actualité scientifique autour de la truffe

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lefada
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par lefada »

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Gianluigi et al.JPG
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Bonsoir,

J’ai trouve les posters correspondants cites par Melano.

Traduction ce WE.

Joseph 52, si tu veux faire 1 ou 2 traductions, dis moi la ou lesquelles. Merci

J’ai aussi les fichiers pdf que je peux transmettre en MP.
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

oui je veux bien aider à traduire mais je n'arrive pas à voir les liens.
Sinon je veux bien les pdf en mp.
Merci beaucoup d'avance
Joseph
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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

Bon, c'est cool le fada que tu es trouvé les publis citées. Je n'ai rien vu sur le net.

Si au moment de les envoyer à Joseph tu pouvais me mettre en destinataire, ça serait cool.

melano arobase grossestruffes.com 8)

Fred
rabase
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par rabase »

bonsoir lefada, situ peux me l'envoyer aussi merci
lefada
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par lefada »

Bonsoir,

Voila les 2 premieres traduction des articles mentionnes par Melano:

Distribution de mycorrhizes de T. Melanosporum dans le systeme racinaire de Chene verts en production

Barry-Etienne et al

Alcina développe actuellement le diagnostic moléculaire basé sur la technologie de PCR pour déterminer le potentiel d'un arbre de produire des truffes, en utilisant les racines (ADN de mycorrhize) ou les échantillons de sol (spore ou ADN de mycéliums). Pour ce qui concerne le potentiel de production d'un arbre, un protocole optimal de prélèvement de mycorrhize devrait être établi pour assurer des données efficaces et reproductibles. Le but de la présente étude était de localiser un secteur autour d’un chêne dans lequel les racines fines portant principalement des mycorrhizes de Tuber seraient particulièrement abondantes. L'étude implique trois chêne verts Q. Ilex de 13 ans d’age qui sont des producteurs des truffes noires (T. melanosporum). Pour chaque arbre, 3 profils de sol ont été effectués du côté opposé du tronc aux distances suivantes : 20 centimètres, 50 centimètres (correspondant au secteur du brûlé) et 120 centimètres. Les profils étaient de 100-120 centimètres de profond et de 100 centimètres de large. Les arbres ont été localisés au milieu de la largeur de profil. Toutes les orientations cardinales ont été étudiées. Pour chaque profil le nombre (diamètre>2 millimètre) de racines fines (diamètre<2 millimètre) et intermédiaires portant des mycorrhizes a été compté à intervalles de 20 centimètres dans l'axe vertical. La présence de 3 espèces de Tuber (T. melanosporum , T. aestivum et T brumale) a été analysée en utilisant la méthode PCR multiplex. Les résultats ont prouvé que la densité de racine ne dépend pas de l'orientation cardinale. Les 3 arbres ont indiqué des profils de racines semblables pour les racines fines et intermédiaires. Il y avait des racines plus fines entre 20 et 40 centimètres de profondeur. Le profil de densité des racines fines en-dessous de la profondeur de 40 centimètres était le même pour tous les arbres et la densité de racine a diminué avec la profondeur. Deux arbres ont produit les racines fines en-dessous de la profondeur de 100 cm. Les mycorrhizes de Tuber étaient rares dans les 20 premier centimètres quelque soit la distance du tronc. À 120 centimètres du tronc, presque tous les mycorrhizes ont été trouvés en-dessous de la profondeur de 40 centimètres. À la limite du brûlé, T. melanosporum a été détecté dans 70% des échantillons analysés qui ont été preleves a la profondeur entre 20 et 40 centimètres. Près du tronc, des mycorrhizes de T. brumale ont été détectés près de la surface (0-40 centimètre). Aucun mycorrhize de T. aestivum n'a été trouvé. La plupart des racines analysées trouvées en-dessous de la profondeur de 60 centimètres étaient mycorrhizees avec du T. melanosporum. T. melanosporum a pu même être trouvé en-dessous de 120 centimètres de profondeur. Des mycorrhizes de T. melanosporum ont été trouvés sur toute la profondeur des profils étudiés, sur toutes les distances du tronc et toutes les orientations. Cependant, les résultats actuels ont avéré que pour assurer un diagnostic de la production de T. melanosporum le plus efficace par la technologie de PCR, l'échantillonnage doit être fait à la limite du brûle et entre une profondeurs de 20-40 centimètre ce qui correspond au secteur le plus riche pour les racines fines et de mycorrhizes appartenant aux espèces de Tuber.

Auxometrie des carpophores de T. Aestivum et T. Uncinatum

G. Gianluigi et al

T. aestivum est une type de truffe qui est employée de plus en plus dans la culture, particulièrement comme produit de remplacement pour le T. melanosporum, en raison de sa plus grande adaptabilité aux environnements croissants les plus divers. En dépit de son utilisation répandue il y a peu d'études sur le développement et la croissance macroscopique du carpophore. De telles études seraient très utiles, en particulier afin de définir les conditions de culture et les temps d'intervention en fonction des conditions de croissance des carpophores. Les auteurs ont surveillé la croissance de plusieurs carpophores de T. aestivum/uncinatum dans une truffiere se composant de 28 charme-houblons européens (Ostrya carpinofilia ), mycorrhize avec T. aestivum/uncinatum, plantés en 1992 dans la province de Vicenze (Altavilla Vicentina). Des mesures maximum dans deux directions perpendiculaires ont été prises pour estimer la superficie des carpophores et de la manière ont elles se développent. De telles mesures des carpophores ont été prises pendant qu'elles venaient de terre chaque semaine pendant deux années consécutives (2007 et 2008) commençant en janvier jusqu’au mois de juin. La courbe de croissance a été étudiée en fonction de la date de la mesure et plusieurs variables climatiques telles que le maximum, la moyenne et le minimum de températures, des précipitations et du vent. Une fois que chaque carpophore atteignait la maturité, il a été ramasse et pesé. En utilisant un modèle de régression multiple avec l'élimination par étapes des variables prédictives, le degré de la dépendance de la variable dépendente (croissance de carpophore) à l'égard les variables prédictives climatiques, a été mesuré. En outre, la courbe de croissance était parametree en utilisant des fonctions sigmoidal appropriées. Cette étude, bien que préliminaire, jette la lumière sur les dernières étapes de la croissance des carpophores et nous permet des cultures plus rationnels.


NDLT :
Auxometrie :développement de marqueurs biologiques pour des modèles
de prévisions de la production en truffes en réponse aux stress abiotiques (manque d’eau ou chaleur)
Le carpophore est l'organe de la fructification du mycélium des Fungi ou mycota.

Bonne lecture !
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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

Oui, super merci lefada pour ce gros boulot de traduction. C'est super sympa.

Comme le dis Genévrier, les couches inférieures du sol doivent composer un super réservoir de mycorhizes. Attention toutefois, il manque une donnée fondamentale dans ce résumé et dans l'article : la nature du sol.

Là, ils ont fait des tranchées de 1 m de large sur 1.20 m de profondeur. A mon avis, ils sont dans du sable sur une grande profondeur. Je les vois mal avoir fait la même chose sur les terres superficielles du Lot où la roche mère est à 20 cm de profondeur...

Lorsqu'on a de la profondeur, c'est confortable. On peut travailler profond, il y aura toujours de la place dessous pour constituer le réservoir de structures mycéliennes qui viendront tous les ans coloniser la surface et faire un lot de truffes. Sur les causses avec 20 cm de terre, impossible de faire pareil. C'est pourquoi, il est délicat de généraliser depuis ce seul exemple.

Il y a aussi un autre détail qui laisse perplexe, c'est que l'auteur place la limite du brûlé à 50 cm du tronc alors qu'on est en face d'un arbre bon producteur de 13 ans. Ca ne colle pas du tout. Du coup, toutes les interprétation faites dans l'article sont bancales.

Mais on ne peut sans doute pas être bon partout : devant un thermocycler à amplifier l'ADN et dans une truffière.

Fred
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tuber01
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par tuber01 »

J'avais tiqué également sur ces 50cm , limite du brulé, pour un vert de 13ans.
Mais peut être qu'il est taillé régulièrement et sévèrement à 1m de haut :wink:

Idem chez moi, pas possible qu'il y ait un quelconque reservoir à racines fines et donc à mycelium en dessous de 40cm, limite de ma profondeur de sol.
Ce que je retiens de l'article c'est que mélano se place "en dessous" des autres tubers : en grattant ou en travaillant son sol en surface (à adapter selon son sol), on perturbe les tubers x au profit de la mélano qui peut repartir d'en dessous.

Seb
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charlotte
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par charlotte »

la technique PCR est en effet la plus sensible pour savoir si les racines des arbres sont micorhizées. Cependant il faut aussi que 2 "sexes" soient présents pour donner une truffe. Un tel diagnostic PCR est-il pratiqué?
Charlotte
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour à tous,
voici le résumé du troisième poster dont nous nous étions réparti la traduction avec lefada (il a fait le plus gros du boulot!)

Etude in situ micro- et macrostructurale du développement de l’ascocarpe de tuber mesentericum.
Jean Claude Pargney, Ouarda Boumaza, François Toutain
UHP Nancy I
Mots clés : Truffe mésentérique, développement fructifère, microscopie, morphologie, structure du sol, activité de la faune du sol.
Le développement de l’ascocarpe de Tuber Mesentericum dans son environement naturel a été étudié en utilisant les techniques de microscopie et microscopie éléctronique.
Le microenvironement et l’interface avec le sol sont d’une grande importance pour l’ascocarpe. Une continuité a été mise en évidence entre la truffe et le sol. Cette continuité se traduit par le développement de nombreuses hyphes en périphérie des truffes durant la phase printanière de croissance de l’ascocarpe. En automne, ces hyphes périphériques se dédifférencient et la truffe atteint sa maturité. (Ce qui est décrit ici ne me semble pas très clair, je ne vois pas ce qu’ils entendent par dédifférenciation, les hyphes disparaissent ??).
Durant la phase de croissance de l’ascocarpe, une forte activité des vers à été mise en évidence dans le sol environnant, menant à la formation d’agrégats dans lesquels les spores de truffe pourraient être incorporées. Ces agrégats, de même que la formation de nombreux tunnels contribuent à l’augmentation de la microporosité du sol, facilitant la croissance de la truffe. En plus de ce rôle physique, les agrégats participent à la nutrition des ascocarpes via les hyphes.

il sera intéressant de voir si ces posters font l'objet d'une publication car avec les resumé on ne sait pas sur quelles données ils s'appuient.

Bonne lecture et bonne journée

Joseph
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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

Merci beaucoup pour ce gros boulot pour ceux qui ne parlent pas anglais. Et comme en plus dans ce genre de papier, il y a des termes scientifiques parfois déjà difficilement compréhensibles en français alors en anglais...

La dédifférenciation a une signification biologique bien précise. C'est l'inverse de la différenciation. LOL

En gros, je pense que la différenciation doit correspondre à la spécialisation cellulaire. La cellule au départ indifférenciée part dans une direction pour faire une fonction donnée. Certains gènes s'expriment alors pour faire prendre à la cellule sa forme, faire synthétiser certaines protéines qui lui seront nécessaires pour assurer ses fonctions.

La disparition des hyphes pure et simple serait une lourde perte pour la truffe. Il est préférable pour elle de récupérer les cellules si possible ou au pire les constituants cellulaires. Comme les hyphes sont le prolongement des veines stériles, il est possible d'imaginer que ces molécules / cellules une fois leur fonction terminée retournent dans la truffe en totalité ou pour partie.

Il faudrait comme tu le signales voir s'il y a une publication associée. Car ces deux études sur la croissance des truffes peuvent être d'un grand intérêt pour nous qui cherchons à faire des truffes, de grosses truffes et des truffes de qualité dans nos truffières.

Pour la première, sur la répartition des mycorhizes par Alcina, un gentil membre du forum (il se reconnaitra :wink: ) me l'a envoyée. Je l'en remercie ici. Elle est en français. Si certains en ont besoin (sauf avis contraire de celui qui ne l'a faite passé).

Fred
Sagitari
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par Sagitari »

Super-post vraiment intéressant.
Merci pour le boulot!
Leromain84
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par Leromain84 »

A tous
Merci joseph52 et lefada pour votre boulot de traducteur very sympa.

Mes 3 ans d'anglais étant si loin que je me repose sur ma femme qui a fait des études d'anglais, mais pas technique, moi j'apprends plustôt le Provençal depuis un an ...

Sur le problème des racines fines qui descendent puis remontent en surface au bout de 30 ans à 3/4 m du pieds sur des arbres non producteurs (stériles ), le fait d'apporter des spores décongelées l'arbre se met ensuite à produire, çà je l'ai vécu en apportant des spores de truffes (provenant de chez wolner).
Pur hasard ?
non car essais sur plusieurs arbres , le mycelium provenant des spores d'asques éclatées doit avoir une importance dans la naissances de trufettes à mon idées.
L'importance est savoir faire éclater les asques , comment ?
Mes oreilles espionnent avaient entendu un chercheur souffler qu'il fallait congeller et décongeller plusieurs fois les truffes , moi je le fait 2 voire 3 fois ..
Avez vous des idées serieuses la dessus pour confirmer ?
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
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joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour à tous,
suite à une discussion de Mélano faisant référence à la nutrition carbonée de l'ascocarpe, voici un nouvel article qui pourrait interressé certains:

Résumé – Stratégie saprophyte ou symbiotique durant le développement d’ascocarpes de truffes dans une truffière à chêne vert. Une réponse basée sur l’abondance naturelle du 13C et du 15N.
• Le développement des truffes dans le sol n’est pas encore bien compris. Les connaissances actuelles ne nous permettent pas de savoir s’il existe un transfert direct de sucres entre l’arbre hôte et les ascocarpes en développement via les structures ectomycorhiziennes, ou si les ascocarpes utilisent le
carbone et l’azote directement issu de la matière organique du sol.
• Nous avons mesuré l’abondance naturelle du 15N et du 13C dans le sol, les feuilles, les mycorhizes, le bois et les carpophores d’une truffière naturelle à chêne vert afin de déterminer la stratégie de la nutrition carbonée des ascocarpes.
• Les processus d’allocation du carbone et de l’azote restent identiques pendant toute la phase de développement des ascocarpes de Tuber melanosporum. De ces mesures d’abondance naturelle du 15N et du 13C, il apparaît que T. melanosporum, T. brumale et T. rufum ne développent pas de stratégie saprophytique pendant le développement des ascocarpes, ce qui est en contradiction avec les idées habituellement véhiculées par les manuels de trufficulture
et voici le lien pour l'article complet:
http://www.casimages.com/f.php?f=120910121437748421.pdf
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melano
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par melano »

Merci beaucoup Joseph,

il est en effet en accès libre : http://www.springerlink.com/content/124 ... 9r/?MUD=MP

Mais j'ai pas encore dressé de chien pour la recherche des articles dans la jungle d'Internet. :D

Fred
joseph52
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Re: actualité scientifique autour de la truffe

Message par joseph52 »

Bonjour à tous,
un nouvel article de 2010 qui aborde l'influence des engrais à base d'azote, de phosphore et de potassium sur la production de tuber melano par des quercus ilex. cette étude a été faite en Espagne.
Résumé:
Est ce que les engrais N (azote) P (phosphore) K (potassium) permettent d'améliorer la croissance des semis et le statut mycorhizien de quercus ilex inoculés avec tuber mélanosporum?

Bien que les résultats encourageants de la culture de la truffe noire (Tuber melanosporum) aient inspiré la création de nombreux vergers truffiers dans les terres agricoles dans de nombreux pays, beaucoup d'inconnues relatives à la bonne gestion de cette culture durant les 6-10 ans avant l'entrée en production demeurent, et il y a des résultats contradictoires rapportés quant à l'utilisation d'engrais.
Dans cette étude, nous avons évalué les effets combinés de l'azote, du phosphore et du potassium
avec différentes doses de chaque élément, soit appliqué à feuillage ou aux racines, sur les paramètres de croissance et l'état mycorhizien de plants expérimentaux de Quercus ilex-Tuber mélanosporum
aprés 3 ans, dans 5 sites différents. La fertilisation permet d'augmenter significativement la croissance aérienne des plants, mais les plants traitées avec de l'engrais 12-7-7 appliqué aux racines
(HNR) présentent des racines plus longues. Seul l'engrais avec la plus forte dose de K appliqué sur le
feuillage (HKF) induit une augmentation le la probabilité de colonisation des racines fines par Tuber Melanosporum. Cependant, les plants traités avec le même engrais appliqué au sol (HKR) présentent une plus forte probabilité de colonisation par d'autres concurrents mycorhiziens. Le potassium semble avoir un rôle important dans le développement mycorhizien dans ces sols.
En dehors de T. melanosporum, nous avons trouvé 14 morphotypes ectomycorhiziens, parmis lesquels sept ont été identifiés au niveau de l'espèce, trois au niveau du genre, deux au niveau de la famille,
et deux sont restés non identifiés par leur caractéristiques morphologie et des analyses d'ADN.

Pour ceux qui sont interressé par cet article, voici le lien:
http://www.casimages.com/f.php?f=120917115434256121.pdf

Personnellement je trouve que cet article n'apporte pas de message clair et peu de choses nous sont dites sur la production réelle par la suite....

Joseph
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