Les truffes n'ont pas de sexe jjr24. Le même individu peut être selon les situations mâle ou femelle.une spore "mère" ne peut devenir ou plutôt produire un "père" grâce à un signal que recevrait une bactérie/micro-organisme pour produire de la truffe
Par définition, la femelle, c'est celle dont les filaments forment la chair de la truffe. Le père est celui qui sert à faire la fécondation qui donnera les spores.
Pour qu'il y ait fécondation, il faut que deux filaments de type différents (mating type en anglais) se rencontrent. On connait deux mating type ; le MAT 1 1 1 et le MAT 1 2 1.
la plupart des chercheurs qui "trouvent" et ils sont très rare, sont ceux qui ont imaginé avant de chercher à démontrer, ou à observer là ou personne n'avait jamais "ouvert les yeux"...
Ces messieux ont le même problème que nous producteur.... le poids de l'héritage.....
C'est le cas Joël pour ce qui est des cellules sexuelles mâles faisant un cycle de reproduction asexuée indépendant de l'arbre. Le premier qui a émis cette hypothèse est Alexander Urban qui en parlait dans une publi en 2005. Il n'est absolument pas spécialiste de la truffe. Il étudie la mycophagie et son rôle dans la dissémination des champignons.
Il était venu à Brive. http://www.youtube.com/watch?v=VF9HEYJltfs
Depuis qu'il a émis cette hypothèse, les spécialistes de la truffe se sont mis dessus et c'est vrai qu'ils cherchent des modèles plus facilement utilisables que la truffe. M Le Tacon a cultivé ainsi une pézize en labo où il a vu la formation des ascocarpes au milieu d'un réseau de filaments mycéliens. Il nous a montré les photos. Il a observé et photographié la même chose chez brunéa.
Il a aussi pu voir la structure ascogoniale qui permet la nutrition de ces ascocarpes.
Ce qui pose problème, ce n'est pas tant de savoir comment ça se passe dans le détail mais de comprendre comment des arbres distants de plusieurs centaines de mètres arrivent à se féconder mutuellement. Difficile d'imaginer des filaments reliés à l'arbre qui parcourent le sol en tout sens sur de très grandes distances. Du coup, les chercheurs ont été amenés à imaginer la présence de structures mobiles style conidies dans le cadre de la reproduction asexuée ou anthéridies pour la reproduction sexuée.
On trouvera un jour. Il y a seulement trois ans en arrière, on savait juste que la truffe avait une reproduction hétérothallique. Donc ça va vite, très vite.
Fred