À la recherche du père de nos truffes.
Modérateurs : phil, uncinat55, jacques 37, galistruffe
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
merci fred
la c est clair !
fabrice
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fabrice
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour a tous je ne sais pas ou poster ce si... Je souhaiterais envoyer une truffe a un de vous pour me confirmer si c'est bien melano ou pas mais qui serai d'accord de me faire ça et comment je peut faire ça car pas le matos et pas une grande connaissance aussi.... Je précise que c'est du congelé.... Merci de vos réponse et désolé si c'est pas l'endroit ou poster ça...
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonsoir Max.
Les mélanos congelées ont un parfum spécifique. J'ai 6 variétés de truffes au congel pour mycho et celui de la mélano est reconnaissable parmi toutes.
Pas besoin d'envoyer la truffe entière, un petit morceau suffit. Idéalement avec du péridium pour pouvoir l'observer à la binoculaire, ça peut parfois aider.
Certains ont plus l'habitude que moi et sont certainement mieux équipés (quand je vois la qualité de certaines photos !).
Tu emballes ton petit bout de truffe dans un peu de sopalin, tu mets cela dans un petit sachet (genre sachet pour vis, rondelles.. ou petit sachet de congélation. Le tout dans quelque chose d'un peu rigide pour pas que ça soit écrasé et que le péridium arrive en brisures. Si on veut juste se baser sur les spores, alors on se fout du péridium et dans une simple enveloppe ça va très bien car il suffit de vraiment très peu de truffe. Plusieurs tout petits bouts, pris à différents endroits, ça peut être mieux.
En cas de doute (ça peut arriver), envoyer ça à plusieurs personnes peut lever celui-ci.
Il y a pas mal de monde, ici, équipé de microscope et de bino et qui ont bien plus d'expérience dans l'observation et l'utilisation de ces outils, que moi.
Par exemple, je n'ai pas ce qu'il faut pour mesurer la taille des spores, des épines...
Mais, normalement, la Mélano est assez facile à identifier au microscope
Si jamais..., c'est avec plaisir que je jette un oeil (façon de parler !) sur ta truffe.
Ben
Les mélanos congelées ont un parfum spécifique. J'ai 6 variétés de truffes au congel pour mycho et celui de la mélano est reconnaissable parmi toutes.
Pas besoin d'envoyer la truffe entière, un petit morceau suffit. Idéalement avec du péridium pour pouvoir l'observer à la binoculaire, ça peut parfois aider.
Certains ont plus l'habitude que moi et sont certainement mieux équipés (quand je vois la qualité de certaines photos !).
Tu emballes ton petit bout de truffe dans un peu de sopalin, tu mets cela dans un petit sachet (genre sachet pour vis, rondelles.. ou petit sachet de congélation. Le tout dans quelque chose d'un peu rigide pour pas que ça soit écrasé et que le péridium arrive en brisures. Si on veut juste se baser sur les spores, alors on se fout du péridium et dans une simple enveloppe ça va très bien car il suffit de vraiment très peu de truffe. Plusieurs tout petits bouts, pris à différents endroits, ça peut être mieux.
En cas de doute (ça peut arriver), envoyer ça à plusieurs personnes peut lever celui-ci.
Il y a pas mal de monde, ici, équipé de microscope et de bino et qui ont bien plus d'expérience dans l'observation et l'utilisation de ces outils, que moi.
Par exemple, je n'ai pas ce qu'il faut pour mesurer la taille des spores, des épines...
Mais, normalement, la Mélano est assez facile à identifier au microscope
Si jamais..., c'est avec plaisir que je jette un oeil (façon de parler !) sur ta truffe.
Ben
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour a tous et salut a toi ben et merci bien, mais j'ai vus, enfin truffalou c'est proposé directement et je lui en remercié tout comme toi... J'adore ce forum vous étés vraiment tous des gars sympa!!!! Merci a vous!!!
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Salut
Il faut que tu envoies un éclat de glèba ( intérieur de la truffe) le peridium nous apportera rien, pas besoins d'être gros,1 mm suffiront largement, le mieux dans un petit tube de bilan sanguin sinon dans une pochette plastique, même s'il sèche ou pourri les spores ne bougeons pas d'un poil .
Il faut que tu envoies un éclat de glèba ( intérieur de la truffe) le peridium nous apportera rien, pas besoins d'être gros,1 mm suffiront largement, le mieux dans un petit tube de bilan sanguin sinon dans une pochette plastique, même s'il sèche ou pourri les spores ne bougeons pas d'un poil .
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bon allez, ce coup ci on le tient le père. L'ADN est venu à bout du mystère.
En fait, la solution est multiple. Le père peut venir d'une mycorhize hermaphrodite, de la germination de spores, de mycélium libre dans le sol (associé aux autres plantes), voire venir de conidies (?).
Comme on le pressentait intuitivement, il est un peu partout.
5 ans de recherche dans cet article : Herminia de la Varga et al. 2017. Five years investigation of female and male genotypes in périgord black truffle (Tuber melanosporum Vittad.) revealed contrasted reproduction strategies
Je ne l'ai pas, j'ai juste lu le résumé.
Fred
En fait, la solution est multiple. Le père peut venir d'une mycorhize hermaphrodite, de la germination de spores, de mycélium libre dans le sol (associé aux autres plantes), voire venir de conidies (?).
Comme on le pressentait intuitivement, il est un peu partout.
5 ans de recherche dans cet article : Herminia de la Varga et al. 2017. Five years investigation of female and male genotypes in périgord black truffle (Tuber melanosporum Vittad.) revealed contrasted reproduction strategies
Je ne l'ai pas, j'ai juste lu le résumé.
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonsoir,
Merci Fred!
JJR24
Merci Fred!
JJR24
Re: À la recherche du père de nos truffes.
bonjour
fred, épilogue de 50 pages de discussions !
heureusement que c est resumé !
trufou
fred, épilogue de 50 pages de discussions !
heureusement que c est resumé !
trufou
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Bonjour,
Merci Fred pour l'info.
Une surprise quand même, l'existence de l'hermaphrodisme.
Michel.
Merci Fred pour l'info.
Une surprise quand même, l'existence de l'hermaphrodisme.
Michel.
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Et oui et ceci est sans doute très important pour la production car les cas rares d'hermaphrodismes avérés (1,5 % des parents détectés) sont ceux qui ont donné le plus de truffes en nombre et dans le temps (27% des truffes récoltées).
Les truffes de spores sont éphémères et peu nombreuses au final. Ceci pourrait expliquer la fugacité de la production sur certains arbres.
Fred
Les truffes de spores sont éphémères et peu nombreuses au final. Ceci pourrait expliquer la fugacité de la production sur certains arbres.
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Quel est l'avantage évolutif des individus sexués par rapport aux hermaphrodites qui leur permet de représenter 98.5% de la population alors qu'ils sont beaucoup moins féconds?
si l'on ne produit plus que des plants hermaphrodites pour augmenter la production, ne va t-on pas aussi appauvrir le "pool génétique" de l'espèce dans son ensemble?
Michel.
si l'on ne produit plus que des plants hermaphrodites pour augmenter la production, ne va t-on pas aussi appauvrir le "pool génétique" de l'espèce dans son ensemble?
Michel.
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Je ne pense pas qu'il faille voir l'hermaphrodisme comme la cause de la production de toutes ces truffes mais juste comme la conséquence de la présence de souches pérennes au pied des arbres.
Lorsque tu es un mycélium issu d'une spore, tu vis quelques jours tout au plus semaines. Tes chances de te reproduire plusieurs fois sont infimes.
Tu es un mycélium qui vit sur des orchidées ou des graminées. Là déjà, tu peux occuper plus d'espace et féconder plusieurs fois d'autres filaments mycéliens à plusieurs mètres de distance.
Tu es bien implanté sur les racines d'un arbre, tu vis de nombreuses années, tu as des voisins /voisines sympas qui eux aussi sont installés pour un moment dans le quartier ben au final arrive ce qui devait arriver, tu fais plein de bébés en jouant un coup le rôle de père, un coup le rôle de mère.
L'important n'est pas tes moeurs sexuels mais le fait que tu vis longtemps à proximité d'autres partenaires.
L'aspect fondamental, c'est la virulence des souches de champignon. Certains producteurs l'ont déjà compris et ils travaillent dessus.
Fred
Lorsque tu es un mycélium issu d'une spore, tu vis quelques jours tout au plus semaines. Tes chances de te reproduire plusieurs fois sont infimes.
Tu es un mycélium qui vit sur des orchidées ou des graminées. Là déjà, tu peux occuper plus d'espace et féconder plusieurs fois d'autres filaments mycéliens à plusieurs mètres de distance.
Tu es bien implanté sur les racines d'un arbre, tu vis de nombreuses années, tu as des voisins /voisines sympas qui eux aussi sont installés pour un moment dans le quartier ben au final arrive ce qui devait arriver, tu fais plein de bébés en jouant un coup le rôle de père, un coup le rôle de mère.
L'important n'est pas tes moeurs sexuels mais le fait que tu vis longtemps à proximité d'autres partenaires.
L'aspect fondamental, c'est la virulence des souches de champignon. Certains producteurs l'ont déjà compris et ils travaillent dessus.
Fred
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Re: À la recherche du père de nos truffes.
Merci Fred
En gros un bon arbre, pleins de bons spores, des plantes compagnes, une bonne aération avec une humidité bien joger et voilà des arbres qui vont produire pleins de truffes ☺
Avec quelques détails en plus lol
En gros un bon arbre, pleins de bons spores, des plantes compagnes, une bonne aération avec une humidité bien joger et voilà des arbres qui vont produire pleins de truffes ☺
Avec quelques détails en plus lol
Re: À la recherche du père de nos truffes.
Oui Stef, les applications sont énormes pour multiplier les chances de produire.
Pas de bons arbres ==> pas de mères / pères après les racines.
Pas d'apports de spores ==> beauçoup moins de mycélium paternel pour féconder
Pas de plantes compagnes (travail excessif dès inter rangs, désherbant...) ou massacre des inter rangs par tassement suite à des passages répétés d'engins lourds ==> sans doute beauçoup moins de pères libres.
Bref, se priver d'une de ses trois sources de pères, c'est se tirer une balle dans le pied.
Mais visiblement, quand on voit certaines truffières, il y en a qui aiment ça se mettre des balles dans les pieds.
Fred
Pas de bons arbres ==> pas de mères / pères après les racines.
Pas d'apports de spores ==> beauçoup moins de mycélium paternel pour féconder
Pas de plantes compagnes (travail excessif dès inter rangs, désherbant...) ou massacre des inter rangs par tassement suite à des passages répétés d'engins lourds ==> sans doute beauçoup moins de pères libres.
Bref, se priver d'une de ses trois sources de pères, c'est se tirer une balle dans le pied.
Mais visiblement, quand on voit certaines truffières, il y en a qui aiment ça se mettre des balles dans les pieds.
Fred