Truffière australienne de Wine and truffle Co.
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
La traduction littérale de "scanner" n'est je pense pas valable, en français, il faut traduire "radar".
Pour les amateurs de technologie, il y a ce modèle:
http://masterdetector.com.mx/tienda/pro ... 93f60dfbc7
Cassez vos tirelires
Michel.
Pour les amateurs de technologie, il y a ce modèle:
http://masterdetector.com.mx/tienda/pro ... 93f60dfbc7
Cassez vos tirelires
Michel.
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Ce n'est pas la technologie employée mais l'appareillage vaut plusieurs milliers d'euros.
Fred
Fred
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Dans le lien ci-dessus le prix n'est pas en Dollars américains, mais en PESOS (on est au Mexique et ils mettent un $ devant les montants). Ce qui fait environs 14.500 Euros pour le modèle dans le lien ci-dessus.bion a écrit :La traduction littérale de "scanner" n'est je pense pas valable, en français, il faut traduire "radar".
Pour les amateurs de technologie, il y a ce modèle:
http://masterdetector.com.mx/tienda/pro ... 93f60dfbc7
Cassez vos tirelires
Michel.
Modèle qui n'est certainement pas fait pour ce que l'on pourrait penser.
Maintenant, il est clair qu'un radar de sol à 15'000 $ aux States, vendu en France, il est près des 30'000 que des 15'000 !
Le fabricant du radar utilisé dans cette étude est la société suivante (je pense) : http://www.penetradar.com/
Je ne suis pas certain que les radars de sol vendus par les sociétés de détection fassent l'affaire.
A chaque radar sa technologie et son utilisation.
Les prix vont de 7000 Euros à plus de 20'000 Euros.
Il me semble que, dans le cas du petit radar employé sur les truffières espagnoles, le système de visualisation des données n'est pas embarqué (acquisition et visualisation seraient séparés). Mais peut-être me trompes-je.
Maintenant, moi, si je mets plusieurs centaines de milliers d'euros dans une propriété trufficole de plusieurs dizaines d'hectares, je mets sans hésiter 10'000 Euros dans un radar de ce genre. Cc'est peanuts et plus qu'utile !
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Il y a une version anglaise à son blog pour ceux qui parlent mieux anglais qu'espagnol.
http://trufflefarming.wordpress.com/201 ... -truffles/
Sinon, dans la conférence italienne, ils ont mis en évidence grâce à cette technique des naissances par vagues après chaque stress et pic d'activité respiratoire du mycélium.
http://www.tuber2013.com/sites/default/ ... 13_def.pdf
C'est une confirmation majeure de ce qu'on supposait.
Par contre, je suis estomaqué par les teneurs d'humidité mesurées dans le sol. On est tout l'automne à des niveaux très élevés parfois supérieur à 90%.
Actuellement avec des pluviométries remarquables sur une périodes longue, je suis à peine à 35 % lors des pics mesurés au flower power.
Ça fait une sacré différence. Toutefois, les photos révèlent un sol limoneux battant.
À moins que ça ne soit une différence liée au matériel ou à la profondeur de mesure?
Il faudrait chopper la publi s'il y en a une.
Fred
http://trufflefarming.wordpress.com/201 ... -truffles/
Sinon, dans la conférence italienne, ils ont mis en évidence grâce à cette technique des naissances par vagues après chaque stress et pic d'activité respiratoire du mycélium.
http://www.tuber2013.com/sites/default/ ... 13_def.pdf
C'est une confirmation majeure de ce qu'on supposait.
Par contre, je suis estomaqué par les teneurs d'humidité mesurées dans le sol. On est tout l'automne à des niveaux très élevés parfois supérieur à 90%.
Actuellement avec des pluviométries remarquables sur une périodes longue, je suis à peine à 35 % lors des pics mesurés au flower power.
Ça fait une sacré différence. Toutefois, les photos révèlent un sol limoneux battant.
À moins que ça ne soit une différence liée au matériel ou à la profondeur de mesure?
Il faudrait chopper la publi s'il y en a une.
Fred
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Yes, j'avais lu... De bien beaux chiffres.
Et les mélanos d'Australie vendues aux States plus cher que les Françaises :
http://www.thechefsdiamond.com/products.html
Mais que fait Hollande !?!?!?
Et les mélanos d'Australie vendues aux States plus cher que les Françaises :
http://www.thechefsdiamond.com/products.html
Mais que fait Hollande !?!?!?
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Bonjourjean-jacques a écrit :Bonsoirmelano a écrit :Quand tu vois que les espagnols détectent les naissances avec, imagines ce que ça doit faire avec des patates de plus de 100 grammes. Ça doit se voir comme le nez au milieu de la figure.
Fred
le mois d'avril c'est dans quelques semaines
sincères salutations
désolé pour mon ignorance
je ne pensais pas que ça puisse exister.
sincères salutations
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
C'est pas con du tout leur système de détection. C'est basé sur de la tomographie avec des micro ondes comme ondes à analyser. Une technique dérivée de la tomographie sismique utilisée pour élucider la structure entre autre thermique du manteau terrestre.
Avec cette technologie miniaturisée, ils repèrent des vestiges lors de fouilles archéologiques, la structure spatial de fuites sur des conduites d'eau sans avoir à ouvrir le sol.
C'est une sorte d'échographie des premiers mètres du sol.
Par contre, c'est fastidieux car il faut définir des lignes et faire des profils espacés régulièrement le long de ces lignes.
Bref, un braco ne s'embêtera pas avec ça. Le chien à encore de beaux jours devant lui même s'il existe d'autres technologies moins contraignantes qui permettent de détecter les truffes sans animal.
Fred
Avec cette technologie miniaturisée, ils repèrent des vestiges lors de fouilles archéologiques, la structure spatial de fuites sur des conduites d'eau sans avoir à ouvrir le sol.
C'est une sorte d'échographie des premiers mètres du sol.
Par contre, c'est fastidieux car il faut définir des lignes et faire des profils espacés régulièrement le long de ces lignes.
Bref, un braco ne s'embêtera pas avec ça. Le chien à encore de beaux jours devant lui même s'il existe d'autres technologies moins contraignantes qui permettent de détecter les truffes sans animal.
Fred
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Ce blog "micofora" est vraiment super, c'est un très bon complément de notre forum.
Les Espagnols sont à la pointe pour tout ce qui touche la trufficulture mondiale.
Ce Marcos Morcillo fait un très gros travail de collecte de données et de divulgation...presque aussi bien que notre fédération nationale!
Alain
Les Espagnols sont à la pointe pour tout ce qui touche la trufficulture mondiale.
Ce Marcos Morcillo fait un très gros travail de collecte de données et de divulgation...presque aussi bien que notre fédération nationale!
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Le résumé du "manuel de trufficulture" est bien fait:
http://www.micofora.com/pdf/manual_truf ... 20MF&A.pdf
Michel.
http://www.micofora.com/pdf/manual_truf ... 20MF&A.pdf
Michel.
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
commentaire sur une video youtube
...Research0digo il y a 1 mois
No registration, copyright, whatever, from the Perigord people?
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Encore des données sur cette truffière. Ils ont mené une grosse étude sur la truffière pour connaître l'impact de l'irrigation sur le pourrissement des truffes.
http://www.tuber2013.com/sites/default/ ... er2013.pdf
La coupe de sol est hallucinante page 6. Les horizons sont séparés à coup de lame de rasoir de manière très nette ce qui selon Callot est une des situations les plus défavorables.
Sinon, une irrigation à 50% de l'ETP semble limiter la remontée des racines en surface et limiter le pourrissement des truffes.
Fred
http://www.tuber2013.com/sites/default/ ... er2013.pdf
La coupe de sol est hallucinante page 6. Les horizons sont séparés à coup de lame de rasoir de manière très nette ce qui selon Callot est une des situations les plus défavorables.
Sinon, une irrigation à 50% de l'ETP semble limiter la remontée des racines en surface et limiter le pourrissement des truffes.
Fred
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Salut Fred,
ce qui m'impressionne le plus c'est les moyens qu'ils mettent (surface plantée et résultats hors normes), même lorsqu'ils font une étude les documents sont de qualité! (on dirait un service commercial qui veut vendre des truffières Australienne 'clé en main')
Pour avoir autant de truffes de surface, ils ne doivent pas travailler le sol?
Didier
ce qui m'impressionne le plus c'est les moyens qu'ils mettent (surface plantée et résultats hors normes), même lorsqu'ils font une étude les documents sont de qualité! (on dirait un service commercial qui veut vendre des truffières Australienne 'clé en main')
Pour avoir autant de truffes de surface, ils ne doivent pas travailler le sol?
Didier
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Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Bonsoir,
Et pas de taille non plus, ou alors très limitée. Et un PH à 5.5.
Milieu fermé, riche en MO, noisetier....
Le même type de plantation ici, on parierait volontiers que cela ne produit pas grand chose.
Mais ils n'ont pas le même climat.
Michel.
Et pas de taille non plus, ou alors très limitée. Et un PH à 5.5.
Milieu fermé, riche en MO, noisetier....
Le même type de plantation ici, on parierait volontiers que cela ne produit pas grand chose.
Mais ils n'ont pas le même climat.
Michel.
Re: Truffière australienne de Wine and truffle Co.
Je pense que les moyens mis sur l'étude sont en relation avec les pertes engendrées par le pourrissement. Quand tu perds 50% de plusieurs tonnes de truffes, tu mets les moyens pour savoir comment limiter le problème.
Parce que si tu en sauves rien que 10% si tu produits 4 tonnes, ça fait 400 kilos de truffes vendues en plus.
Ils ont plantés 90% de noisetiers, ils ne travaillent pas le sol, désherbent chimiquement mais je pense qu'â minima, ils taillent les drageons. Ils amènent du calcaire tous les ans.
En France, vu la fermeture du milieu, il y a de grandes chances que brumale ait pris le dessus.
Fred
Parce que si tu en sauves rien que 10% si tu produits 4 tonnes, ça fait 400 kilos de truffes vendues en plus.
Ils ont plantés 90% de noisetiers, ils ne travaillent pas le sol, désherbent chimiquement mais je pense qu'â minima, ils taillent les drageons. Ils amènent du calcaire tous les ans.
En France, vu la fermeture du milieu, il y a de grandes chances que brumale ait pris le dessus.
Fred
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"
Bonjour tous;
j'en reviens à l'étude australienne : ça me trotte dans la tête depuis que je l'ai lue :
Supposons un nouveau "Systruf" : des producteurs motivés et intéressés par la recherche ( par les autres ); une équipe ou des équipes de "chercheurs" associés ; des protocoles élaborés en commun pour étudier l'influence de tel ou tel facteur sur la production ; les producteurs produisent en mettant en oeuvre les protocoles définis; les chercheurs viennent collecter les informations de production pour les analyser; les conclusions sortent d'elles-mêmes : peut-être pas du 1° coup, mais, après 2 ou 3 saisons, sur 5 ou 6 champs d'expérimentation, si on n'est pas plus cons que la moyenne, ça devrait finir par donner des indications sérieuses sur les bonnes pratiques et les moins bonnes ... Peut-être que je rêve, mais je pense que :
- le travail du sol selon le type et la saisonnalité,
- l'irrigation ( doses, périodicité, rapport à l'ETP, ...
- les amendements ou apports ( M.O., autres )
- La taille ; hiver, été, en vert, comme-ci ou comme-ça ...
- etc ... et des tas d'autres sujets d'étude
devraient pouvoir faire partie de partenariats d'expérimentation à mon sens prometteurs ...
Mais, peut-être que je rêve ...
Cordialement,
MartinduGard
j'en reviens à l'étude australienne : ça me trotte dans la tête depuis que je l'ai lue :
Supposons un nouveau "Systruf" : des producteurs motivés et intéressés par la recherche ( par les autres ); une équipe ou des équipes de "chercheurs" associés ; des protocoles élaborés en commun pour étudier l'influence de tel ou tel facteur sur la production ; les producteurs produisent en mettant en oeuvre les protocoles définis; les chercheurs viennent collecter les informations de production pour les analyser; les conclusions sortent d'elles-mêmes : peut-être pas du 1° coup, mais, après 2 ou 3 saisons, sur 5 ou 6 champs d'expérimentation, si on n'est pas plus cons que la moyenne, ça devrait finir par donner des indications sérieuses sur les bonnes pratiques et les moins bonnes ... Peut-être que je rêve, mais je pense que :
- le travail du sol selon le type et la saisonnalité,
- l'irrigation ( doses, périodicité, rapport à l'ETP, ...
- les amendements ou apports ( M.O., autres )
- La taille ; hiver, été, en vert, comme-ci ou comme-ça ...
- etc ... et des tas d'autres sujets d'étude
devraient pouvoir faire partie de partenariats d'expérimentation à mon sens prometteurs ...
Mais, peut-être que je rêve ...
Cordialement,
MartinduGard