Bonjour à tous,
houlà houlà César, dans les année 80 c'était déjà la fin des haricots.
Remontons aux années 50/60, moi je n'y étais pas et toi non plus, mon père oui...... il suit ce post, qu'il me corrige si je dis une connerie......
Des truffes il y en avait nettement plus que dans les années 80 et bien entendu à cette époque il y en avait encore dans le sauvage..... ceci n'a rien à voir avec de la trufficulture, ça ne peut plus rien nous apporter aujourd'hui, mais c'est un fait exact.
Pour l'aestivum je suis OK avec toi, mais il faut voir aussi que chez nous dans sa forme estivale, compte tenu de tous les pêts climatiques qu'elle se prend, elle n'est que très rarement récoltée à pleine maturité, donc en sauvage, puisqu'il n'y a que là qu'elle pouvait être récolté, ça a toujours été un produit de piètre qualité.
Concernant brumale tu te trompes, même dans les années 60 ils en voulait, par contre ils ne voulaient pas la payer, c'était comme les petites mélano..... toutes les truffes étaient vidée dans la "maille", le courtier secouait tout ça, les petites truffes passaient à travers (grosso modo jusqu'à 12/15 gr) et tombaient sur la table, ensuite il sortait quelques brumales s'il y en avait....
Une fois le sac trié on pesait ce qu'il restait et on était payé, derrière la table il y avait un grand sac....le courtier y vidait son achat et d'un revers de manche il balayait la table pour y mettre le résultat de son tri.... même sac, même marmite.
Ceci étant dit si tu étais loyal en présentant un sac uniquement Brumale à un courtier hors marché, il achetait bien sur.......
Voilà les faits, pour autant je ne dis pas que ce que tu dis est faux, tu as fait face dans les années 80 à une situation particulière.... apport direct courtier hors marché ?
Il y a aussi une face de l'industrie de la truffe à laquelle le trufficulteur lambda ne connaît rien......
Pour les "traditionnalistes"...
..... Truffe, morceaux, brisures et jus font que je saches partie de notre patrimoine culturel..... or avant les arômes artificiel je peux vois dire que brumale rendait de gros services aux conserveurs, tous avaient leur secret de fabrication leur "recette", proportion et application..... que Jérôme dont c'est le métier me reprenne si là aussi je dis une connerie....
Joel