Vendredi soir à l'assemblée générale de la société mycologique, j'ai fait circuler la pétition sur 35 personnes pésentes, 32 l'ont signée.
J'ai fait mieux hier sur 44 personnes présentes, les 44 ont signé avec enthousiasme, mais c'était une assemblée constitutive de trufficulteurs en Meurthe et Moselle.. Absolument personne n'avait entendu parler de cette pétition, donc elle sera certainement relayée dans leur secteur et c'est tant mieux mais cela prendra du temps, donc ne soyons pas pressés.
Dans association figurent les 3B ainsi que L Wehrlen + d'autres compétences
Lutte contre l'appelation truffe chinoise.
Modérateurs : phil, uncinat55, jacques 37, galistruffe
J'ai profité de l'assemblée générale des trufficulteurs charentais pour faire signer la pétition a une grande partie des participants; dont Mme REYNAUD qui est la secrétaire à l'assemblée nationale du groupe travaillant sur la trufficulture.
Le premier constat, malgrés une cinquantaine de signatures, était tout de même assez décevant; à part 4 ou 5 personnes spontannées, d'une maniére générale, les personnes qui étaient pourtant tous trufficulteurs ne se sentent pas concernées et j'ai du les voir une part une pour obtenir les signatures.
La position des 2 présidents départementaux présents et du président régional, sont d'accord pour agir par rapport a la protection environementale, mais non pour en interdire purement l'importation par rapport à l'OMC, ils ne veulent pas être accuser de protectionisme par la chine qui achète une partie de la production de cognac ; et oui !!!! une grande majorité de trufficulteurs charentais, sont avant tout viticulteurs.
Une piste positive proposée tout de même par le représentant de la chambre d'agriculture , c'est de créer une protection géographique pour l'ensemble des pays producteurs de tuber mélénosporum, au niveau européen, identique au décret d'appelation 1905 qui existe en france.
La lutte sera longue et nos dirigents devront s'impliquer beaucoup plus qu'ils ne le font actuellement.
Meric, peux-tu m'envoyer ton adressse par MP pour que je t'envoie les signatures.
JM
Le premier constat, malgrés une cinquantaine de signatures, était tout de même assez décevant; à part 4 ou 5 personnes spontannées, d'une maniére générale, les personnes qui étaient pourtant tous trufficulteurs ne se sentent pas concernées et j'ai du les voir une part une pour obtenir les signatures.
La position des 2 présidents départementaux présents et du président régional, sont d'accord pour agir par rapport a la protection environementale, mais non pour en interdire purement l'importation par rapport à l'OMC, ils ne veulent pas être accuser de protectionisme par la chine qui achète une partie de la production de cognac ; et oui !!!! une grande majorité de trufficulteurs charentais, sont avant tout viticulteurs.
Une piste positive proposée tout de même par le représentant de la chambre d'agriculture , c'est de créer une protection géographique pour l'ensemble des pays producteurs de tuber mélénosporum, au niveau européen, identique au décret d'appelation 1905 qui existe en france.
La lutte sera longue et nos dirigents devront s'impliquer beaucoup plus qu'ils ne le font actuellement.
Meric, peux-tu m'envoyer ton adressse par MP pour que je t'envoie les signatures.
JM
Bonjour à tous,
Faut-il renvoyer les pétitions signées avant le 31 mars ?
Pour les curieux, à voir d'autres pétitions:
http://www.lapetition.be/
Cordialement,
Jean Claude
Faut-il renvoyer les pétitions signées avant le 31 mars ?
Pour les curieux, à voir d'autres pétitions:
http://www.lapetition.be/
Cordialement,
Jean Claude
Dernière modification par JCC60 le 25 mars 2009 07:56, modifié 1 fois.
Achetez un Stradivarius ne fera pas de vous un bon concertiste, achetez un chien truffier de trois mois pour sa génétique ou sa lignée, ne fera pas de vous un bon rabassier.
Bonjour à tous
Voici un nouvel article récent (septembre 2008) publié par des chercheurs espagnols et italiens qui apporte de l'eau à notre moulin et qui démontre une fois de plus la dangerosité des truffes chinoises et leur potentiel invasif :
Titre : "New data on ectomycorrhizae and soils of the Chinese truffles Tuber pseudoexcavatum and Tuber indicum, and their impact on truffle cultivation"
Auteurs : Luis Garcia-Montero, Gabrielle Di Massimo, José Manjon and Antonio Garcia-Abril
Revue : Mycorrhiza, vol. 19, p.7-14 (2008)
Dans cet article, on peut notamment lire (traduction perso) :
- T. indicum n’est pas la seule truffe de Chine à envahir le marché européen. En fait, une grande partie des truffes de Chine exportées vers l’Europe correspondent à deux autres espèces : T. sinense et T. pseudoexcavatum. Et ces espèces de truffes (indicum, sinense et pseudoexcavatum) ont toutes les trois une morphologie très similaire à celle de T. melanosporum. Donc on peut aisément les confondre aussi bien au niveau de l’aspect général que des mycorhises.
- En Chine, les deux espèces T. sinense et T. pseudoexcavatum se récoltent dans des sols calcaires à haut pH. Par contre, T. indicum est récolté dans une très grande variété de sols : pH variant entre 5.5 et 8.5, sols riches en matière organique avec C/N élevé, sols dépourvus de carbonate de calcium, plateaux calcaires (parfois jusqu’à 2000 à 3000 m d’altitude), … T. indicum est donc une espèce très « plastique » capable de s’adapter à un grand nombre de sols et d’écosystèmes différents. En Chine on trouve souvent T. indicum dans des bois de pins ou sous des chênes (essences asiatiques).
- Les mycorhises et le mycélium de T. indicum et T. pseudoexcavatum ont une morphologie quasi-similaire à celle de T. melanosporum au point qu’il est extrêmement compliqué de les différencier. Par exemple, les ramifications à angles droits, les manteaux en puzzle, …qui étaient jusqu’ici considérés comme des caractéristiques propres à T. melanosporum ne sont plus des paramètres sûrs pour savoir si on est vraiment en présence de T. melanosporum. Il paraît donc absolument nécessaire de mettre en place de nouveaux protocoles de contrôle des plants mycorhisés basés sur une analyse génétique en plus de l’analyse morphologique.
En fait, le but du travail de ces chercheurs espagnols était de tester la capacité des deux truffes de Chine T. indicum et T. pseudoexcavatum à mycorhiser de jeunes chênes verts espagnols dans des conditions de sols correspondantes à celles de T. melanosporum. Ils ont donc fait germer des glands de chênes verts dans un substrat (préalablement stérilisé à 120°C pendant 4h en autoclave) constitué de terre de truffières productrices de mélano mélangée à de la perlite et de la vermiculite. Chaque godet de 1 litre contenant ce substrat a reçu un gland plus 2g de broyat de truffe chinoise. Résultat : ça a super bien marché !! Les spores de T. indicum ont une très grande capacité de germination. Trois mois après l’inoculation, on trouve un mycélium abondant dans les godets ainsi que de très nombreuses mycorhises sur les racines des jeunes plants. Les chinoises T. indicum et T. pseudoexcavatum ont donc démontré une très grande capacité à mycorhiser le chêne vert européen dans des conditions de sols identiques à celles de T. mélanosporum. Les conclusions de ce travail pour le chêne vert sont également valables pour les chênes pubescents et cerris. Autrement dit, les 3 principales essences productrices de T. melanosporum sont très réceptives à la mycorhisation par les chinoises. Et comme T. indicum et T. pseudoexcavatum s’adaptent très bien aux sols calcaires, il y a un réel danger de voir les truffes chinoises se répandre dans les écosystèmes de T. melanosporum.
On ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu …
A+
Voici un nouvel article récent (septembre 2008) publié par des chercheurs espagnols et italiens qui apporte de l'eau à notre moulin et qui démontre une fois de plus la dangerosité des truffes chinoises et leur potentiel invasif :
Titre : "New data on ectomycorrhizae and soils of the Chinese truffles Tuber pseudoexcavatum and Tuber indicum, and their impact on truffle cultivation"
Auteurs : Luis Garcia-Montero, Gabrielle Di Massimo, José Manjon and Antonio Garcia-Abril
Revue : Mycorrhiza, vol. 19, p.7-14 (2008)
Dans cet article, on peut notamment lire (traduction perso) :
- T. indicum n’est pas la seule truffe de Chine à envahir le marché européen. En fait, une grande partie des truffes de Chine exportées vers l’Europe correspondent à deux autres espèces : T. sinense et T. pseudoexcavatum. Et ces espèces de truffes (indicum, sinense et pseudoexcavatum) ont toutes les trois une morphologie très similaire à celle de T. melanosporum. Donc on peut aisément les confondre aussi bien au niveau de l’aspect général que des mycorhises.
- En Chine, les deux espèces T. sinense et T. pseudoexcavatum se récoltent dans des sols calcaires à haut pH. Par contre, T. indicum est récolté dans une très grande variété de sols : pH variant entre 5.5 et 8.5, sols riches en matière organique avec C/N élevé, sols dépourvus de carbonate de calcium, plateaux calcaires (parfois jusqu’à 2000 à 3000 m d’altitude), … T. indicum est donc une espèce très « plastique » capable de s’adapter à un grand nombre de sols et d’écosystèmes différents. En Chine on trouve souvent T. indicum dans des bois de pins ou sous des chênes (essences asiatiques).
- Les mycorhises et le mycélium de T. indicum et T. pseudoexcavatum ont une morphologie quasi-similaire à celle de T. melanosporum au point qu’il est extrêmement compliqué de les différencier. Par exemple, les ramifications à angles droits, les manteaux en puzzle, …qui étaient jusqu’ici considérés comme des caractéristiques propres à T. melanosporum ne sont plus des paramètres sûrs pour savoir si on est vraiment en présence de T. melanosporum. Il paraît donc absolument nécessaire de mettre en place de nouveaux protocoles de contrôle des plants mycorhisés basés sur une analyse génétique en plus de l’analyse morphologique.
En fait, le but du travail de ces chercheurs espagnols était de tester la capacité des deux truffes de Chine T. indicum et T. pseudoexcavatum à mycorhiser de jeunes chênes verts espagnols dans des conditions de sols correspondantes à celles de T. melanosporum. Ils ont donc fait germer des glands de chênes verts dans un substrat (préalablement stérilisé à 120°C pendant 4h en autoclave) constitué de terre de truffières productrices de mélano mélangée à de la perlite et de la vermiculite. Chaque godet de 1 litre contenant ce substrat a reçu un gland plus 2g de broyat de truffe chinoise. Résultat : ça a super bien marché !! Les spores de T. indicum ont une très grande capacité de germination. Trois mois après l’inoculation, on trouve un mycélium abondant dans les godets ainsi que de très nombreuses mycorhises sur les racines des jeunes plants. Les chinoises T. indicum et T. pseudoexcavatum ont donc démontré une très grande capacité à mycorhiser le chêne vert européen dans des conditions de sols identiques à celles de T. mélanosporum. Les conclusions de ce travail pour le chêne vert sont également valables pour les chênes pubescents et cerris. Autrement dit, les 3 principales essences productrices de T. melanosporum sont très réceptives à la mycorhisation par les chinoises. Et comme T. indicum et T. pseudoexcavatum s’adaptent très bien aux sols calcaires, il y a un réel danger de voir les truffes chinoises se répandre dans les écosystèmes de T. melanosporum.
On ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenu …
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Je viens d'adresser le texte a Jean Charles Savignac.
La commission chargée de la réécriture de la norme devrait débuter ses réunions très prochainement. Je reste dans l'attente de véritables prises de décisions, car je sens tous ces gens très peureux de déplaire et/ ou de prendre les bonnes décisions. Il est donc important que lors de vos réunions de fédérations régionales truffes, la lutte contre les chinoises soient absolument relayées . C'est l'ensemble des fédérations régionales qui discute de cette norme avec les autres acteurs de la filière bien sûr.
A bientôt
Eric
La commission chargée de la réécriture de la norme devrait débuter ses réunions très prochainement. Je reste dans l'attente de véritables prises de décisions, car je sens tous ces gens très peureux de déplaire et/ ou de prendre les bonnes décisions. Il est donc important que lors de vos réunions de fédérations régionales truffes, la lutte contre les chinoises soient absolument relayées . C'est l'ensemble des fédérations régionales qui discute de cette norme avec les autres acteurs de la filière bien sûr.
A bientôt
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He bien non, le président de la fédé n'était pas au courant ainsi que les techniciens que j'ai contacté...Comme quoi, tout est fortement cloisonné. C'est pour celà que des congrès sont importants car ils permettent les échangent ; En attendant c'est donc à nous de leur diffuser les informations pour notre cause.
Merci encore phil
Eric
Merci encore phil
Eric
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filipe
En demandant de signer cette pétition, se qui ressort, des non-trufficulteurs, c'est que nous sommes une espèce d'agriculteur qui faisons que se plaindre et au prix ou nous vendons la mélano on devrait presque avoir honte de faire signer cette pétition et que la chinoise remet un peu les choses en place . Je crois que les non-initiés ne comprennent pas bien notre démarche et ne voient que l'aspect financier et ne voient pas l'aspect invasif de l'indicum . Pour arriver à faire comprendre le sens de notre démarche nous avons du boulot .
C'est ce que j'ai ressenti et entendu en promenant ma pétition .
filipe
C'est ce que j'ai ressenti et entendu en promenant ma pétition .
filipe