Magnatum
Modérateurs : phil, uncinat55, jacques 37, galistruffe
Ou je l'ai vu, elle était en bordure de fossé à 50 cm en desous de la surface , dans des couches de 50cm de hauteur. c'est la que je l'ai prélevée.truffalou a écrit :Bsr uncinat55, bravo d'avoir conservé cette marne qui est très friable et casse à la main je ne me trompe pas, et merci pour la photo, oui c'est pas gagné pour moi, encore une question sur la position ou elle se trouve dans la hauteur du sol ou en sous-sol ou un peu partout.
dommage je n'ai pas assez pris de photos et je le regrette!!! ( 400 photos en 10 jours ,et on en encore oublié les principales )
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non non , les bonnes années a magnatum comme cele la il pleu toutes les semaines de mai a mi aout , la deuxieme régle est la pente des terrains qui est obligatoire pour permetre l écoulement de l eau exédentaire .en roumanie ou la magnatum est présente , la pente est moins evidente mais la production tres faible alors que la pluviométrie est identique a celle du centre de l italie . jerome
B j à tous
LA TRUFFE BLANCHE
Tuber Magnatum Pico
La truffe blanche , nom scientifique TUBER MAGNATUM PICO : Considérée la truffe par excellence car de grande importance commerciale. Elle est également connue comme Truffe d'Alba ou du Piémont car elle fructifie abondamment dans cette région surtout, mais on la trouve aussi, bien qu'en moindre quantité, dans certaines zones de l'Italie centrale ainsi que dans le sud de la France. C'est Alba qui lui a donné son nom, mais elle est présente dans tout le Monferrato, le Langhe e Roero et une partie des collines turinoises.
Elle est d'aspect globuleux et de nombreuses fossettes sur le péridium qui la rendent irrégulière. La surface est lisse et légèrement veloutée. Sa couleur varie de l'ocre pâle au beige foncé jusqu'au verdâtre. Sa chair ou gléba est unique, d'un blanc et jaune grisâtre aux fines veines blanches. Son parfum agréablement aromatique mais différent de celui des autres truffes la distingue de toutes les autres. Elle vit en symbiose avec les chênes, les tilleuls, les peupliers et les saules et elle ne cohabite que rarement avec d'autres truffes. La truffe blanche, pour naître et se développer, a besoin de conditions particulières soit en ce qui concerne le terrain soit en ce qui concerne le climat : le sol doit être souple et humide pendant la majeure partie de l'année, riche en calcium et une bonne aération. Tous les sols ne présentent évidemment pas ces caractéristiques d'habitat et c'est la raison pour laquelle, justement, la truffe blanche est un fruit aussi rare que recherché. La récolte va de septembre à décembre.
SITES ET HABITAT DE LA TRUFFE BLANCHE
Puisque le matériau qui compose le sol doit être riche en calcium et que le microclimat doit être frais et humide même en été, la truffe blanche pousse là où les agents dynamiques recréent chaque année une couche souple et poreuse que le champignon peut facilement coloniser et qui permet une bonne aération. La rencontre de tels facteurs n'est pas si fréquente et, de plus, il est indispensable que le maintien de ces conditions soit synchronisé avec le cycle annuel du champignon. Dans le milieu des roches du Roero (zone limitrophe des Langhe qui sont plus connues), par exemple, la couche souple et poreuse renaît chaque années des pluies d'automne. Celles-ci provoquent de petites et rapides inondations des cours d'eau au fond de la vallée et la terre qui est transportée par les eaux est déposé rapidement donc de façon désordonnée le long des berges créant ainsi des structures de sol à porosité importante. Au printemps qui suit cette même couche complètement privée de végétation, riche en gros pores et en communications avec l'extérieur est rapidement colonisée par le nouvelles racines mycorhizées puis par le mycélium. En présence de conditions climatiques estivales assez favorables pour maintenir le mycélium du champignon vivant et le plus grand nombre possible de primordium fructifères, en automne la production de truffes blanches sera bonne. Il faut que ce cycle se renouvelle chaque année car le terrain a tendance a redevenir compact, à perdre les pores par remplissage des vides, l'eau transportant du matériel fin vers l'intérieur, à cause de l'effet de la pluie battante et enfin parce que les racines des différentes herbes qui coloniseront le terrain par la suite asphyxient le terrain. En généralisant les milieux propices à la truffe blanche dérivent d'une forte dynamique morphologique dans un habitat calcaire et grâce à un climat tempéré pluvieux aux étés frais et humides. Il est possible de trouver des truffières naturelles le long des pentes aux petits éboulements superficiels (dynamique de versant dans les zones de San Miniato et le long de tout l'Apennin de l'Emilie jusqu'aux régions plus élevées du sud. A ceci vient s'ajouter parfois l'alternance de gel et dégel qui recrée chaque année une couche poreuse suffisante au développement de la truffe (dynamique climatique des zones du Mugello e du Montefeltro). En d'autres cas c'est le fait de travaux faits par l'homme sur la terre à petite profondeur sur sols formés par des matériaux stables qui ne perdent pas leur porosité et résistent mieux que d'autres à l'effet de la pluie, comme c'est le cas des marnes calcaires dans les zones de Acqualagna et du Piémont. A première vue les différents habitats de la truffe blanche peuvent apparaître diversifiés mais en fait ils sont spécifiques et semblables si on les examine dans l'optique de la truffe. Puisqu'il s'agit d'un champignon hypogé aux exigences biologiques rigides, c'est l'habitat pédologique qui doit être évalué dans son ensemble. Des zones apparemment différentes mais qui ont en commun les trois fondamentales conditions liées au sol, et en présence de plantes bien mycorhizées, sont élues par la truffe pour sa reproduction.
A+
LA TRUFFE BLANCHE
Tuber Magnatum Pico
La truffe blanche , nom scientifique TUBER MAGNATUM PICO : Considérée la truffe par excellence car de grande importance commerciale. Elle est également connue comme Truffe d'Alba ou du Piémont car elle fructifie abondamment dans cette région surtout, mais on la trouve aussi, bien qu'en moindre quantité, dans certaines zones de l'Italie centrale ainsi que dans le sud de la France. C'est Alba qui lui a donné son nom, mais elle est présente dans tout le Monferrato, le Langhe e Roero et une partie des collines turinoises.
Elle est d'aspect globuleux et de nombreuses fossettes sur le péridium qui la rendent irrégulière. La surface est lisse et légèrement veloutée. Sa couleur varie de l'ocre pâle au beige foncé jusqu'au verdâtre. Sa chair ou gléba est unique, d'un blanc et jaune grisâtre aux fines veines blanches. Son parfum agréablement aromatique mais différent de celui des autres truffes la distingue de toutes les autres. Elle vit en symbiose avec les chênes, les tilleuls, les peupliers et les saules et elle ne cohabite que rarement avec d'autres truffes. La truffe blanche, pour naître et se développer, a besoin de conditions particulières soit en ce qui concerne le terrain soit en ce qui concerne le climat : le sol doit être souple et humide pendant la majeure partie de l'année, riche en calcium et une bonne aération. Tous les sols ne présentent évidemment pas ces caractéristiques d'habitat et c'est la raison pour laquelle, justement, la truffe blanche est un fruit aussi rare que recherché. La récolte va de septembre à décembre.
SITES ET HABITAT DE LA TRUFFE BLANCHE
Puisque le matériau qui compose le sol doit être riche en calcium et que le microclimat doit être frais et humide même en été, la truffe blanche pousse là où les agents dynamiques recréent chaque année une couche souple et poreuse que le champignon peut facilement coloniser et qui permet une bonne aération. La rencontre de tels facteurs n'est pas si fréquente et, de plus, il est indispensable que le maintien de ces conditions soit synchronisé avec le cycle annuel du champignon. Dans le milieu des roches du Roero (zone limitrophe des Langhe qui sont plus connues), par exemple, la couche souple et poreuse renaît chaque années des pluies d'automne. Celles-ci provoquent de petites et rapides inondations des cours d'eau au fond de la vallée et la terre qui est transportée par les eaux est déposé rapidement donc de façon désordonnée le long des berges créant ainsi des structures de sol à porosité importante. Au printemps qui suit cette même couche complètement privée de végétation, riche en gros pores et en communications avec l'extérieur est rapidement colonisée par le nouvelles racines mycorhizées puis par le mycélium. En présence de conditions climatiques estivales assez favorables pour maintenir le mycélium du champignon vivant et le plus grand nombre possible de primordium fructifères, en automne la production de truffes blanches sera bonne. Il faut que ce cycle se renouvelle chaque année car le terrain a tendance a redevenir compact, à perdre les pores par remplissage des vides, l'eau transportant du matériel fin vers l'intérieur, à cause de l'effet de la pluie battante et enfin parce que les racines des différentes herbes qui coloniseront le terrain par la suite asphyxient le terrain. En généralisant les milieux propices à la truffe blanche dérivent d'une forte dynamique morphologique dans un habitat calcaire et grâce à un climat tempéré pluvieux aux étés frais et humides. Il est possible de trouver des truffières naturelles le long des pentes aux petits éboulements superficiels (dynamique de versant dans les zones de San Miniato et le long de tout l'Apennin de l'Emilie jusqu'aux régions plus élevées du sud. A ceci vient s'ajouter parfois l'alternance de gel et dégel qui recrée chaque année une couche poreuse suffisante au développement de la truffe (dynamique climatique des zones du Mugello e du Montefeltro). En d'autres cas c'est le fait de travaux faits par l'homme sur la terre à petite profondeur sur sols formés par des matériaux stables qui ne perdent pas leur porosité et résistent mieux que d'autres à l'effet de la pluie, comme c'est le cas des marnes calcaires dans les zones de Acqualagna et du Piémont. A première vue les différents habitats de la truffe blanche peuvent apparaître diversifiés mais en fait ils sont spécifiques et semblables si on les examine dans l'optique de la truffe. Puisqu'il s'agit d'un champignon hypogé aux exigences biologiques rigides, c'est l'habitat pédologique qui doit être évalué dans son ensemble. Des zones apparemment différentes mais qui ont en commun les trois fondamentales conditions liées au sol, et en présence de plantes bien mycorhizées, sont élues par la truffe pour sa reproduction.
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alba pour la blanche c est comme le perigord pour la noire , ont en parle beaucoup mais en fait on en a jamais vue beaucoup .on connait quelqu un qui connait un autre qui aurais entendue dire par son cousin qu a l époque les quantitées etaient enorme mais bon .
les meilleures régions de la blanche sont abbruzzi et marche , puis peu etre molise .jerome
les meilleures régions de la blanche sont abbruzzi et marche , puis peu etre molise .jerome
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J'ai eu la chance d'en goutter une cette année (commandée à mon courtier)... surprenant autant par son "morphotype" que par l'odeur et le gout...
l'an prochain je remets le couvert....hihihi.... si ca reste abordable...
Celle ci 40€ pour 31 gr....ca m'a paru correct, même si je connais pas les cours....
@ +
Antonin
l'an prochain je remets le couvert....hihihi.... si ca reste abordable...
Celle ci 40€ pour 31 gr....ca m'a paru correct, même si je connais pas les cours....
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Antonin
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Re: Magnatum
Bonjour à vous tous
Je rebondis au post de Joel :
Maintenant il va falloir vérifier cette annonce et là, c'est sans doute un autre problème ....
Je rebondis au post de Joel :
Si cela se révélait exact ce serait une petite bombe dans notre milieu.Aujourd'hui j'en ai apris une bonne, il y a Ayme truffe qui commercialise de la magnatum française !!!! c'est un client qui me l'a certifié et qui en a acheté.... j'ai vu, mais comme je ne connais pas cette truffe ça pouvait aussi bien être autre chose....
En tout cas l'argument c'est: "découverte récente qui confirme que Mr Chevalier avait raison, il est probable qu'il soit possible de trouver de la magnatum en France".... pas mal non !!!!
Après ça va expliquer quelque chose toi !!!
Joel
Maintenant il va falloir vérifier cette annonce et là, c'est sans doute un autre problème ....
Jacques 37
Re: Magnatum
hier j'ai decouvert qu'autour de trois plans soit disant magnatum il y avait un cercle d'helvelle lacustre, et un avait en plus un cercle de scleroderme. Jai brulé tous ça au desherbeur thermique histoire de pas avoir trop de spore qui se repende ailleurs. Super la mycho
jacky, jacky,ta 4l,ta 4l, jacky, jacky, ta 4l elle est pourrie
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Re: Magnatum
Bonjour à tous,
Confirmation ce jour par Gérard CHEVALIER que les 14 truffes sont bien de la tuber Magnatum.
La nouvelle a été annoncé par lui même à M Gilberto BRAGATO de l'Université de Gorizia, Joseph RIOUSSET....
Monsieur CHEVALIER gerera scientifiquement cette découverte exceptionelle auquel contribu activement Gilles AYME.
Il devrait y avoir très vite d'autres nouvelles dans les médias sous peu.
Bonne soirée.
Chaddiot0784
Confirmation ce jour par Gérard CHEVALIER que les 14 truffes sont bien de la tuber Magnatum.
La nouvelle a été annoncé par lui même à M Gilberto BRAGATO de l'Université de Gorizia, Joseph RIOUSSET....
Monsieur CHEVALIER gerera scientifiquement cette découverte exceptionelle auquel contribu activement Gilles AYME.
Il devrait y avoir très vite d'autres nouvelles dans les médias sous peu.
Bonne soirée.
Chaddiot0784
Re: Magnatum
Bonsoir CHADDIOT0784CHADDIOT0784 a écrit :Bonjour à tous,
Confirmation ce jour par Gérard CHEVALIER que les 14 truffes sont bien de la tuber Magnatum.
La nouvelle a été annoncé par lui même à M Gilberto BRAGATO de l'Université de Gorizia, Joseph RIOUSSET....
Monsieur CHEVALIER gerera scientifiquement cette découverte exceptionelle auquel contribu activement Gilles AYME.
Il devrait y avoir très vite d'autres nouvelles dans les médias sous peu.
Bonne soirée.
Chaddiot0784
Pourrait on avoir plus d'information ?
S'agit il de Tuber Magnatum trouvés en France ???