J Gravier a écrit :la nature fait très bien les choses et bien mieux que nous, la production est irrégulière mais elle peut être très conséquente........ tout ce que nous faisons sur nos arbres c'est juste pour compenser les effets de l'irrigation tout en essayant d'améliorer un peu les choses...
Bonjour à tous.
Justement je me posais la question du coup de l'utilité de prériodes de sécheresse plus ou moins longues : en effet, si de façon artificielle, le séchage permet de libérer les spores et faciliter ainsi leur germination, on peut envisager qu'en complément du travail des micro-organismes, ce soient les périodes de sécheresse qui jouent ce rôle ... du coup je me demandais à quelle (s) époque (s) il serait possible d'aménager des périodes de sécheresse ??
Tant que la plantation est jeune ça ne me semble pas poser de problèmes on ensemence en périphérie des arbres et on arrose au pied des arbres quand c'est nécessaire de sorte que le racinaire lorsqu'il entre dans la zone ensemencée, celle-ci a déjà été soumise à des alternances de sécheresse et d'humidité .... Mais ensuite en production ..... A part jouer avec les méthodes de paillage.... ça peut aussi faire réfléchir sur les méthodes d'irrigation. On peut envisager qu'avec une irrigation trop poussée on bloque le processus de germination, d'où l'utilité ensuite de procéder à des apports suivant les protocoles que vous développez plus haut.
Pensez vous que les opérations de congélation-décongélation favoriseraient des bactéries succeptibles d'attaquer les asques et de libérer les spores ou est ce seulement mécanique dû à la dilatation ?
Personnellement, je désinfecte toutes les truffes à la première décongélation donc j'opterai plutôt sur l'action mécanique due à la dilatation provoquer par la succession de congélation décongélation avis personnel
pierre
A tous
question :
est - ce que le séchage produirait un stress qui entrainerait la germination des spores plus rapidement ?
ou réveillerait la dormance ?
je n'ai jamais expérimenté pour l'instant mais je vais le tenter cette année .....
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
l effet principal du séchage ou de la congélation est aussi de remettre les compteur a zéro en ce qui concerne le développement des bactéries et saprophite .mais bon le principal est d amener de la truffe , un peu d immature, un peu de bien mure , un peu chaque année et de bien travailler ses arbres ce qui fait bien plus transpirer
jerome
je me posais une question concernant les pièges, comment peut on faire des pièges si le résultat mais 2 ans a arrivé, et que l'on travail le brulé, on détruit forcément les pièges de l'année précédente ???
bonjour,
une autre question :
dans le but d avoir du broyat bien fin sans trop couper de spores, quelqu un a t il essayé de faire un broyage sommaire, puis de le reduire en purée au rouleau a patisserie, puis sechage ou congelation; ou les deux
trufou
est - ce que le séchage produirait un stress qui entrainerait la germination des spores plus rapidement ?
ou réveillerait la dormance ?
Ta question est intéressante mais pour le moment on cherche à libérer les spores des asques. Rares sont ceux qui ont la maîtrise technique pour travailler sur le pouvoir germinatif des spores.
Mais entre les cycles de congélation / décongélation et les cycles déshydratation / hydratation, on va bien trouver comment obtenir une solution de spores 100% libres.
sergio a écrit :je me posais une question concernant les pièges, comment peut on faire des pièges si le résultat mais 2 ans a arrivé, et que l'on travail le brulé, on détruit forcément les pièges de l'année précédente ???
Piège ou travail complet du sol ne sont pas bien compatibles en effet, il faut choisir sa méthode
Le travail complet est comme un gros piège tout entier autour de l'arbre, donc je dirais que c'est mieux quand on peut le faire. Mais le choix final de l'un ou l'autre dépend des objectifs que l'on a, des outils à sa disposition, de l'environnement aussi (irrigation oui/non , type de sol ...).
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
bravo truffadou pour l utilisation du microscope,
encore une photo qui montre l utilité du systeme.
quelqu un a t il essayé de faire de la paté au rouleau a patisserie comme je l ai deja demandé ?
au moulin et autre mixeur, il faut insister un moment , ca doit eclater plein de spores, ce pourrait etre une alternative simple avant le sechage..
trufou
Truffou
je pense que plus on fait fin mieux c'est ...
vu que l'azote favorise la fructification dans le sol à un certain stade, l'injection dans l'eau du mixer peut être que cela favorisera l'éclatement des spores ou l'emploi d' acides aminés ?????
une voie à développer
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Le résultat a l'air bien, la plupart des spores sont libres, sans asque.
Il est possible que la vermiculite participe à la libération des spores par son pouvoir dessiccateur.
Michel.
Edit:
A propos de microscope, quel matériel utilisez-vous (marque, caractéristiques)?
Beau boulot Truffalou, il traîne encore quelques asques mais la plupart des spores sont libres.
Photo prise ce matin de ma poudre séchée et réhydratée plusieurs fois. Les asques ne sont pas revenues même si les spores sont encore groupées au sein des morceaux.
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Un petit coup de mixer et hop, une jolie solution de spores libres.
Fred
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
