Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
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- OLIVE81
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour,
Dans l'excès d'humidité que nous subissons ces temps-ci, difficile d'avoir une bonne vision des arbres qui brûlent et des autres.... pour autant certaines observations laissent peu de place au doute.
Un premier exemple avec ces deux cistes voisins plantés en décembre 2015. Même traitement pour les deux.
ça ressort pas trop sur la photo mais sur celui qui est supposé brûler, toutes les herbes de la périphérie sont mal en point. Etonnant non pour un si petit arbre. A noter que sur les 5 de même provenance, plantés en même temps dans les mêmes conditions, celui là est le plus développé.
Olive
Dans l'excès d'humidité que nous subissons ces temps-ci, difficile d'avoir une bonne vision des arbres qui brûlent et des autres.... pour autant certaines observations laissent peu de place au doute.
Un premier exemple avec ces deux cistes voisins plantés en décembre 2015. Même traitement pour les deux.
ça ressort pas trop sur la photo mais sur celui qui est supposé brûler, toutes les herbes de la périphérie sont mal en point. Etonnant non pour un si petit arbre. A noter que sur les 5 de même provenance, plantés en même temps dans les mêmes conditions, celui là est le plus développé.
Olive
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
... On fait bien la différence entre les arbres où l'herbe est revenue et les autres...
Ici le cas sur deux bosquets d'arbres plantés en novembre 2013. là encore il y a une différence de développement certaine entre les arbres qui sont supposés brûler et les autres.
Olive
Ici le cas sur deux bosquets d'arbres plantés en novembre 2013. là encore il y a une différence de développement certaine entre les arbres qui sont supposés brûler et les autres.
Olive
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
...
Avec la pression des adventices que nous subissons cette année, je considère que là où l'herbe n'est pas revenue depuis le dernier désherbage, c'est plutôt bon signe...
Vous me direz ce que vous en pensez !
Olive
Avec la pression des adventices que nous subissons cette année, je considère que là où l'herbe n'est pas revenue depuis le dernier désherbage, c'est plutôt bon signe...
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour
Intéressantes Olive tes photos car elles illustrent bien la réalité du terrain à savoir les différences qui se créent à partir de conditions dites semblables au départ .Ces plants où les adventices souffrent sont-ils déjà producteurs ? Je pense que non mais il sera instructif de voir si la production s'enclenchera rapidement sur ces plants prometteurs .
Merci encore pour tes apports techniques .
Bernard
Intéressantes Olive tes photos car elles illustrent bien la réalité du terrain à savoir les différences qui se créent à partir de conditions dites semblables au départ .Ces plants où les adventices souffrent sont-ils déjà producteurs ? Je pense que non mais il sera instructif de voir si la production s'enclenchera rapidement sur ces plants prometteurs .
Merci encore pour tes apports techniques .
Bernard
Ne craigniez pas d'être lents , craignez seulement d'être à l'arrêt !
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour Olive,
Ça brûle donc c'est mieux que si t'avais de l'herbe partout
Pour ceux qui ont l'herbe étaient t'ils comme ça l'année dernière ou le bruler s'éteint ?
Ça brûle donc c'est mieux que si t'avais de l'herbe partout
Pour ceux qui ont l'herbe étaient t'ils comme ça l'année dernière ou le bruler s'éteint ?
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
si le brûlé s'éteint c'est qu'il n'y pas que des lumières
l'homme jeune va beaucoup plus vite que l'homme agé, mais l'homme agé connait le chemin !
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Non non ce sont des arbres qui n'ont pas démarré. En fait tout a été désherbé au moins une fois cette année, sauf les quelques arbres qui sont pelés ça représente une quarantaine au total sur 220 de 2 à 5 ans.... globalement donc la mécanique ne semble pas enrayée pour l'instant.... mais avec ce temps pourri je suis inquiet voilà tout.
LeForestier : le premier noisetier est producteur. pour les autres le ciste à 2 ans le pin, le tilleul et le chêne 4 ans.
Olive
LeForestier : le premier noisetier est producteur. pour les autres le ciste à 2 ans le pin, le tilleul et le chêne 4 ans.
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Au niveau des brulés n'avez vous pas de problèmes avec la croute chez moi au moins 4 cm
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour,
Des champis autres et micro-organismes associés, peuvent dominer avec ces pluies? (coulemelle par ex chez moi sous un cp);
La terre où ça brûle devrait être très légère? très aérée?
Ton sol est travaillé souvent?
Le ciste qui paraît "déplumé" me semble brûler mélano, par rapport aux autres?
Sympa les photos!
Oui Rabase, la croûte peut se former (pas longtemps chez moi!); les orages fréquents pour l'instant l'on fait disparaître et regonfler la terre! (Bénéfique ces changements )
JJR24
Des champis autres et micro-organismes associés, peuvent dominer avec ces pluies? (coulemelle par ex chez moi sous un cp);
La terre où ça brûle devrait être très légère? très aérée?
Ton sol est travaillé souvent?
Le ciste qui paraît "déplumé" me semble brûler mélano, par rapport aux autres?
Sympa les photos!
Oui Rabase, la croûte peut se former (pas longtemps chez moi!); les orages fréquents pour l'instant l'on fait disparaître et regonfler la terre! (Bénéfique ces changements )
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour,
Oui la terre est légère et aérée, enfin plus que partout ailleurs, maintenant comme c'est travaillé, ça ne peut pas en être autrement.
Ce ciste est étonnant. Si c'est réellement un brûlé c'est la première fois que j'ai un débordement aussi fulgurant... je suis curieux de voir ce que ça va devenir quand le sol va se réchauffer et sécher... mais c'est pas pour de suite... pour l'instant pour changer ... il pleut
Olive
Oui la terre est légère et aérée, enfin plus que partout ailleurs, maintenant comme c'est travaillé, ça ne peut pas en être autrement.
Ce ciste est étonnant. Si c'est réellement un brûlé c'est la première fois que j'ai un débordement aussi fulgurant... je suis curieux de voir ce que ça va devenir quand le sol va se réchauffer et sécher... mais c'est pas pour de suite... pour l'instant pour changer ... il pleut
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Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Bonjour à tous,
J'aimerai parler de la dynamique du mycélium dans les brûlés et remettre en question la théorie du "10-20cm de colonisation par an". Il a été observé au labo que le mycélium cultivé en boites de pétri se développe lentement. C'est "ce qu'il se dit" à propos des pépiniéristes qui mycorhizent avec la méthode de bouturage.
Je pense que certes les conditions in vitro évitent la concurrence et les êtres vivants qui le consomment etc Mais d'un autre côté l'association avec un arbre de 5m3 de feuillage représente un flux énorme de carbone, et autre, en peu de temps. Pour moi, ça n'a rien à voir avec un milieu de culture in-vitro, et la vitesse de développement du mycélium "au champs" doit être sous-estimée.
La preuve, les captures d'écran d'Olive sur ses scanners + ceux de l'INRA. En quelques jours, le mycélium de champignon envie l'espace lorsque les conditions sont favorables. Un brûlé qui se forme en automne, ne serait-il pas le résultat du mycélium en seulement quelques jours ?
Pour ceux qui lisent les dernières publications, les chercheurs écrivent qu'il y a un turn over chaque année des génotypes mères, sauf exceptions, donc la théorie de dire que le mycélium se développe lentement parait erronée, car chaque année c'est un différent qui recolonise le milieu depuis l'origine (mycorhize) et qui réussi à prendre le dessus sur les autres. De plus on peut retrouver le génotype mère à plusieurs mètres de l'arbre "d'origine".
Alors qu'en pensez-vous ?
J'aimerai parler de la dynamique du mycélium dans les brûlés et remettre en question la théorie du "10-20cm de colonisation par an". Il a été observé au labo que le mycélium cultivé en boites de pétri se développe lentement. C'est "ce qu'il se dit" à propos des pépiniéristes qui mycorhizent avec la méthode de bouturage.
Je pense que certes les conditions in vitro évitent la concurrence et les êtres vivants qui le consomment etc Mais d'un autre côté l'association avec un arbre de 5m3 de feuillage représente un flux énorme de carbone, et autre, en peu de temps. Pour moi, ça n'a rien à voir avec un milieu de culture in-vitro, et la vitesse de développement du mycélium "au champs" doit être sous-estimée.
La preuve, les captures d'écran d'Olive sur ses scanners + ceux de l'INRA. En quelques jours, le mycélium de champignon envie l'espace lorsque les conditions sont favorables. Un brûlé qui se forme en automne, ne serait-il pas le résultat du mycélium en seulement quelques jours ?
Pour ceux qui lisent les dernières publications, les chercheurs écrivent qu'il y a un turn over chaque année des génotypes mères, sauf exceptions, donc la théorie de dire que le mycélium se développe lentement parait erronée, car chaque année c'est un différent qui recolonise le milieu depuis l'origine (mycorhize) et qui réussi à prendre le dessus sur les autres. De plus on peut retrouver le génotype mère à plusieurs mètres de l'arbre "d'origine".
Alors qu'en pensez-vous ?
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Quand je vois chez un collègue qui cultive de la morille en serre, le mycélium colonise une surface de plusieurs m² en quelques jours voire semaines.
J'aimerai remettre en question les ordres de grandeurs de développement des Tuber.
D'après ce qui disent les personnes qui cultivent à la fois Brumale, Aestivum et Melano, chaque espèce à sa dynamique de développement, au temps X par rapport aux saisons, d'après leurs interventions culturales. Il est certains que les pratiques culturales jouent sur la vitesse de colonisation du mycélium.
J'aimerai remettre en question les ordres de grandeurs de développement des Tuber.
D'après ce qui disent les personnes qui cultivent à la fois Brumale, Aestivum et Melano, chaque espèce à sa dynamique de développement, au temps X par rapport aux saisons, d'après leurs interventions culturales. Il est certains que les pratiques culturales jouent sur la vitesse de colonisation du mycélium.
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Lemarnais ,ta dernière phrase ( les pratiques culturales ) je te dit Non ,c'est la Météo ( chaleurs ,pluies ,humidités ) qui font que : la colonisation du mycélium se fait .
Les pratiques culturales sont : apport ,tailles ,griffon ,etc etc .
pancho
Les pratiques culturales sont : apport ,tailles ,griffon ,etc etc .
pancho
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Je pense qu'il s'agit au départ d'une confusion entre vitesse de croissance du mycélium et expansion du brûlé sur un an.
Le mycélium peut pousser très vite (plusieurs centimètres par jour) sans que la croissance annuelle du brûlé ne dépasse 20 cm sur une année.
Fred
Le mycélium peut pousser très vite (plusieurs centimètres par jour) sans que la croissance annuelle du brûlé ne dépasse 20 cm sur une année.
Fred
Re: Le Brûlé : Apparition, dynamique et entretien.
Oui c'est juste melano.
Pancho, dans pratiques culturales j'entendais, travail du sol donc structure du sol compactée/aérée ce qui induit réchauffement du sol, humidité du sol... et irrigation qui ont des répercutions directes sur le milieu.
Par exemple, dans une étude de CulturTruf, un trufficulteur du Vaucluse qui travaille en "intensif" a un développement du mycélium et du racinaire (vu sur scanner) important. Alors qu'il est fort probable que son voisin qui laisse faire la nature a un arbre en "léthargie" car il souffre du manque d'eau et son sol est compacté par les phénomènes naturels.
(Celui qui travaille son sol aura un sol moins compacté le temps d'une saison, mais sur le long terme il l'aura déstructuré, mais c'est une autre question)
Pancho, dans pratiques culturales j'entendais, travail du sol donc structure du sol compactée/aérée ce qui induit réchauffement du sol, humidité du sol... et irrigation qui ont des répercutions directes sur le milieu.
Par exemple, dans une étude de CulturTruf, un trufficulteur du Vaucluse qui travaille en "intensif" a un développement du mycélium et du racinaire (vu sur scanner) important. Alors qu'il est fort probable que son voisin qui laisse faire la nature a un arbre en "léthargie" car il souffre du manque d'eau et son sol est compacté par les phénomènes naturels.
(Celui qui travaille son sol aura un sol moins compacté le temps d'une saison, mais sur le long terme il l'aura déstructuré, mais c'est une autre question)