Bio électronique et potentiel redox.
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Bio électronique et potentiel redox.
Bonjour,
En fouinant un peu sur le net, j'ai trouvé une formation sur le potentiel redox que je trouve très intéressante. Cela apporte un nouvel éclairage sur le fonctionnement du système sol/ plante/ micro-organismes.
https://m.youtube.com/playlist?list=PLo ... HNQZ9DXg89
Par contre, c'est du lourd à digérer. Du coup, on comprend mieux en le visionnant deux fois.
Fred
En fouinant un peu sur le net, j'ai trouvé une formation sur le potentiel redox que je trouve très intéressante. Cela apporte un nouvel éclairage sur le fonctionnement du système sol/ plante/ micro-organismes.
https://m.youtube.com/playlist?list=PLo ... HNQZ9DXg89
Par contre, c'est du lourd à digérer. Du coup, on comprend mieux en le visionnant deux fois.
Fred
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Bonjour à tous,
effectivement très interessant, perso je n'ai pas fini la série, donc patience.......
joel
effectivement très interessant, perso je n'ai pas fini la série, donc patience.......
joel
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Re: Bio électronique et potentiel redox.
Bonjour,
Merci Fred pour ce lien passionnant.
A travers le prisme du Redox, si le but de mélano est d'obtenir de son hôte le max de sucres issus de la photosynthèse, via la rhizosphère, il semblerait qu'elle soit bien maline la mélano.
Comme nous l'apprend le génial Olivier Husson lorsque un sol est oxydé, voire très oxydé, le végétal n'a de cesse que de corriger, compenser cet état, le ramener à une valeur adéquate pour sa pousse. Et il le fait grâce à l'envoi des produits de sa photosynthèse ( pouvant atteindre jusqu'à 80%) vers la rhizosphère qui va libérer dans le sol, des exsudats réducteurs. Plus le milieu sera oxydé plus la dépense de l'arbre sera grande, (en supposant que la cible Rédox favorable à la pousse de chêne ne soit pas un milieu très oxydé).
Il nous apprend aussi que sur sol nu, il n'y a pas plus oxydant que le soleil.
Elle se donne beaucoup de mal mélano pour produire un brûlé. Nous l'aidons bien avec nos pratiques, d'ailleurs ( travail du sol, aération).
La production max de produits issus de la photosynthèse se situe juste après l'apparition de nouveaux apex, au printemps notamment.
Résumons : mon sol est oxydé, l'arbre via ses exsudats va tenter de tamponner(par réduction) le milieu proche de ses racines. Pour y parvenir, il doit avoir une certaine capacité, un certain taux d'exsudats. Son pouvoir réducteur va créer un différentiel de Rédox dans le sol. Si ce delta, ce différentiel est conséquent, le message est clair, l'assurance'' presque' tout risque pour mélano. J'ai assez de potentiel pour subvenir à tes besoins vitaux.
Hypothèse : ce delta de Rédox pourrait il être le ou un des signaux favorables à la fructification ?
Probable que les mycos jouent un rôle dans ce signal (transmetteur, récepteur, émetteur ?).
Notre boulot de trufficulteur serait de favoriser l'apparition de ce delta, de le rendre chronique, pérenne. Mon arbre, pour être capable de réduire un sol oxydé, doit avoir un potentiel photosynthétique adéquate (attention à l'évapotranspiration trop importante qui ne permet pas la production de sucres).C'est un jeu de compensation. Par exemple sur des sols oxydés voire très oxydés, nous devons nous assurer par la taille, la production d'apex nouveaux que mon arbre est capable de créer un différentiel seuil. Certaines grosses truffes maîtrise la pratique avec succès. Au moment critique du pic de photosynthèse, mon sol doit être près, oxydé, travaillé dans la plupart des cas. La difficulté c'est la pérennité : par nos pratiques de travail du sol, de taille, nous rendons le sol plus oxydé, ou inversement trop réduit, par la taille nous pouvons perturber la photosynthèse....
Le Rédox nous permet de penser la trufficulture de façon dynamique, à court terme, sur une année, à moyen terme, décennie par exemple, et à long terme.
Le potentiel Redox est étroitement corrélé avec le Ph, la structure du sol, la MO, les micro organismes. Selon les sols, ils existent des faibles ou des fortes fluctuations du Redox. Connaître, comme nous le montre si bien Husson, les interactions entre tous ces paramètres par rapport au Rédox, pourrait peut être un outil intéressant pour la trufficulture, dans le but de maintenir la possibilité d'obtenir ce delta, en modifiant une teneur en MO, en augmentant, ou pas la vie bio etc etc ....
Il nous questionne sur la notion de qu"est ce qu'un bon sol truffier dans sa dynamique ?
J'aimerai bien poser quelques sondes dans l'horizon des racines d'u bon vieux sauvage, capable d'oxydation au bon moment, pour revenir à un milieu plus tamponné, assurant la survie de la truffette ? Poser une sonde dans un piège à truffe, ou lorsque que Steph décide de 'crouchter' le sol, avec le bigot magique : suroxydation ? compensation, réaction de l'arbre, tentative de réduction ?
Mais encore faudra t il que dans l'horizon de cette perturbation, une spores, des spores, une, des mycos veuillent bien s'entendre !
qu'en pensez vous ?
Merci Fred pour ce lien passionnant.
A travers le prisme du Redox, si le but de mélano est d'obtenir de son hôte le max de sucres issus de la photosynthèse, via la rhizosphère, il semblerait qu'elle soit bien maline la mélano.
Comme nous l'apprend le génial Olivier Husson lorsque un sol est oxydé, voire très oxydé, le végétal n'a de cesse que de corriger, compenser cet état, le ramener à une valeur adéquate pour sa pousse. Et il le fait grâce à l'envoi des produits de sa photosynthèse ( pouvant atteindre jusqu'à 80%) vers la rhizosphère qui va libérer dans le sol, des exsudats réducteurs. Plus le milieu sera oxydé plus la dépense de l'arbre sera grande, (en supposant que la cible Rédox favorable à la pousse de chêne ne soit pas un milieu très oxydé).
Il nous apprend aussi que sur sol nu, il n'y a pas plus oxydant que le soleil.
Elle se donne beaucoup de mal mélano pour produire un brûlé. Nous l'aidons bien avec nos pratiques, d'ailleurs ( travail du sol, aération).
La production max de produits issus de la photosynthèse se situe juste après l'apparition de nouveaux apex, au printemps notamment.
Résumons : mon sol est oxydé, l'arbre via ses exsudats va tenter de tamponner(par réduction) le milieu proche de ses racines. Pour y parvenir, il doit avoir une certaine capacité, un certain taux d'exsudats. Son pouvoir réducteur va créer un différentiel de Rédox dans le sol. Si ce delta, ce différentiel est conséquent, le message est clair, l'assurance'' presque' tout risque pour mélano. J'ai assez de potentiel pour subvenir à tes besoins vitaux.
Hypothèse : ce delta de Rédox pourrait il être le ou un des signaux favorables à la fructification ?
Probable que les mycos jouent un rôle dans ce signal (transmetteur, récepteur, émetteur ?).
Notre boulot de trufficulteur serait de favoriser l'apparition de ce delta, de le rendre chronique, pérenne. Mon arbre, pour être capable de réduire un sol oxydé, doit avoir un potentiel photosynthétique adéquate (attention à l'évapotranspiration trop importante qui ne permet pas la production de sucres).C'est un jeu de compensation. Par exemple sur des sols oxydés voire très oxydés, nous devons nous assurer par la taille, la production d'apex nouveaux que mon arbre est capable de créer un différentiel seuil. Certaines grosses truffes maîtrise la pratique avec succès. Au moment critique du pic de photosynthèse, mon sol doit être près, oxydé, travaillé dans la plupart des cas. La difficulté c'est la pérennité : par nos pratiques de travail du sol, de taille, nous rendons le sol plus oxydé, ou inversement trop réduit, par la taille nous pouvons perturber la photosynthèse....
Le Rédox nous permet de penser la trufficulture de façon dynamique, à court terme, sur une année, à moyen terme, décennie par exemple, et à long terme.
Le potentiel Redox est étroitement corrélé avec le Ph, la structure du sol, la MO, les micro organismes. Selon les sols, ils existent des faibles ou des fortes fluctuations du Redox. Connaître, comme nous le montre si bien Husson, les interactions entre tous ces paramètres par rapport au Rédox, pourrait peut être un outil intéressant pour la trufficulture, dans le but de maintenir la possibilité d'obtenir ce delta, en modifiant une teneur en MO, en augmentant, ou pas la vie bio etc etc ....
Il nous questionne sur la notion de qu"est ce qu'un bon sol truffier dans sa dynamique ?
J'aimerai bien poser quelques sondes dans l'horizon des racines d'u bon vieux sauvage, capable d'oxydation au bon moment, pour revenir à un milieu plus tamponné, assurant la survie de la truffette ? Poser une sonde dans un piège à truffe, ou lorsque que Steph décide de 'crouchter' le sol, avec le bigot magique : suroxydation ? compensation, réaction de l'arbre, tentative de réduction ?
Mais encore faudra t il que dans l'horizon de cette perturbation, une spores, des spores, une, des mycos veuillent bien s'entendre !
qu'en pensez vous ?
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Salut,
Je pense en effet que notre coeur de cible n'est pas le même que pour les autres cultures. On doit viser dans l'oxydé alcalin. Mais à quel niveau ? Cela reste à définir.
Car pas certain que d'aller trop loin dans l'alcalin soit trop bon (cf travaux de PyrTruff) et trop oxydé ?
Cela n'a jamais été étudié.
Donc, il faut relever les manches et s'y mettre. J'étalonne mon ph mètre cet après midi. Ça va être la première étape.
Le fabricant néerlandais de sonde redox doit sortir un modèle digital avec giga résistance intégrée sous peu. Il faut encore attendre un peu avant d'investir.
Mais cette piste du redox mérite d'être creusée.
Fred
Je pense en effet que notre coeur de cible n'est pas le même que pour les autres cultures. On doit viser dans l'oxydé alcalin. Mais à quel niveau ? Cela reste à définir.
Car pas certain que d'aller trop loin dans l'alcalin soit trop bon (cf travaux de PyrTruff) et trop oxydé ?
Cela n'a jamais été étudié.
Donc, il faut relever les manches et s'y mettre. J'étalonne mon ph mètre cet après midi. Ça va être la première étape.
Le fabricant néerlandais de sonde redox doit sortir un modèle digital avec giga résistance intégrée sous peu. Il faut encore attendre un peu avant d'investir.
Mais cette piste du redox mérite d'être creusée.
Fred
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Bonjour à tous,
très bonne réflexion pépinlebref et bienvenue parmi nous, bien vu....... comment favoriser les exudats racinaire ? tout simplement....
Pour le champignon je ne me fait aucun soucis, s'il est bien installé il attend..... les premières années on maitrise, mais il ne faut pas le perdre au cours de l'évolution du sol, c'est ça qui est compliqué car c'est "contre nature"....
joel
très bonne réflexion pépinlebref et bienvenue parmi nous, bien vu....... comment favoriser les exudats racinaire ? tout simplement....
Pour le champignon je ne me fait aucun soucis, s'il est bien installé il attend..... les premières années on maitrise, mais il ne faut pas le perdre au cours de l'évolution du sol, c'est ça qui est compliqué car c'est "contre nature"....
joel
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Hé zut, encore l'ordi de mon père...... excuses....
joel
joel
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Je n'ai pas terminé la série mais je suis moins emballé que vous. J'ai l'impression qu'on redécouvre la roue : eh oui, sur Terre la vie c'est de l'eau et du soleil, donc des potentiels oxydants et réducteurs.
Donc si on les mesure on peut réexpliquer sous un nouvel angle ce qu'on connaissait déjà. Tant mieux!
Seb
Donc si on les mesure on peut réexpliquer sous un nouvel angle ce qu'on connaissait déjà. Tant mieux!
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
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Re: Bio électronique et potentiel redox.
Bonjour,
On doit viser dans l'oxydé alcalin. Mais à quel niveau ? Cela reste à définir.
Car pas certain que d'aller trop loin dans l'alcalin soit trop bon (cf travaux de PyrTruff) et trop oxydé ?
Tu as raison Mélano, si j'ai pris l'exemple du trop oxydé c'est pour une meilleur compréhension du système Rédox. Il ne s'agit pas d'aller dans le trop oxydé alcalin, il s'agit d'aller vers la possibilité d'un différentiel de Rédox, en fonction du pouvoir réducteur du sol par l'arbre, à des périodes critiques de production max de photosynthèse.
On doit viser dans l'oxydé alcalin. Mais à quel niveau ? Cela reste à définir.
Car pas certain que d'aller trop loin dans l'alcalin soit trop bon (cf travaux de PyrTruff) et trop oxydé ?
Tu as raison Mélano, si j'ai pris l'exemple du trop oxydé c'est pour une meilleur compréhension du système Rédox. Il ne s'agit pas d'aller dans le trop oxydé alcalin, il s'agit d'aller vers la possibilité d'un différentiel de Rédox, en fonction du pouvoir réducteur du sol par l'arbre, à des périodes critiques de production max de photosynthèse.
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Bien sur Seb, mais sous cet angle là ça me parait plus explicite concernant les pratiques..... il n'y a pas de méthode pour produire mais bien encore une fois une adaptation des pratiques au milieu....
On se répète bien sur, mais c'est bien de le voir sous différents angles.....
Joel
On se répète bien sur, mais c'est bien de le voir sous différents angles.....
Joel
Re: Bio électronique et potentiel redox.
Oui, si valeur cible idéale il y a, cela pourrait expliquer bien des choses.
Un gars pile poil dans le coeur de cible qui a un terrain nickel pour la truffe, s'il met un coup de bigot, il oxyde, il sort de la zone favorable et il casse son système. Pour lui, le travail du sol est néfaste. Il le comprend et a raison de dire que (pour lui) pour avoir des truffes, il ne faut pas travailler le sol.
A 200 mètres de là, un autre est un peu trop réduit. Il travaille, ça oxyde, il est alors plein fer dans le coeur de cible, il le comprend et a raison de dire que (pour lui) pour avoir des truffes, il faut travailler le sol.
Un gars qui n'a pas compris cette notion de valeur cible écoute l'un et l'autre, les deux ont raison et il ne sait plus sur quel pied danser. Faut-il travailler ou laisser faire ?
On peut ramener l'ensemble des pratiques sur un raisonnement similaire. Cet angle de vue différent (et le parallèle avec le casse tête du parking est très bien vu) fait en quelque sorte une synthèse avantageuse de tout ce qui existe. C'est en ce sens où elle est séduisante.
Après, on n'est pas sûr qu'il y ait une valeur cible pour la truffe et si elle existe, on ne la connaît pas avec précision. Et ce n'est pas pour demain.
Fred.
PS : le ph mètre est calibré, c'est aussi génial qu'enfantin de mesurer le pH de ses sols.
Un gars pile poil dans le coeur de cible qui a un terrain nickel pour la truffe, s'il met un coup de bigot, il oxyde, il sort de la zone favorable et il casse son système. Pour lui, le travail du sol est néfaste. Il le comprend et a raison de dire que (pour lui) pour avoir des truffes, il ne faut pas travailler le sol.
A 200 mètres de là, un autre est un peu trop réduit. Il travaille, ça oxyde, il est alors plein fer dans le coeur de cible, il le comprend et a raison de dire que (pour lui) pour avoir des truffes, il faut travailler le sol.
Un gars qui n'a pas compris cette notion de valeur cible écoute l'un et l'autre, les deux ont raison et il ne sait plus sur quel pied danser. Faut-il travailler ou laisser faire ?
On peut ramener l'ensemble des pratiques sur un raisonnement similaire. Cet angle de vue différent (et le parallèle avec le casse tête du parking est très bien vu) fait en quelque sorte une synthèse avantageuse de tout ce qui existe. C'est en ce sens où elle est séduisante.
Après, on n'est pas sûr qu'il y ait une valeur cible pour la truffe et si elle existe, on ne la connaît pas avec précision. Et ce n'est pas pour demain.
Fred.
PS : le ph mètre est calibré, c'est aussi génial qu'enfantin de mesurer le pH de ses sols.
Re: Bio électronique et potentiel redox.
C'est surtout un nouvel outil qui permet de mesurer sous un autre angle ce qu'on voyait déjà et de pouvoir intuiter certains morceaux de puzzle manquants (l'image du parking est très bonne).
Après visionnage de l'épisode suivant , j'ai surtout l'impression que ce nouvel outil permet des mesures "plus simples" qu'avec d'autres approches (pH ou autre) car il me semble qu'ils peuvent placer des minuscules électrodes au sein même du vivant. Mesurer et stimuler ainsi.
Mais en gros si une plante rencontre un déséquilibre (sol, alimentation, etc...), elle va dépenser son énergie pour essayer de le rétablir l'équilibre qui lui convient , tant que ca ne lui coute pas la vie. Mais ca on le savait déjà...
Quand on voit la complexité avec un plant de riz (mesurer la même feuille, au même endroit, dans les mêmes conditions de lumière et de sol) pour arriver à enchainer ensuite un raisonnement juste, je me dis qu'avant de pouvoir tirer des enseignements pour la trufficulture et qu'on ait des repères il faudra que des chercheurs se penchent dessus sérieusement.
Seb
Après visionnage de l'épisode suivant , j'ai surtout l'impression que ce nouvel outil permet des mesures "plus simples" qu'avec d'autres approches (pH ou autre) car il me semble qu'ils peuvent placer des minuscules électrodes au sein même du vivant. Mesurer et stimuler ainsi.
Mais en gros si une plante rencontre un déséquilibre (sol, alimentation, etc...), elle va dépenser son énergie pour essayer de le rétablir l'équilibre qui lui convient , tant que ca ne lui coute pas la vie. Mais ca on le savait déjà...
Quand on voit la complexité avec un plant de riz (mesurer la même feuille, au même endroit, dans les mêmes conditions de lumière et de sol) pour arriver à enchainer ensuite un raisonnement juste, je me dis qu'avant de pouvoir tirer des enseignements pour la trufficulture et qu'on ait des repères il faudra que des chercheurs se penchent dessus sérieusement.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou