J'ai fait le même constat de l'arôme plus fort et plus fin des mélanos sauvages par rapport à celles provenant de plantation.
Dans nos plantations nous irrigons si c'est possible, ce qui a une influence non négligeable,
de même, celles pouvant être trouvées dans les sols argileux bénéficient d'une réserve hydrique supplémentaire.
Contrairement à jclo j'ai trouvé il y a quelques jours des petites mélanos en partie seulement boisées, mais qui avaient un super parfum, ce n'est qu'après lavage et canifage que je m'en suis rendu compte.
Sous le même arbre je n'en ai trouvé qu'une seule qui était parfaite et un peu plus grande 45 gr, elle était dans un trou où le sol était très meuble par rapport au reste dû au fait que j'en ai sorti une il y a un an au même endroit.
Il reste pas mal d'interrogations, mais je pense que les réponses sont à trouver en étudiant les sols. Y ajouter des corrections ou apports divers pourraient améliorer la qualité, mais par ailleurs d'une année sur l'autre les conditions météo étant différentes, il nous sera toujours difficile de savoir ce qui est dû aux apports ou à la météo.
J'aimerai faire une comparaison où j'ai pu faire le distingo depuis plusieurs années, mais qui porte sur l'uncinatum. Je trouve des uncinat sous hêtres qui n'ont pas un arôme bien engageant, c'est souvent sous un tapis de feuilles difficile à se décomposer, je pense que c'est dû à ces feuilles, mais une fois lavées elles deviennent agréables au parfum. Ce serait plutôt d'odeur du sol lui-même.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
A priori le sujet est bien la perception de la puissance de l'arome d'une mélano, à priori noire parfaite au premier abord dans tous les cas, par la même personne (le même nez). Il est certain que des personnes différentes vont avoir des gouts et des perceptions différentes.
Pour bernard : concernant une truffe boisée en partie, j'ai fait l'expérience de retirer le morceau boisé et de faire de l'excellente brisure avec ce qui restait (mon pot de brisure a un parfum extraordinaire)... c'est peut etre aussi l'effet de la coupe qui dégage plus les arômes comme le suggerait melano.
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
excuse si mon vocabulaire n’était peut-être pas adapté, mais bien entendu la "banderille " plantée ne l'était pas "dans le dos " je voulait seulement soulever le problème de la " sur-visite " de nos plantations en saison , bien sur qu'il faut "surveiller" nos chères truffes mais très sincèrement je pense que souvent les truffes que nous récoltons pourraient attendre souvent quelques jours de plus .... l’arôme en serait que plus renforcé ... enfin c'est mon opinion !
perso, les meilleurs résultats que j'ai obtenus jusqu'à maintenant, c'est en ramassant la truffe 5 à 7 jours après l'arrivée de la première mouche.
Là, tu as une truffe au top. Mais cela demande un boulot de fou de savoir où sont les truffes, de surveiller l'arrivée des premières mouches et d'attendre qu'elle soit bien mûre. Tout cela avec le risque que quelqu'un passe la ramasser entre temps ou s'il fait doux que les asticots s'y développent.