Ca, c'est fait par un passage de riper au mois de novembre dernier mais sur un sol bien assez humide... Le sol bien défoncé a pris un hiver rigoureux, un printemps pluvieux et un été très sec dans les dents. Cela a permis de bien casser les éventuelles semelles, de tout décompacter, de sortir les souches, les racines, les plaques de rochers... Malgré tout, les sondages que j'ai fait à plusieurs endroits me déçoivent. J'aurai espéré trouver plus d'activité biologique. Mais bon, on sort de trois mois de sécheresse, il eu été surprenant de trouver des vers de terre dans les couches superficielles.C'est-à-dire d'abord décompacter pour casser les éventuelles "semelles" puis travailler pour que la terre puisse subir la pluie, le gel, le sec et la pluie, le gel, le sec...
J'espère que la casseuse va pouvoir venir la semaine prochaine me briser les rochers de manière à ce que je puisse laisser mon sol au repos cet automne après avoir fait un semis de fétuque ovine / luzerne à basse densité (couverture du sol obligatoire car c'est en pente). Le broyage des cailloux devrait me libérer pas mal de calcaire ce qui ne devrait pas faire de mal.
Je referai un bilan dans deux mois pour voir comment ça évolue. Comme c'est une ancienne friche à genévriers / chênes épars, je n'ai pas de raisons de m'inquiéter plus que de raison sur le potentiel de bestioles qui trainent dans le coin. Même si d'aucuns ont montré que ces friches n'étaient pas forcement un précédent cultural qui donnait les meilleurs résultats...
Fred