Géologie…
Modérateurs : phil, uncinat55, jacques 37, galistruffe
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Bonjour à tous,
Le moteur de recherche ne renvoie rien sur le mot "géologie".
Quelles sont les formations géologiques sur lesquelles vous cavez des truffes ?
Le sol est certes important, mais sa nature est liée au sous-sol ; connaissez-vous des études ou écrits sur le sujet ?
Vos expériences ?
Guillaume (2)
Le moteur de recherche ne renvoie rien sur le mot "géologie".
Quelles sont les formations géologiques sur lesquelles vous cavez des truffes ?
Le sol est certes important, mais sa nature est liée au sous-sol ; connaissez-vous des études ou écrits sur le sujet ?
Vos expériences ?
Guillaume (2)
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Bonjour Guillaume
J'avais donné il y a quelques temps sur ce forum un lien vers un article de G. Callot sur la relation entre la structure du sous-sol et l'entrée en production. Je te remets le lien :
http://www.agronomy-journal.org/index.p ... RT0001.pdf
C'est un article très intéressant mais pas facile d'aller "sonder" le sous-sol dans ses propres parcelles.
A+
PS : soit patient pour ouvrir cet article, c'est un peu long.
J'avais donné il y a quelques temps sur ce forum un lien vers un article de G. Callot sur la relation entre la structure du sous-sol et l'entrée en production. Je te remets le lien :
http://www.agronomy-journal.org/index.p ... RT0001.pdf
C'est un article très intéressant mais pas facile d'aller "sonder" le sous-sol dans ses propres parcelles.
A+
PS : soit patient pour ouvrir cet article, c'est un peu long.
phil
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Merci Phil. Super intéressant !
Super déprimant, aussi… D'après ce que j'ai pu récolter comme informations, je suis sur un sol du type 'd' de l'expérience. Pas bon…
Sous-sol peu fracturé et pas assez drainant. Je peux juste compter sur les pentes et sur le fait que le rocher est lui-même bien incliné.
Ceci reste à confirmer par des sondages et une étude de sol sérieuse : j'espère trouver plus d'hétérogénéité que sur la carte géologique !
Il va me falloir sortir la pioche de terrassier et sonder, sonder, sonder…
Je serais intéressé de savoir si d'autres sont dans mon cas : calcaire marneux du crétacé inférieur.
Super déprimant, aussi… D'après ce que j'ai pu récolter comme informations, je suis sur un sol du type 'd' de l'expérience. Pas bon…
Sous-sol peu fracturé et pas assez drainant. Je peux juste compter sur les pentes et sur le fait que le rocher est lui-même bien incliné.
Ceci reste à confirmer par des sondages et une étude de sol sérieuse : j'espère trouver plus d'hétérogénéité que sur la carte géologique !
Il va me falloir sortir la pioche de terrassier et sonder, sonder, sonder…
Je serais intéressé de savoir si d'autres sont dans mon cas : calcaire marneux du crétacé inférieur.
Dans tous les cas, le sous-sol doit être fracturé et très drainant. Ensuite, une couche épaisse de terre est la bienvenue. Les couches superficielles sèchent trop vite en été...
Une dalle rocheuse non fracturée à faible profondeur est un échec à 100% pour T. melano. Aestivum pourra peut-être y prospérer.
"Si ton labeur est dur, et si tes résultats sont minces, rappelle-toi qu'un jour le grand chêne a été un gland comme toi..."
:wub:
Une dalle rocheuse non fracturée à faible profondeur est un échec à 100% pour T. melano. Aestivum pourra peut-être y prospérer.
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Qu'entends tu par faible profondeur, pourrais tu nous donner une mesure plus précise. Quelques centimètres, dizaines de centimètres, ou plus encore ?? Merci à l'avancePhilippe a écrit :Une dalle rocheuse non fracturée à faible profondeur est un échec à 100% pour T. melano. Aestivum pourra peut-être y prospérer.
"Si ton labeur est dur, et si tes résultats sont minces, rappelle-toi qu'un jour le grand chêne a été un gland comme toi..."
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Jacques 37
Jacques 37
Une couche étanche de grande surface, comme une dalle non fracturée est un très mauvais indice pour l'installation de melano, même si cette dalle est à deux mètres, mais encore davantage si elle se trouve à 20 ou 30 cm.
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Bjr,GuillaumeP a écrit :Merci Phil. Super intéressant !
Super déprimant, aussi… D'après ce que j'ai pu récolter comme informations, je suis sur un sol du type 'd' de l'expérience. Pas bon…
Sous-sol peu fracturé et pas assez drainant. Je peux juste compter sur les pentes
Je serais intéressé de savoir si d'autres sont dans mon cas : calcaire marneux du crétacé inférieur.
pente ne veut pas dire *systématiquement* drainant, seul une coupe du terrain pour voir comment est incliné le sous sol peut définir si la pente est drainante, mais bonjour la dépense.
Pour un sous sol marneux effectivement dans *la plus part des cas* c'est pas bon mais il y a toujours des exceptions. CM
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Pour l'instant, je n'y ai trouvé que brumale.
Le rocher est en pente et verse dans un ruisseau, c'est une observation qu'on peut faire facilement.
Il y a cependant des endroits d'éboulement ou on peut voir un sous-sol bien fracturé : je pense donc qu'il y a plus d'hétérogénéïté qu'on le voit sur la carte.
Un autre indice (à valider) : la présence de chênes verts de grand développement (dont de 130 cm de ø) alors que le sol est mince (10/30 cm), ce qui, à mon avis traduit la présence de fissures dans lesquelles l'arbre peut puiser… un avis là-dessus ?
Le rocher est en pente et verse dans un ruisseau, c'est une observation qu'on peut faire facilement.
Il y a cependant des endroits d'éboulement ou on peut voir un sous-sol bien fracturé : je pense donc qu'il y a plus d'hétérogénéïté qu'on le voit sur la carte.
Un autre indice (à valider) : la présence de chênes verts de grand développement (dont de 130 cm de ø) alors que le sol est mince (10/30 cm), ce qui, à mon avis traduit la présence de fissures dans lesquelles l'arbre peut puiser… un avis là-dessus ?
Mon avis est que légères fissures ne veut pas dire fracturation.
Tout ceci est à prendre en compte dès le départ pour ne pas avoir travaillé pendant 15 ans pour rien.
Il ne faut pas croire que la truffe pousse n'importe où, sinon, ça se saurait. Je ne tiendrais pas le discours de certains vendeurs de plants qui se veulent, à mon avis, un peu trop rassurants...
Donc, pour moi, mieux vaut être à peu près confiant en son terrain dès le départ où en trouver un autre car, même avec un "bon terrain", tout n'est pas gagné.
Je sais que c'est dur à entendre, mais, faut-il réconforter tout le monde au risque de les envoyer bosser pour rien ?
Tout ceci est à prendre en compte dès le départ pour ne pas avoir travaillé pendant 15 ans pour rien.
Il ne faut pas croire que la truffe pousse n'importe où, sinon, ça se saurait. Je ne tiendrais pas le discours de certains vendeurs de plants qui se veulent, à mon avis, un peu trop rassurants...
Donc, pour moi, mieux vaut être à peu près confiant en son terrain dès le départ où en trouver un autre car, même avec un "bon terrain", tout n'est pas gagné.
Je sais que c'est dur à entendre, mais, faut-il réconforter tout le monde au risque de les envoyer bosser pour rien ?
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Je ne me berce pas d'illusions.
Autrefois y étaient cavées des mélano. J'ai personnellement cavé des brumales, mais je ne peux tirer aucune conclusions vu le peu de recul.
Je ne suis pas dans un projet de plantation, mais de réhabilitation de truffières sauvages, donc l'investissement est limité à mon seul travail.
La superficie du terrain (20 Ha), sa déclivité (50 m), ses multiples orientations, donnent une grande diversité de stations. Exemple, je n'irai pas planter dans les bas-fonds marneux ; par contre, sur les anciennes terrasses autrefois cultivées ou dans certaines pentes légères où le sous-sol est bien caillouteux, pourquoi pas ! Tout ça est bien difficile à saisir au travers d'une discussion de forum…
Approche extensive, donc, où on travaille un arbre de ci de là. Selon les conseils avisés (et néanmoins prudents) que j'ai pu recevoir sur place, ça vaut le coup de tenter quelque chose.
Si finalement je n'ai que de la brumale ou de l'æstivum, ce n'est pas un problème : ce sont des truffes !
Autrefois y étaient cavées des mélano. J'ai personnellement cavé des brumales, mais je ne peux tirer aucune conclusions vu le peu de recul.
Je ne suis pas dans un projet de plantation, mais de réhabilitation de truffières sauvages, donc l'investissement est limité à mon seul travail.
La superficie du terrain (20 Ha), sa déclivité (50 m), ses multiples orientations, donnent une grande diversité de stations. Exemple, je n'irai pas planter dans les bas-fonds marneux ; par contre, sur les anciennes terrasses autrefois cultivées ou dans certaines pentes légères où le sous-sol est bien caillouteux, pourquoi pas ! Tout ça est bien difficile à saisir au travers d'une discussion de forum…
Approche extensive, donc, où on travaille un arbre de ci de là. Selon les conseils avisés (et néanmoins prudents) que j'ai pu recevoir sur place, ça vaut le coup de tenter quelque chose.
Si finalement je n'ai que de la brumale ou de l'æstivum, ce n'est pas un problème : ce sont des truffes !
Dernière modification par GuillaumeP le 15 déc. 2007 19:30, modifié 1 fois.