Enfin, il va falloir combiner ça avec le problème de l'herbe. Si tu travailles première semaine de février une fois la récolte finie, j'aimerai bien voir les brûlés mi avril... à mon avis, l'herbe va reprendre le pouvoir et tu vas devoir repasser un coup pour l'herbe ce qui va recasser le mycélium.
Bref, pas simple.
Fred
Salut Fred, pour moi c'est un faux problème.
Je pense qu'il faut travailler les arbres dès que la fenêtre météo est bonne à partir du 15 février.
Les brûlés virulents feront leurs boulots. Et pour les arbres où l'herbe repousse rien n'empêche de faire un ou plusieurs sarclage si besoin
Je n'invente rien, Jérôme préconisait déjà cela il y a quelques années.
C'est bien ce que je dis : il va falloir faire plusieurs passages. Après, ce n'est pas dérangeant en soi, mais ça fait du boulot en plus et quel impact sur le mycélium? Perso, chez moi, le brûlé n'est pas virulent ni en mars, ni en avril et rarement en mai. On commence à voir les brûlés se marquer en juin. Pas avant. Donc, je ne peux pas compter sur lui pour nettoyer les repousses d'herbes du début du printemps.
Mais je règle le problème avec un mois de bâche plastique noire à ensilage.
Oui c'est du boulot... Mais la truffe c'est du boulot et c'est pour cela entre autres que je conseillais dans un autre post de débuter avec un nombre d'arbres limités.
Après la solution de la bâche noire est peut-être intéressante... Et vaut sûrement le coup d'être au moins essayé sur quelques arbres
Ce qui est dommage, c'est que ça mériterait aussi d'être étudié. Et c'est même en plein dans le sujet de cette étude non? Ca rentrerait bien dans cette partie à mon avis : Effet des techniques culturales sur le bilan hydrique des truffières et le cycle biologique des truffes.
J'aimerai bien savoir si ça booste ou si ça nuit au mycélium ces paillages qu'ils soient noirs ou blancs.
Mais, je cite pour cette partie : "Il s’agit d’un projet de recherche participative. Malheureusement nous ne pouvons pas financer l’installation de plus de 15 sites mais si des associations ou des privés sont intéressés nous pouvons faire une commande groupée de sondes."
Donc, à moins de gagner au loto pour acheter des sondes, je crois qu'on n'est pas prêt de savoir.
Je pressens que le bilan calorifique est plus important que le bilan hydrique pour conduire les truffes, au moins pour leur faire passer la période mi juin -> mi aout. Et l'arrosage n'est qu'un moyen. Le paillage en est un autre par exemple.
Je crains que si ils ne se focalisent que sur le bilan hydrique, culturtruf risque de ne regarder qu'une face du cube.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
on peut aussi interpréter autrement le graphique et penser que le travail du sol fragment et disperse le mycélium en place, celui-ci reprenant alors sa croissance active à partir des multiples "boutures" en occupant encore mieux et plus abondamment le milieu...
Renlo
Pas simple, en effet: ce mycélium présent tôt, me semble être celui d'après récolte!?...
Le redémarrage de la T° est-elle profitable à celui-ci? Ou un "nouveau?"
JJR24
Je pense que le mycélium était plus concentré avant le travail et qu'il n'est pas revenu à la même concentration après.
C'est pourquoi je pense que le travail du sol doit être plus tôt.
Les conditions du milieu et la météo peuvent être très bonne en février.
Fred si le mycélium est plus concentré par ce que tu travaille plutôt, pour penses tu avoir plus d'herbe?
Les paillages devraient être testé sur des arbres muni de sonde, pour mesurer l'incidence sur le PF et la T°c.
Didier
Bonsoir
Je suis de l'avis de Renlo,ayant mis dans l'eau une racine prise dans le sol,après le travail de la réniéri,il est apparut du mycélium tout au long de celle-ci,analyse Alcina,positif mélano
Lubin
Il se peut que l'ADN de mélano soit présent, ce qui n'implique pas forcément que ce mycélium soit de mélano.
Je n'apporte aucun jugement, je me demande simplement. Est-ce que cette analyse a été réalisée sur le fragment de racine broyé ou sur un prélèvement des filaments de mycélium visibles sur la photo ?
En tout cas merci pour ce partage.
Re,
Je ne sais pas,comment D.B. a fait l'analyse,mais soyez certain,que si elle avait trouvé autre chose, et que mélano soit faiblement positive , comme cela arrive dans certains échantillons,elle aurait mis"" champignon inconnu"" car je travaille depuis longtemps avec elle et dans le doute c'est toujours négatif et ma confiance dans ses analyses est totale,donc je ne peux m'en tenir qu'à ce résultat.
Lubin
Merci pour votre réponse Lubin,
Je m'explique rapidement. Le test ADN réalisé est probablement un test PCR, qui est sélectif puisqu'il amplifie l'ADN de l'espèce que l'on recherche, ici mélano (ça n'exclue pas qu'il y ait quantité d'autres champignons sur la racine, mais comme on ne les cherche pas, on ne les trouve pas). Si une toute petite quantité d'ADN de mélano est présent, il sera amplifié jusqu'à en obtenir une quantité suffisamment importante permettant une identification. De ce fait, ce que l'on voit ne correspond pas forcément au résultat que l'on obtient par test ADN.
Je ne remets pas en doute votre travail, je cherchais à comprendre un peu plus la méthode utilisée, pour aller plus loin dans la réflexion.