La différence est dans la façon dont l'argent est géré, dans la gestion.
Dans le public, on stocke 1 milliard de masques, on en achète ensuite régulièrement pour le fonctionnement quotidien. On s'aperçoit un jour que le stock est périmé, on décide de faire des économies, on ne les remplace pas, on détruit les périmés (ce qui au passage à certainement induit un coût supplémentaire).
On a plus de stock.
Dans le privé, on utilise au fur et à mesure les produits les plus anciens avant qu'ils soient périmés, on recommande au fur et à mesure ce qu'on a utilisé, on conserve le stock.
On a économisé le renouvellement du stock périmé, et au passage le coût de la destruction. Et de plus, si le volume du stock est bien évalué, on ne risque pas la pénurie...
On peut faire des économies et être plus efficace.
Une grosse partie des impôts que nous payons est utilisé pour financer des travaux ou des services fournis par le secteur privé....Pourquoi devrait t-il en être autrement pour la santé?
N'est t-il pas normal qu'un professionnel de santé du secteur privé ( qui a fait de longues études, pris le risque de s'installer, ne bénéficie ni des congés payés, ni des congés maladie, ni des 35H00, ni du chômage.....) soit rétribué pour son travail?
Les cotisation sociales d'assurance maladie servent aux bénéficiaires à se soigner. Elles n'ont pas à l'origine pour but de payer directement les professionnels qui les soignent.
Il est vrai qu'avec le tiers payant, la tarification à l'activité au lieu de la tarification à l'acte à l’hôpital, on oublie l'objet original de l'assurance maladie.......
Michel.