Mon terrain est calcaire, mais quand je cherchais en sauvage les coins ou j'allais étaient tous acides.
La taille des morilles n'était pas du tout la même, est ce que ça vient de ça?
Avec les cartons on a une majorité de beaux voire très gros champignons.
Alain
Genévrier a écrit :Vous faites ça nécessairement sur un terrain calcaire ?
Bonjour Genévrier,
Le terrain que j'utilise n'est pas vraiment calcaire, je pense que la morille n'est pas aussi gourmande en calcaire que la truffe, depuis 3 ans, j'ajoute "au pif" simplement du Lithothamne a la première solution d'arrosage (eau, mycélium, Lithothamne), mais avant je n'en mettais pas et j'avais des résultats, impossible de comparer suivant ces météos très différentes de ces dernières années.
J'avais déjà ensemencé la zone préparée avec topinambours, pommes et journaux, comme je fais chaque année, mais je vais la refaire à la façon d'Alain qui me semble très judicieuse.
Jean Claude
Achetez un Stradivarius ne fera pas de vous un bon concertiste, achetez un chien truffier de trois mois pour sa génétique ou sa lignée, ne fera pas de vous un bon rabassier.
tuber11 a écrit :Ce n'est que depuis 4 ans avec le carton que j'ai eu des résultats réguliers et suffisants pour ma consommation personnelle ( entre 5 et 10 kg sur une vingtaine de m2).
C'est de là que vient l'expression cartonner à la morille !!
Je connais bien un mycologue Philippe C… spécialisé dans la morille depuis de nombreuses années, c’est une référence au niveau national dans ce domaine.
Je vous propose de lui poser vos questions les plus pertinentes sur le sujet.
Afin de ne pas le déranger plusieurs fois, pour ceux qui sont intéressés, veuillez formuler vos questions, je lui en communiquerai la liste.
Pour moi j’ai cette question :
1) Pouvez-vous me confirmer que le mycélium de la morille est actif seulement une saison et qu’ensuite il est détruit ?
J’attends vos questions, dont je vous ferai état, avant de les envoyer à Philippe.
Jean Claude
PS: J'ai mis aussi ce message sur l'autre discussion concernant la coupe de frêne, je ferai le tri.
Achetez un Stradivarius ne fera pas de vous un bon concertiste, achetez un chien truffier de trois mois pour sa génétique ou sa lignée, ne fera pas de vous un bon rabassier.
super jean claude, je réfléchi
je suis super a la bourre en ce moment , récolte abondante, foire d uzes , concerves de truffes et ces pu.iN d'asperge qui poitent le bout de leur nez .
beaucoup m ont demandé de la morille séche ,pas de probleme mais pas de suite , ma femme regarde le moyen le plus economique pour le transport je vous tient informé fin de semaine prochaine .
jerome
jean claude ton ami a t'il déja observé du mycelium de morille , peut il nous en faire une description ?
a t'il connaissance du brevet chinois ?
existe t'il des tentative de culture concluente en france ?
est il possible que laaaaaaa morille puisse fructifier en aussi peu de temps ( 3 a 4 mois )
existe t' il une difference entre esculenta , conica et rotonda dans le mode de reproduction ?
peut 'il venir participer a notre blog ?
jerome
On ne connait pas le brevet Chinois mais à priori il y a quelques similitudes avec la production de mycélium de champignons de couche. Avec repiquage pour un mycélium secondaire plus virulent que le premier et ensuite repiquage sur le substrat de production.
Pour les champignons de couche la principale difficulté réside dans le fait d'éviter les contaminations extérieures durant tout le processus.Il doit en être de même pour la morille.
Pour ma part je vais apporter deux modifications à ma méthode cette année:
D'une part je vais essayer de produire du mycélium en intérieur (Pourquoi pas sur du carton humide comme me le suggérait Fred)
D'autre part en faisant tout simplement un mélange avec broyat de morille, pommes mixées et eau pour arroser mes cartons fin février.
Alain
Bonsoir,
Oui je procède exactement comme tu as fait Fred.
Avant de mettre le broyat avec jus de pomme, je ferai un bon arrosage pour bien humidifier les cartons qui gardent longtemps l'humidité.
Je compte aussi essayer la production de mycélium pour repiquage.
Tout ça en février, pour le moment je m'occupe des chênes après la houe je vais attaquer le décompactage sur la jeune plantation.
J'ai fait 20 m de tranchées pour les morilles et je compte en faire une dizaine de plus.
Vous verrez que c'est beaucoup plus simple que la mélano avec en plus un résultat immédiat.
Avec tous les essais qui vont être fait par les "grosses truffes" on devrait améliorer rapidement, bien que les résultats soient déjà satisfaisants.
Alain
j'ai mis à gonfler 15 grammes de morilles sèches (mélange d'espèces) dans de l'eau. J'ai passé au mixeur. J'ai mis tout ça dans un arrosoir de 10 L et j'ai arrosé mon carton avec.
J'ai oublié le calcaire et le jus de pomme. Mais depuis, j'ai saupoudré avec de la dolomie et j'ai prévu d'arroser au jus de pomme après ce petit épisode pluvieux qui devrait bien m'imbiber les cartons.
Comme le sujet passionne, on pourrait organiser un petit colloque "les morilles et leur culture". Il faudrait une bonne participation des grosses truffes et d'autres. Je pourrais faire venir le mycologue spécialisé (Ph.Cz) qui va prochainement faire une publi sur la classification du genre, un à deux chercheurs INRA ainsi que le détenteur du brevet chinois. Reste le plus important à régler: l'organisation et le financement!
Renlo