actualité scientifique autour de la truffe
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
reste encore a le traduire correctement ,il y a du boulot!
fabrice
fabrice
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonsoir,
Merci Joseph
mais ma messagerie ne fonctionne plus
et sfr tarde à y remédier!
Bonne soirée.JJR24
Merci Joseph




Bonne soirée.JJR24
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
dans cet article, Bacteria associated with truffle-fruiting bodies
contribute to truffle aroma, Splivalo démontre de manière assez élégante que chez T borchi, la composante majeure de l'arôme (les thiophènes) n'est pas synthétisé par le champignon lui même mais par les bactéries qu'il abrite.
Pour la truffe, on sait que les composants sulphurés sont synthétisés par le champignon, mais on pourrait bien avoir des surprises pour les autres composants de l'arôme...
A noter la sortie d'un article du même genre sur les liens entre gènes et arômes de l'aestivum
Fine-scale spatial genetic structure analysis of the black truffle Tuber aestivum and its link to aroma variability
mais il est protégé contrairement au premier.
Fred
dans cet article, Bacteria associated with truffle-fruiting bodies
contribute to truffle aroma, Splivalo démontre de manière assez élégante que chez T borchi, la composante majeure de l'arôme (les thiophènes) n'est pas synthétisé par le champignon lui même mais par les bactéries qu'il abrite.
Pour la truffe, on sait que les composants sulphurés sont synthétisés par le champignon, mais on pourrait bien avoir des surprises pour les autres composants de l'arôme...
A noter la sortie d'un article du même genre sur les liens entre gènes et arômes de l'aestivum
Fine-scale spatial genetic structure analysis of the black truffle Tuber aestivum and its link to aroma variability
mais il est protégé contrairement au premier.
Fred
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
voici le lien pour l'article
http://www.casimages.com/f.php?f=150904034029220714.pdf
Joseph
voici le lien pour l'article
http://www.casimages.com/f.php?f=150904034029220714.pdf
Joseph
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
Il est donc démontré l'influence du facteur génétique sur la qualité aromatique (si j'ai bien compris).
Dommage que l'étude, réalisée par des chercheurs Français principalement (et financée en partie par des universités et organismes français) , soit publiée uniquement en Anglais......
Michel.
Il est donc démontré l'influence du facteur génétique sur la qualité aromatique (si j'ai bien compris).
Dommage que l'étude, réalisée par des chercheurs Français principalement (et financée en partie par des universités et organismes français) , soit publiée uniquement en Anglais......
Michel.
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bon, je viens de prendre 5 minutes pour lire l'article sur les relations entre l'arôme des aestivums et leurs gènes. C'est très intéressant.
Voici les principales conclusions de l'article.
1) ils ont étudié la structure spatiale de la répartition des individus dans deux truffières distantes de 21 km dans l'est de la France. Ils ont fait ça deux années de suite ce qui a permis de suivre l'évolution. Ils ont suivis les individus (genet) et les familles d'individus (cluster). Ils ont uniquement analysé les ascocapes (pas myco ni sol).
Comme pour la mélano, il y a un turn over très important d'une année sur l'autre. La taille des individus est bien plus grande pour aestivum que pour mélano (qques mètres pour melano contre des dizaines de m pour aestivum). Les individus aestivum font parfois 50 à 70 m dans une saison voire 90 m si on suit un individu présent sur 2 saisons.
Ils pensent qu'aestivum est plus mobile dans le sol que melano.
Pour ce qui est des familles, deux familles (clusters) se partagent l'espace de la truffière étudiée finement d'un point de vue génétique avec différents individus qui se renouvellent d'une année sur l'autre.
Pour ce qui est des truffières, ce sont des populations différentes qui les peuplent (différenciation moyenne).
Bref, c'est sans doute comme mélano, mais en plus mobile.
2) ils ont étudié la relation les arômes de truffes en fonction du stade de maturité, de l’appartenance à une famille et du profil génétique.
Dans leurs résultats, les différences trouvées sont significatives uniquement d'un individus à l'autre (rien par rapport au stade de maturité, rien entre famille, rien entre truffières différentes).
Mais ils ont congelé les truffes avant analyse ce qui a flingué les bactéries. Ils en sont conscients.
Voili voilu. Progressivement, la dynamique des populations de truffes se précise.
Fred
Voici les principales conclusions de l'article.
1) ils ont étudié la structure spatiale de la répartition des individus dans deux truffières distantes de 21 km dans l'est de la France. Ils ont fait ça deux années de suite ce qui a permis de suivre l'évolution. Ils ont suivis les individus (genet) et les familles d'individus (cluster). Ils ont uniquement analysé les ascocapes (pas myco ni sol).
Comme pour la mélano, il y a un turn over très important d'une année sur l'autre. La taille des individus est bien plus grande pour aestivum que pour mélano (qques mètres pour melano contre des dizaines de m pour aestivum). Les individus aestivum font parfois 50 à 70 m dans une saison voire 90 m si on suit un individu présent sur 2 saisons.
Ils pensent qu'aestivum est plus mobile dans le sol que melano.
Pour ce qui est des familles, deux familles (clusters) se partagent l'espace de la truffière étudiée finement d'un point de vue génétique avec différents individus qui se renouvellent d'une année sur l'autre.
Pour ce qui est des truffières, ce sont des populations différentes qui les peuplent (différenciation moyenne).
Bref, c'est sans doute comme mélano, mais en plus mobile.
2) ils ont étudié la relation les arômes de truffes en fonction du stade de maturité, de l’appartenance à une famille et du profil génétique.
Dans leurs résultats, les différences trouvées sont significatives uniquement d'un individus à l'autre (rien par rapport au stade de maturité, rien entre famille, rien entre truffières différentes).
Mais ils ont congelé les truffes avant analyse ce qui a flingué les bactéries. Ils en sont conscients.
Voili voilu. Progressivement, la dynamique des populations de truffes se précise.
Fred
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Merci Fred!
L'étude a eu lieu dans des truffières plantées ou naturelles?
Autre question qui a rien à voir avec le sujet:
ou peut on trouver les infos suivantes?
Les plantes que l'on a dans nos truffières, j'aurai besoin de savoir si elles sont endo ou ecto mycorhiziennes.
Dans le but d'éliminer les concurrents de notre truffe bien sur.
Merci
Didier
L'étude a eu lieu dans des truffières plantées ou naturelles?
Autre question qui a rien à voir avec le sujet:
ou peut on trouver les infos suivantes?
Les plantes que l'on a dans nos truffières, j'aurai besoin de savoir si elles sont endo ou ecto mycorhiziennes.
Dans le but d'éliminer les concurrents de notre truffe bien sur.
Merci
Didier
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Les deux mon capitaine. En fait, une des deux est naturelle et l'autre est sur une planation'mélano qui a viré aestivum.
Les herbes sont endo comme toutes les rosacées (ronces, prunelier...). En ecto tu as les arbres et quelques arbustes style noisetier, repousse d'ormeaux...
Fred
Les herbes sont endo comme toutes les rosacées (ronces, prunelier...). En ecto tu as les arbres et quelques arbustes style noisetier, repousse d'ormeaux...
Fred
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Pas les fruitiers, pommiers, cerisiers, péchés etc a noyaux
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
merci pour ces précisions!
Donc les arbres fruitiers au milieu des truffières c'est possible sans risques.
Didier
merci pour ces précisions!
Donc les arbres fruitiers au milieu des truffières c'est possible sans risques.
Didier
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
Avec parcimonie, même s'il n'y a pas de compétition d'un autre ectomycorhizien, il y a quand même la compétition pour l'eau, et la fermeture du milieu.
Dans un ancien message , un membre du forum attribuait la non production d'une partie de sa truffière à la présence d'un noyer, du fait de la concurrence hydrique.
Michel.
Avec parcimonie, même s'il n'y a pas de compétition d'un autre ectomycorhizien, il y a quand même la compétition pour l'eau, et la fermeture du milieu.
Dans un ancien message , un membre du forum attribuait la non production d'une partie de sa truffière à la présence d'un noyer, du fait de la concurrence hydrique.
Michel.
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
Parcimonie est le mot qui convient
pour ma part; vignes (pour "freiner" la pousse de noisetiers et CV, et produire(? )une réaction de l'arbre bénéfique au mycélium'?); pêchers,cerisiers, plus ste lucie, (pour le sucre des fruits et le plaisir (!), aubépines, pousse naturelle de CP: taillée ras;
Le noyer, (un a poussé sur un brûlé de CV, n'a pas empêché l'arrivée de la production, et la production elle-même); un 2ème noyer de 10ans, se trouve à 4m d'un autre CV, produit aussi;
Un peu à part: le noyer exprime des émanations "toxiques": le juglon, d'après ces liens:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... http%3A%2F
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... e5zZb7-PMA
Concurrence hydrique? sans doute, les racines du noyer descendent? Je pense qu'un truffier n'aimerait pas un grand noyer;
Cordialement.JJR24
Parcimonie est le mot qui convient

Le noyer, (un a poussé sur un brûlé de CV, n'a pas empêché l'arrivée de la production, et la production elle-même); un 2ème noyer de 10ans, se trouve à 4m d'un autre CV, produit aussi;
Un peu à part: le noyer exprime des émanations "toxiques": le juglon, d'après ces liens:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... http%3A%2F
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... e5zZb7-PMA
Concurrence hydrique? sans doute, les racines du noyer descendent? Je pense qu'un truffier n'aimerait pas un grand noyer;
Cordialement.JJR24
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
hanc 07
non les fruitiers ne sont pas incompatibles mais cela peut entrainer des désordre comme la production de brumales par la suite. j'avais planté ma première truffière dans une vieille vigne où il y avait aussi des abricotiers et cerisiers.
tous mes chênes à coté d'abricotiers étaient tous producteurs et cerisiers pas mal aussi mais cela a vite viré à la brumale mais l'origine des plants aussi y était pour qq choses .
j'ai encore un noyer avec des chênes pub de chaque côté dont tout autour du pieds je récolte des brumales.
Après j'ai tronçonné petit à petit les arbres qui mouraient .et arraché au tractopelle les culs ou coupé à ras du sol pour certains c'est pas gênant parfois je trouvais des truffes sur les vieilles racines.
je pense que si l'on peut éviter c'est mieux ou planter à des distances de 8m sur la lignes.
jm
non les fruitiers ne sont pas incompatibles mais cela peut entrainer des désordre comme la production de brumales par la suite. j'avais planté ma première truffière dans une vieille vigne où il y avait aussi des abricotiers et cerisiers.
tous mes chênes à coté d'abricotiers étaient tous producteurs et cerisiers pas mal aussi mais cela a vite viré à la brumale mais l'origine des plants aussi y était pour qq choses .
j'ai encore un noyer avec des chênes pub de chaque côté dont tout autour du pieds je récolte des brumales.
Après j'ai tronçonné petit à petit les arbres qui mouraient .et arraché au tractopelle les culs ou coupé à ras du sol pour certains c'est pas gênant parfois je trouvais des truffes sur les vieilles racines.
je pense que si l'on peut éviter c'est mieux ou planter à des distances de 8m sur la lignes.
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonsoir,
je vais essayer de mettre quelques pêchers de vignes et 2 ,3 arbres fruitiers.
j'ai aussi un noyer dans un talus pour l'instant il a échappé à la tronçonneuse.
Merci pour vos conseils
Didier
je vais essayer de mettre quelques pêchers de vignes et 2 ,3 arbres fruitiers.
j'ai aussi un noyer dans un talus pour l'instant il a échappé à la tronçonneuse.
Merci pour vos conseils
Didier
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Bonjour,
Une étude qui date (1965), mais très détaillée sur la croissance du chêne (CP et autres chênes à feuilles caduques). Les conclusions sur l'action des auxines sont floues et dépassées, mais les observations sur les différentes périodes de pousse, et sur le développement apical ne manquent pas d'intérêt.
Michel.
Une étude qui date (1965), mais très détaillée sur la croissance du chêne (CP et autres chênes à feuilles caduques). Les conclusions sur l'action des auxines sont floues et dépassées, mais les observations sur les différentes périodes de pousse, et sur le développement apical ne manquent pas d'intérêt.
Michel.