Oui c'est la résistance d'un pathogène face aux défenses de son hôte.
C'est un phénomène très courant dans le monde vivant. C'est un mécanisme d'adaptation réciproque entre deux espèces. Ça peut aller dans le mauvais sens ou dans le bon comme la coévolution entre les abeilles et les plantes à fleurs.
Les végétaux ou les animaux luttent contre leurs agresseurs. À coup de molécules chimiques ou de défenses immunitaires. Et pour survivre les agresseurs luttent. Ceux qui ont les bons moyens pour contourner ces défenses survivent et se reproduisent. Les hôtes non adaptés meurent et ceux qui ont mis en place de nouvelles stratégies s'en sortent. Et ainsi de suite ce qui entraîner une sophistication du monde vivant.
Et l'homme arrive avec ces produits chimiques de synthèse et il se passe exactement la même chose. Avec les bactéries qui contournent en accumulant les résistances aux antibiotiques, les moustiques qui cumulent la possibilité de survivre aux insecticides, les herbes qui résistent aux herbicides...
Le mécanisme est le même chez les virus. Une course à l'armement entre virus et hôte. Nous on fait des vaccins et le virus fait des mutations pour échapper aux systèmes immunitaires ainsi stimulés.
Nos vaccins seraient parfaits, on pourrait éradiquer la maladie. Mais à partir du moment où il y a une faille, elle est exploitée.
Et avec ce virus, c'est vraiment pas simple. Il n'y aurait pas de vaccin, ça serait à mon avis guère différent. On le voit avec la grippe saisonnière, vaccin ou pas, elle est toujours là tous les hivers (sauf si on met un masque et qu'on reste chez nous). Ça irait juste un peu moins vite. Mais dans notre monde moderne on est pressé.
La peste a mis de nombreuses années à se répandre sur la planète. Un variant met juste le temps d'un voyage en avion pour passer d'un continent à l'autre.
Mais avec les nanoparticules couplées à la 5G qu'on nous injecte avec le vaccin, on est capable de le savoir en temps réel.
Fred