actualité scientifique autour de la truffe
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Cette bacterie survit volontiers en pH acide a neutre, donc a priori pas pour nous (cf Wikipedia).
Concernant l'article propose par Lemarnais, c'est en effet une excellente synthese des connaissances sur le cycle de la truffe. Merci pour l'info.
Concernant l'article propose par Lemarnais, c'est en effet une excellente synthese des connaissances sur le cycle de la truffe. Merci pour l'info.
Re: actualité scientifique autour de la truffe
bonjour,
il est ou c est article ?
trufou
il est ou c est article ?
trufou
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Celui ci est payant à priori est il possible de le faire figurera sur le site comme il a été mentionné par une gt
Re: actualité scientifique autour de la truffe
J'avoue que j'ai pas compris ce que tu as dit.
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Les articles scientifiques sont soumis à des droits d'auteur. Ils sont payants et on ne peut pas les publier sur notre site.
Fred
Fred
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Salut
En plus l'article en question est un "review article" (l'éditeur a surement demandé aux auteurs de faire un état des lieux général sur la thématique). L'article est donc complètement verrouillé, il n'apparait même pas dans la liste des papiers "classiques" publiés dans ce journal (Annals of Forest Science). Impossible d'y avoir accès. Peut être en contactant l'un des auteurs ?
A+
En plus l'article en question est un "review article" (l'éditeur a surement demandé aux auteurs de faire un état des lieux général sur la thématique). L'article est donc complètement verrouillé, il n'apparait même pas dans la liste des papiers "classiques" publiés dans ce journal (Annals of Forest Science). Impossible d'y avoir accès. Peut être en contactant l'un des auteurs ?
A+
phil
Re: actualité scientifique autour de la truffe
pour info Elisa Taschen soutient sa thèse le 30 juin prochain :
1) La Truffe est présente de façon fugace dans des communautés ectomycorhiziennes riches, avec de nombreuses espèces multi-hôtes, mais où la Truffe montre une préférence d’hôte marquée pour le chêne vert (Q. ilex).
2) Certaines plantes endo- ou non-mycorhiziennes, dont l’effet positif sur la Truffe a empiriquement été observé par les trufficulteurs, favorisent le développement du mycélium de Truffe dans le sol, agissant indirectement sur les interactions plante-plante (chêne – plantes endomycorhiziennes). L’effet inhibiteur de la Truffe observé sur la germination des graines peut-être une des causes précoces du brûlé. Par ailleurs, la Truffe semble effectivement coloniser les racines de plantes herbacées non-ectomycorhiziennes.
3) Les flux de gènes sont limités à l’échelle de la truffière, l’appariement sexuel réunit des individus proches génétiquement et physiquement, et bien que la Truffe soit probablement hermaphrodite, les parents paternels sont peu détectables, probablement de taille plus réduite que les parents maternels (formant la gléba). Les pratiques culturales pourraient entraîner un brassage génétique plus important en plantation, mais à l’échelle régionale, aucune différence de diversité génétique n’a été détectée entre populations spontanées et cultivées.
Ce travail montre la richesse des interactions biotiques impliquant la Truffe et les diversités végétale et fongique des truffières artificielles et spontanées de la région méditerranéenne. Les résultats acquis contribuent à lever le voile sur sa biologie reproductive, et jalonnent le chemin pour des pratiques intégratrices de la diversité biologique des truffières, ainsi que pour le développement de futures expérimentations in situ.
le 3eme point m'interesse particulierement ... à suivre
Seb
1) La Truffe est présente de façon fugace dans des communautés ectomycorhiziennes riches, avec de nombreuses espèces multi-hôtes, mais où la Truffe montre une préférence d’hôte marquée pour le chêne vert (Q. ilex).
2) Certaines plantes endo- ou non-mycorhiziennes, dont l’effet positif sur la Truffe a empiriquement été observé par les trufficulteurs, favorisent le développement du mycélium de Truffe dans le sol, agissant indirectement sur les interactions plante-plante (chêne – plantes endomycorhiziennes). L’effet inhibiteur de la Truffe observé sur la germination des graines peut-être une des causes précoces du brûlé. Par ailleurs, la Truffe semble effectivement coloniser les racines de plantes herbacées non-ectomycorhiziennes.
3) Les flux de gènes sont limités à l’échelle de la truffière, l’appariement sexuel réunit des individus proches génétiquement et physiquement, et bien que la Truffe soit probablement hermaphrodite, les parents paternels sont peu détectables, probablement de taille plus réduite que les parents maternels (formant la gléba). Les pratiques culturales pourraient entraîner un brassage génétique plus important en plantation, mais à l’échelle régionale, aucune différence de diversité génétique n’a été détectée entre populations spontanées et cultivées.
Ce travail montre la richesse des interactions biotiques impliquant la Truffe et les diversités végétale et fongique des truffières artificielles et spontanées de la région méditerranéenne. Les résultats acquis contribuent à lever le voile sur sa biologie reproductive, et jalonnent le chemin pour des pratiques intégratrices de la diversité biologique des truffières, ainsi que pour le développement de futures expérimentations in situ.
le 3eme point m'interesse particulierement ... à suivre
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Surtout la phrase : "â l'échelle regionale, aucune différence de diversité génétique n'a été détectée entre populations spontannée sur et cultivées".
Il me tarde de lire cette thèse faute de pouvoir descendre à Montpellier.
Fred
Il me tarde de lire cette thèse faute de pouvoir descendre à Montpellier.
Fred
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Je n'ai pas encore fermé la porte à une descente sur montpellier mais ca va être compliqué quand même.
Ce résumé éveille en effet une grosse curiosité et cette observation aurait des conséquences importantes sur la reproduction (d'où viennent la mère et le père).
le 30 juin : "Il s’agit de la restitution académique de mon travail de thèse, qui sera suivi à l’automne d’une restitution entre trufficulteurs."
=> il ne faudra par contre pas louper le rendez vous de l'automne
Seb
Ce résumé éveille en effet une grosse curiosité et cette observation aurait des conséquences importantes sur la reproduction (d'où viennent la mère et le père).
le 30 juin : "Il s’agit de la restitution académique de mon travail de thèse, qui sera suivi à l’automne d’une restitution entre trufficulteurs."
=> il ne faudra par contre pas louper le rendez vous de l'automne

Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: actualité scientifique autour de la truffe
Oui c'est pas vraiment ce que l'on nous expliquait ces derniers temps!.melano a écrit :Surtout la phrase : "â l'échelle regionale, aucune différence de diversité génétique n'a été détectée entre populations spontannée sur et cultivées".
Fred
Didier
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Tu as mis le gleba entre parenthese en parlant de parents maternels .
Mais alors ou ce loge les parents paternels ?
il se logerait peut etre sur le peridium...
Fabrice
Mais alors ou ce loge les parents paternels ?
il se logerait peut etre sur le peridium...
Fabrice
Re: actualité scientifique autour de la truffe
le père intervient lors de la rencontre père/mère.
on retrouve sa trace dans les spores de la truffe constitués du brassage génétique père+mère.
la gleba étant elle constituée uniquement par la mère.
le père n'est donc pas "sur le péridium" mais qq part dans le sol en amont du processus qui conduit à la truffe.
Seb
on retrouve sa trace dans les spores de la truffe constitués du brassage génétique père+mère.
la gleba étant elle constituée uniquement par la mère.
le père n'est donc pas "sur le péridium" mais qq part dans le sol en amont du processus qui conduit à la truffe.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
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Re: actualité scientifique autour de la truffe
Donc un agent declencheur present dans le sol , ce qui explique que tous nos arbres ne seront peut etre jamais producteur car ils sont en majoritees d un seul sex...
Fabrice
Fabrice
Fabrice
Fabrice
Re: actualité scientifique autour de la truffe
c'est pour cela qu'en faisant des apports de spores, on augmente les chances d'apporter le(s) chainon(s) manquant(s).
mais la conclusion de son point 3 de sa thèse remet quand même un doute, à moins que dans les truffières étudiées, le trufficulteur apportait de la truffe essentiellement locale ...
et encore ca n'expliquerait pas que la mère soit locale aussi vu que les plants viennent de pépis souvent distantes. à moins que le plant myco ne serve en fait à rien (je sais c'est mon dada).
attendons quand même les conclusions complètes de sa thèse avant de trop divaguer
Seb
mais la conclusion de son point 3 de sa thèse remet quand même un doute, à moins que dans les truffières étudiées, le trufficulteur apportait de la truffe essentiellement locale ...
et encore ca n'expliquerait pas que la mère soit locale aussi vu que les plants viennent de pépis souvent distantes. à moins que le plant myco ne serve en fait à rien (je sais c'est mon dada).
attendons quand même les conclusions complètes de sa thèse avant de trop divaguer

Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou