Arroser pour le mycélium.

Le choix de l'essence, les techniques de plantation, la taille, le travail du sol, l'irrigarion , méthodes de rénovation...

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melano
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

Bon, comme si mon message précédent n'était pas assez indigeste, :shock: je le complète par quelques données sur la répartition des différentes souches génétiques de truffe retrouvées dans les ascocarpes.

Il apparaît à l'analyse des truffes récoltées que sous un même arbre, le mycélium maternel est toujours le même et il a les mêmes caractéristiques génétiques (signe et allèles) que celui retrouvé dans le sol et que celui retrouvé dans les mycorhizes. Donc, il semble clairement apparaitre qu'une seule souche de truffe qui a un rôle maternel (fourniture des filaments mycéliens de la gleba) s'installe sous un arbre et fournisse les mycorhizes des racines, le mycélium du sol et la gleba des truffes.

Venant d'on ne sait trop où (spores, arbres voisins, libre dans le sol, plantes compagnes) des souches de mycélium mâle (rôle de fécondation des filaments de signe opposé pour former les spores), difficiles à mettre en évidence viennent féconder la souche femelle. Heureusement pour nous, ces souches semblent nombreuses car dans l'étude, les truffes récoltées sous un même arbre, si elles sont la même mère peuvent avoir jusqu'à 3 pères différents (retrouvées dans les spores des truffes en question mais un seul père par truffe semble-t-il).

Voilà ce que nous dit l'étude. Maintenant, si on interprète un peu ce qui peut se passer dans les plantations :

- dans une plantation où tout va bien. Les souches maternelles sont puissantes sous leurs arbres, adaptées au sol, elles ont une bonne dynamique. Les souches paternelles sont nombreuses, n'ont aucun soucis pour rejoindre les femelles et tout se beau monde fait de nombreuses truffette que des trufficulteurs compétents arrosent et amène par sac entier au marché de Richerenches.

- dans une plantation où ça se passe moins bien. Les souches maternelles implantées en pépinière, adaptées au terreau des pots, ne sont pas forcement adaptées au sol plus argileux (?). Mais comme elles sont fortes pour tenir la place dans leur terreau, dans un premièr temps elles éjectent les autres souches qui auraient pu être plus en phase avec le sol avant de végéter lamentablement dans leur argile (?). Coté parternel, le mycélium en chie comme une bête pour traverser les inter-rangs dur comme du béton, fissuré de partout en été, gavés d'eau au printemps... Seuls quelques trufficulteurs avec un sol moins argileux ou avec des souches adaptées amènent un petit panier de temps en temps à Lalbenque.

Tout ceci n'est que pure fiction bien entendu. :lol: Il est toutefois évident que ces nouveaux outils nous permettrons sans doute de comprendre un jour ce qui se passe dans les truffières où ça marche moins alors qu'il n'y a aucune raison que ça ne marche pas. Si ça se trouve, dans certains cas, c'est juste un soucis défaut de fécondation (brûlés dit "stériles").

Fred
galistruffe
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par galistruffe »

tres interressant ce sujet d autant que cette année sans irrigation chez moi pas de truffes .
dans toutes vos expliquations ou hypotheses vous ne deffinissez pas comment nait une truffe , a quel moment et quel sont les facteurs qui induisent cette naissance . donc bien difficile d envisager une stratégie .
comme je pense que les truffes naissent a partir d une fécondation entre une spore et une myco (ou plus rarement entre deux myco de signe opposé )je fais en sorte de les faire ce rencontrer .
j y reussi apparement assez bien puisque j ai pu observer au mois de juin cette année ( soit 5 semaine plus tard que l an passé )un tres grand nombres de truffettes sur des sites de 100cm2 sélectionné a l avance .la fécondation parrait donc un cycle assez frequent dans le nature et assez facile a reproduire .
la difficulté reside dans le fait de mener ces truffettes a terme car moins de 3 semaines apres le stade de premiere observation impossible d en retrouver une meme dans des sites laissé au repos lors de la premiere recherche .
je suis persuadé mais seulemnt par conviction que la truffette alors agée de quelques jours a besoin de trouver une racine vierge ou tous au moins jeune , pas encore aouté et c est la qu il faut parle d echelle .
imaginon que le brulé soit notre galaxi et que notre spores ou apres notre truffette soit la terre .
quelles chances ont elles de rencontrer une autre planette pour ce marier ou un soleil pour survivre .
l echelle de la galaxi est immence a nos yeux , pour une spore le brulé est pourtant a la meme echelle .
voila pourquoi depuis plusieurs années je m efforce de concentrer ma galaxi tres pres de l arbre .
allez je file , je dois preparer l arosage de cette nuit car l orage d hier n aapporté que 2 mm .
jerome
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melano
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

j ai pu observer au mois de juin cette année ( soit 5 semaine plus tard que l an passé )un tres grand nombres de truffettes sur des sites de 100cm2 sélectionné a l avance .la fécondation parrait donc un cycle assez frequent dans le nature et assez facile a reproduire .
la difficulté reside dans le fait de mener ces truffettes a terme car moins de 3 semaines apres le stade de premiere observation impossible d en retrouver une meme dans des sites laissé au repos lors de la premiere recherche .
Bonjour,

cette histoire, ça me fait penser à certains écosystèmes pauvres des montagnes rocheuses, situés à des centaines de kilomètres de l'océan pacifique mais qui tournent sur la reproduction du saumon. Les oeufs, amenés par les poissons, puis la chair des saumons adultes constitue une formidable manne pour l'écosystème. A tel point que tous les habitants des alentours bénéficient de cette manne et se précipitent à la rivière lorsque les saumons arrivent (renards, ours, loups, aigles...). En observant les cernes des arbres, on arrive même à connaitre les années de grandes remontées de saumons car ces années là, les arbres poussent plus vite.

Il n'est pas impossible qu'il se passe la même chose sous les arbres truffiers à une échelle différente. On pourrait très bien imaginer que la naissance puis la mort de ces milliers de truffettes et truffe à des stades plus ou moins avancé, à l'instar des millions d'oeufs de saumons qui se perdent puis des saumons qui meurent, servent d'attractant et de nourriture au petit monde de la faune du sol.

Un tel système pourrait permettre d'expliquer pourquoi, une truffe (l'ascocarpe) qui a des capacités d'exploration du sol très limitées du fait de la taille très réduite de ses houppes mycéliennes arrive à se nourrir et peut atteindre une bonne taille malgré son handicap.

[mode fiction ON] Mi juin, une nouvelle vague de naissance de truffettes de mélano, la plus importante de l'année, parsème le sol de milliers de truffettes. Le dialogue par molécules chimiques entre l'arbre et le champignon avait déjà mis en alerte les copépodes, les limaçons etc... Ceux-ci attirés par l'apparition des milliers de truffettes se précipitent sur les brûlés où le sol souple et poreux leur offre le gite et le couvert. Certains meurent, les autres créent de nombreuses boulettes fécales.

Suite à ce rush, le sol est gavé de structures mycéliennes plus ou moins digérées. C'est une aubaine pour les vers de terre. C'est à leur tour d'affluer vers la zone. Consommant les boulettes fécales des copépodes avec avidité, ils mélangent le sol, créent des cavités qui aideront à drainer le sol, fabriquent des agrégats sortis de leur tube digestifs, mélangent la terre autour des truffettes survivantes, les aidant ainsi à renouveler la fine couche de terre qu'elles peuvent exploiter.

Dans le monde des truffes, c'est l'hécatombe. De plusieurs milliers au départ, il n'en reste à peine que quelque dizaines. Les plus chanceuses auront échappés aux prédateurs bien logées dans la rhizosphère d'une racine protectrice et nourricière, elles grossissent doucement. Les exsudats racinaires leur fournissent une source de carbone facilement assimilable. Mais bientôt, cette ressource ne suffit plus à leurs besoins. Des hyphes mycéliennes se forment et explorent le sol alentour. On est début juillet, le sol humide en permanence remué par les vers de terres est riche en matière organique digérée par la faune du sol. Indirectement, elle se nourrit du corps de ses petites soeurs consommées par les prédateurs.

Début août, les choses se compliquent. Le sol se dessèche, les vers de terre qui remuait la terre désertent le brûlé pour s'enfoncer dans le refuge des couches profondes du sol. Des truffes meurent encore, fournissant de la matière organique à l'écosystème mais plus assez pour faire tourner le système et nourrir la truffe. C'est la crise. Il n'y a d'autre solution que de manger la racine qui il y a encore quelques semaines servait de refuge et de ressource en carbone via les exsudats. Mais les temps sont durs aussi pour l'arbre et la sécheresse limite ses productions racinaires. Les hyphes mycéliennes s’immiscent alors entre les cellules du bois et commencent à déverser des enzymes. La digestion des parties les plus accessibles commence...

Mi août un orage déverse 40 mm d'eau tiède sur le brûlé permettant aux cellules du champignon en survie de se gorger d'eau. L'ascopcarpe voit son volume augmenter considérablement en quelques jours. Il dépasse de la surface du sol. Un limaçon l'a repéré et commence à le manger. En quelques jours il ne reste plus qu'une coquille vide. Mais les spores contenues dans les crottes des limaçons attirent les vers qui les dissémineront dans les alentours. Ceux-ci ont repris leur travail de malaxage. Seules 5 truffes ont survécu. Mi-janvier, un chien viendra renifler la terre et son maitre en trouvera 4.

Le sol, gorgé de spores mais un peu tassé par les pluies hivernales s'apprête à revivre une nouvelle saison. Telle est la vie sur un brûlé de mélano. [mode fiction OFF]


Bref, tout ça pour dire que ces milliers de truffettes qui disparaissent sont sans doute un maillon important de la dynamique du brûlé. Il n'est pas improbable que la réussite dépende d'ailleurs de cette biomasse de truffe qui reste dans le sol d''une année sur l'autre (spores en particulier).

Que l'ascocarpe qui survit doit bénéficier à moment donné ou à un autre de cette biomasse qui entretient l'écosystème. Qu'il n'est pas impossible que la truffe ait de très nombreux modes d'alimentation carbonée (exsudats racinaires, matière organique du sol via les boulettes fécales, CO2 de l'air, matière organique des racines, des insectes morts...).

Il faudrait savoir à partir de quand, elle bascule en mode saprophytique et elle se met à manger les racines qui l'entoure. Car à partir de ce moment là, on doit pouvoir tailler tranquille.

Fred
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tuber01
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par tuber01 »

melano a écrit :
Car à partir de ce moment là, on doit pouvoir tailler tranquille.
Sachant que d'une météo annuelle à une autre, et de la richesse d'un sol à un autre, les variables peuvent alors modifier ce moment.

Sinon je souscris largement à ce que tu dis qui est forcément vrai, car tu décris l'équilibre d'un écosystème où les déchets (fécaux ou corps morts) des uns alimentent les autres, tout ca en boucle.
Il est également démontré que les pyramides (aujourd'hui les écosystèmes sont représentés en pyramide plutôt qu'en maillons :wink: ) reposent à la fois sur leur base et sur leur sommet : si l'un des 2 s'écroule, c'est la pyramide entière qui s'écroule par déséquilibre.
C'est pour cela qu'il va être très complexe de bouger une variable pour favoriser les truffettes car le déséquilibre qu'on pourrait provoquer risquerait indirectement de se retourner contre nous. C'est un jeu de mikado auquel il faut qu'on joue mais avec doigté et prudence pour ne pas atteindre le point de rupture de la pyramide.
L'idée par exemple de balancer de l'insecticide sur le brulé pour aider les truffettes est l'exemple même de la mauvaise idée.

Seb
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melano
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

C'est pour cela qu'il va être très complexe de bouger une variable pour favoriser les truffettes car le déséquilibre qu'on pourrait provoquer risquerait indirectement de se retourner contre nous.
Favoriser un seul élément de ce système peut en effet s’avérer risqué. Il faut prendre le problème autrement. :wink: Car je suis intimement persuadé qu'on peut sauver bien plus de truffettes. Et sans avoir à réinventer l'eau chaude en plus. Faut réfléchir. Comme d'hab. :twisted:

Fred
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

pour moi les verts de terre je n'en vois pas un du mois juin à septembre dans les 20 premier centimètre du sol
Cela n'a rien de surprenant avec les températures que vous avez tout l'été. Mais l'important n'est pas de les voir mais qu'ils soient bien là et aussi qu'ils montent en surface et qu'ils descendent profondemment de temps en temps. Leurs galeries sont en effet très importantes pour faciliter le drainage et l'aération du sol.

Perso, je vérifie de temps en temps leur boulot. Pas compliqué, tu creuses sous un arbre à 15 cm quand c'est bien sec et tu sors un bloc de terre. Si c'est du gruyère, c'est bon. 8)

Fred

PS : pas de nouvelles truffes de marque chez nous non plus.
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

Si un modérateur peut faire quelque chose pour agrandir les clichés.
J'ai essayé, je n'y suis pas arrivé. Le site hôte me renvoie sur des photos de la taille affichée. C'est qu'elles sont trop petites tes truffes César. Il faut attendre encore un peu.

J'arrose depuis ce matin, les jeunes et les places productrices... On verra bien d'ici 3 semaines s'il y a qques bosses. Si cela ne nourrit pas directement les truffes ça fera peut-être du bien à l'écosystème truffier.

En tout cas les jeunes refont une pousse assez spectaculaire. Et sur les verts, les pousses auront largement le temps de s'aoûter avant l'hiver. C'est tout bénéf. :wink:

Fred
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melano
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

la nécessité de relative sécheresse pendant une ou plusieurs périodes pendant l'été est bien réelle mais pas liée à des questions d'absorption de l'eau.
Salut Renlo,

était-ce lié au fait que plus le sol est sec, plus la sève élaborée qui circule dans le phloème est concentrée en sucre?

Fred
h84
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par h84 »

bonsoir même si je n'y comprends rien ,vos histoires de truffettes me font penser a une poignée de grains jetés au sol et enfouis au hasard ( avec une bêche)seuls ce qui sont positionnés a la bonne hauteur par rapport a la climatologie de l'année survivront ,certains trop profond dans l'humidité vont pourrir ,d'autres trop en surface vont secher ou bien resister ,telle est la loi de la nature beaucoup au depart peu a l'arrivée .... ps nous aussi :mrgreen:
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par Leromain84 »

Bonsoir à tous
je pense parfois et je me me pose des questions comme celles qui suient :
- et si toutes ces truffettes qui en avortant formaient un mycélium ou produisaient des subtances qui mycoriseraient les nouvelles fines racines en ce moment ?
- en se décomposant ne sont-elles pas à la source de la formation des brulés en agissant comme desherbant actuel ?
- on ne connait pas toute cette alchimie qui se passe dans le sol et au nutriment des besoins de la truffe et du mycélium et encore plus des conditions climatiques idéales pour que les truffettes restent en vie; degré d'humidité ; température du sous sol;..........

la recherche va t -elle nous apporter les réponses ?
Le problème est d'avoir accès à ces informations et la la FFT a du travail sur la planche....
jm
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galistruffe
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par galistruffe »

pas mal jean marie , mais ne compte pas trop sur la recherche .jerome
Mister T
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par Mister T »

Salut JM tu as une vision optimiste mais intéressante de la finalité de ces avortements. Après tout rien ne se perd rien ne se gagne tout se transforme alors le doute est permis. Et je trouve ton idée bien logique par rapport au cycle et au équilibre de la nature. Il me parait concevable qu'après une année avec beaucoup d'avortements cette substance presque magique se retrouve en quantité dans le sol pour donner un maximum de chance à l'espèce fongique de ne pas disparaître lorsque les conditions favorables seront de retour. L’instinct de survie de l'espèce appartiendrait alors aussi aux champignons.

"indulgence hier j'ai regardé phénomène alors aujourd'hui je fait marcher l'imaginaire. Pour résumer le film c'est la planète qui par des facultés d'adaptation extrême commence à éradiquer l'espèce humaine qui l'a saccagé durant des décénnies via les plantes et un fluide mortel qu'elles dégagent, un sénar à l'américaine mais quelles sont finalement les limites de l'adaptation, l'évolution de tout ce que l'ont peut trouver à l'état naturel ? Une question qui donnera du boulot aux chercheurs pendant des siècles surement "
Leromain84
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par Leromain84 »

Mister T
en effet pas fier de faire partie de cette espèce humaine qui saccage la planète , surtout durant les 50 dernières années , presque tous les jours j'essaie de sensibiliser mes élèves à ce sujet de ne pas faire n'importe quoi , pas sûr que je soit si convaincant de voir parfois leurs agissements....
J'espère qu'il en restera qq chose.
On se pose beaucoup de question qui reste sans réponses , ce qui manque le plus pour nous passionné c'est d'avoir des sources d'informations qui sont très dispersées n non mutualisées malheureusement.
Mais le forum y participe à sa mesure et j'en suis ravi.
Le site de la FFT est toujours vide d'infos et çà c'est plus que désolant.
A+
jm
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melano
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par melano »

Le site de la FFT est toujours vide d'infos et çà c'est plus que désolant.
Et pourtant, c'est pas bien compliqué de faire un site internet en direction d'un public ciblé...

Exemple parmi tant d'autre : celui des nuciculteurs du sud-ouest : http://www.noixsudouest.fr/accueil.php

Fred
Leromain84
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Re: Arroser pour le mycélium.

Message par Leromain84 »

Mélano
comme tu dis , à croire parfois que la recherche ne profite qu'à certain ?
heureusement qu'une partie sera diffusée comme à Villeneuve...
Cela est due aussi au faible nombre de trufficulteurs ?
Tu détiens un peu le fil d'Ariane dans ce flou trufficole.
Soit en remercié...
jm
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