1- Pas de taille au printemps pour laisser les bourgeons apicaux se développer et ainsi le racinaire fin se développer aussi à cette saison. (et les mycorhizes, etc...). Il faut également un max de photosynthèse disponible pour produire les racines fines à cette période.
2- Taille à l'entrée de l'été pour tenter de limiter l'évapotranspiration. Mais il semble que sur ce point il y ait débat.
A cette saison, la production de nouvelle racines fines n'est plus notre soucis premier.
Sinon, cette taille aura au moins pour effet de contenir le developpement de l'arbre, donc l'éloignement et donc la "dillution" du brulé, et aussi la fermeture du milieu.
Egalement, cette taille doit préparer le maximum de ramifications futures pour le retour à l'étape 1 à la saison suivante.
3- Je dirais également pas de taille au dela d'aout pour laisser "l'aoutement" se réaliser tranquillement et l'arbre stocker ses réserves. Et aussi pour ne pas pietiner les brulés....
Voilà les idées que j'ai retenues
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Taille à l'entrée de l'été pour tenter de limiter l'évapotranspiration. Mais il semble que sur ce point il y ait débat.
A cette saison, la production de nouvelle racines fines n'est plus notre soucis premier.
Salut,
oui, globalement d'accord avec cette analyse. Toutefois, il semblerait que l'arbre nourrisse plus ou moins directement la truffe durant une partie de l'été... Et du coup, si c'est le cas, on a tout intérêt à maintenir un niveau de photosynthèse très élevé. Donc taille la plus tardive possible pour que les racines nourrissent la truffe.
Pour l'eau, pas sur que la taille limite beaucoup l'EPT sauf à beaucoup tailler. Et on peut toujours compenser par l'arrosage.
Donc, en l'état actuel, tailler première 15 aine d'août me semble un bon compromis dans l'attente de nouveaux résultats des expériences sur les flux de C entre arbre et truffe.
Cela concerne les arbres en production. Il faudrait sans doute raisonner différemment sur des jeunes arbres en cours de formation.
Galistruffe a évoqué le fait que la truffe était saprophite.
Je crois que c'est la première fois que je lis ceci, mais alors le flux de C se pourrait se faire sur le dos des racines fines en décomposition qui apportent une quantité de MO dans le sol incroyable... et ainsi peut être pas besoin de tant de photosynthèse que ca en été ...
Mais comme tu dis, à suivre selon le résultat des observations ou des futures études.
Concernant la taille de formation, c'est à voir effectivement.
Déjà, sur un jeune arbre, un ou deux petits coups de sécateur pour créer les futures charpentieres pourraient suffir avant 3 ans.
Mais si on veut déjà developper un max de racines fines pour les mycorhizes et le développement du futur mycelium, alors les mêmes principes restent valables.
A suivre,
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
La taille de formation sur pubs est à mes yeux assez compliquée. J'ai constaté que si tu ne tailles pas assez tu te fais couillonner et ton arbre ne met pas assez de latérale le long du tronc. Tu te retrouves avec une touffe en bas et une touffe en haut tout en ayant un gros vide au milieu.
Mais si tu tailles trop, tu provoques le phénomène de nanification un poil trop tôt et tu perds un ou deux ans avant d'avoir une conformation favorable à la production.
Bref, faire produite tôt n'est pas simple. Et le faire sur des arbres qu'on forme pour l'avenir dans un but bien précis relève encore pour moi d'un but à atteindre.
En ce qui concerne les travaux de Dominique Barry et Gabriel Callot dont parlaient melano et truffalou (thèse de doctorat de 1992 intitulée : Croissance et fonctionnement d'un ascocarpe au stade adulte de Tuber melanosporum et Tuber aestivum. Etude structurale des hyphes externes, et approche expérimentale de leur fonction). Ils ont étudié l'absorption (par les hyphes) de certains éléments chimiques par la truffe et ils ont montré que la truffe était capable d'absorber (seule) ces éléments. Ils ont utilisé des molécules marquées avec des isotopes radioactifs : tritium (hydrogène 3), phosphore 32 et carbone 14. Ils ont conclu leur travail de la sorte (je cite) : L'ensemble des résultats montre que l'ascocarpe de truffe possède des capacités pour un mode de développement autonome indépendamment de la plante hôte
Ce qui ne veut pas dire que la truffe l'est forcément (indépendante de la plante hote) mais elle en a les capacités.
oui mais pourquoi plus de racines fines ? et par quel mécanisme biologique ? là est l'essentiel.
Que se passe il au niveau des bourgeons apicaux ? qu'implique la multiplication de ceux ci ?
J'en ai conclu des liens de Fred que les bourgeons apicaux étaient le centre de production de l'hormone auxine qui provoque et est même obligatoire pour le développement racinaire...
Ils sont donc à priori importants , et surtout au printemps ...
Mais je ne sais pas encore le point qu'on a raté et sur lequel Jerome veut qu'on zoome ... A suivre !
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
http://www.hiboox.fr/go/images
Bonjour à tous
Ma santé est pas encore pas trop au point,les analyses sont irrégulieres en fonction des piqures que je fais, mais ma famme et moi gardons le moral,en attendant que tout aille bien
Je vais essayer de vous mettre une photo de la taile de mes arbres
amicalement
ado
