La passion de la truffe.

Merci pour les liens. Je les avais regardés il y a 8 mois au moment de leur sortie. Superbes documentaires.

Des écosystèmes de prairies à bisons qui bougeaient sans arrêt car ils avaient les loups au cul, des cours d'eau avec des zones humides énormes façonnées par les castors... Tout ça s'est effondré quand on a tué les bisons les loups et les castors.

Le coup de grâce a été donné par les charrues.

C'était du pâturage tournant dynamique naturel avec des zones humides créés par les barrages à castor pour infiltrer de l'eau. Une véritable machine à évaporer de l'eau et à fabriquer de la pluie.

Travail du sol qui supprime les prairies, trou dans le cycle de l'eau lorsque les sols sont nus, désamorçage du petit cycle de l'eau en avril mai quand le mais est semé et la sécheresse arrive.

Un an, deux ans et tu es parti pour des années de sécheresse.

Fred

Les documentaires sont visibles aussi sur le "replay" d'Arte.

Je viens de les regarder, dommage que l'accent n'ai pas plus été mis sur les mécanismes des cycles météorologiques en jeu, cela est à peine évoqué.
On passe rapidement sur les mesures prises: type de travail du sol, mise en place de culture de couverture, création de "réserves" de prairies naturelles.....Et sur leurs conséquences.

Le fait que certains prédicateurs aient dit que la sècheresse était une punition céleste des hommes qui avaient martyrisé la terre avec leurs charrues pour s'enrichir avec la culture du blé ne prouve pas de lien direct entre l'action de l'homme et la sècheresse qu'ils ont subi....
Bien sur, la mise à nu des sols accentue le phénomène de tempête de sable.

Par contre cela a rafraichi mes leçons d'histoire sur la crise de 1929, le "new deal".

Michel.

Impressionnant la régularité du parcellaire en carré d'un mile de coté (on retrouve les 260 ha cités souvent dans le documentaire), subdivisés en 4 carrés d'un demi mile.

Ces derniers manifestement sont arrosés par des pivots d'arrosage de 400m. Je suppose alimentés par la nappe phréatique.

Là où il n'y a pas d'irrigation, cela semble sec.

Michel.

Bonjour,

En effet, la transition vers le semis direct semble avoir été une réponse cruciale pour restaurer les terres dévastées. Il est indéniable que les enseignements du passé sont plus pertinents que jamais, alors que nous faisons face à des défis de sécheresse croissants.