Un esprit sain dans un corps sain

Pour discuter comme au bistrot notamment de ce qui ne touche pas trop la truffe.

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audiomaniac
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Un esprit sain dans un corps sain

Message par audiomaniac »

Bonjour,

Rien a voir avec la truffe, mais je tenais a partager la seule revue santé indépendante.

Voici le lien pour vous abonner :

http://www.santenatureinnovation.com/pu ... bien-etre/

voici un extrait de ce mois ci :

ogm : monsanto achète ses détracteurs
Plutôt que de placer des experts en santé publique pour promouvoir ses produits, Monsanto semble avoir trouvé une stratégie beaucoup plus efficace...
n 2012, une étude française dirigée par le Pr Séralini fait grand bruit : elle montre que les rats nourris au maïs NK603 développent des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong. Cette variété de maïs est génétiquement modifiée pour résister aux herbicides, notamment le Round Up, éga- lement commercialisé par Monsanto. Les rats de l’étude présentaient aussi des congestions au niveau
du foie ainsi que des dysfonctionnements et des nécroses au niveau des reins.
Or, en novembre 2013, la revue scientifique Food and Chemical Toxicology a mystérieusement fait disparaître de ses archives la fameuse étude. D’après l’équipe éditoriale, l’expérience n’était pas assez fiable et aurait dû être menée sur un nombre de rats plus important. De plus, l’espèce de rat utilisée se- rait fortement prédisposée au développement de cancers. Ces affirmations sont bien curieuses puisqu’il s’agit exactement de la même espèce de rats qui avait été utilisée par Monsanto pour montrer l’innocui- té de son maïs dans ses propres études. Par ailleurs, il faut savoir qu’annuler la publication d’une étude plusieurs mois après sa parution est un fait exceptionnel, en fait c’est même du jamais vu ! Car avant la validation et la mise en ligne, toutes les études sont relues et passées au peigne fin par une équipe de généticiens hautement chevronnés qui ne laissent pas filtrer de telles erreurs. Y aurait-il anguille OGM sous roche ? C’est fort possible : quelques semaines avant la disparition de l’étude, un nouveau venu a rejoint l’équipe du journal. Son rôle : responsable éditorial des publications en génétique. Son CV : ancien salarié de Monsanto entre 1997 et 2004 et toujours membre actif de l’International Life Sciences Institute, une institution financée largement par Monsanto cherchant à populariser l’utilisa- tion des OGM à travers le monde. Certains vont même jusqu’à affirmer que la revue tout entière aurait été rachetée par la firme, mais cela reste difficile à prouver. Bien qu’il soit encore interdit de cultiver du maïs NK603 en Europe, son importation est autorisée depuis 2004. Ce maïs sert essentiellement à l’alimentation animale, mais aussi dans la fabrication d’additifs alimentaires destinés aux humains. Pour couronner le tout, la législation n’impose pas aux industriels de signaler la présence d’un OGM dans leur produit lorsqu’on n’en retrouve pas plus de 0,9 %, ce qui signifie qu’on peut consommer du maïs NK603 dans la plupart des produits qui contiennent des additifs à base de maïs, par exemple les amidons. Ce problème n’est pas restreint au maïs : aujourd’hui environ 90 % des cultures de soja sont génétiquement modifiés aux États-Unis et au Brésil, les deux plus gros producteurs mondiaux. 90% des additifs à base de soja, comme la lécithine par exemple, sont donc aussi des OGM, même si aucun texte n’en fait mention sur l’emballage.29
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