Article de presse

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dan
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Message par dan »

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Quercyblanc
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Message par Quercyblanc »

Bonjour,

J'ai du mal a y croire....et cela me laisse sceptique. Et ci c'était vrai, fini le mystère, le charme, l'imprévu de la truffe.

Ci dessous présentation de la société Azratruf:


Azratruf : l’innovation au service
d’un produit de luxe, la truffe noire
En créant, à 48 ans, une entreprise spécialisée dans la production des truffes noires, hors du milieu naturel grâce
à un procédé biotechnologique, Mohammed Benaissa, ancien enseignant-chercheur de l’Université de Poitiers,
innove dans le monde des trufficulteurs. Son objectif : produire, d’ici trois ans, plus de 5 tonnes de ce champignon
de luxe.
Mohammed Benaissa a ouvert une brèche dans
un filon qui risque de lui assurer la réussite de
son entreprise. En effet, depuis des décennies, des
hommes s’efforcent de découvrir le secret de la
truffe noire, produit de luxe s’il en est, afin de maîtriser
sa reproduction et sa croissance. Et bien, au
fond de son garage et après 9 ans de travaux de recherche,
Mohammed Benaissa est celui qui a percé
ce secret. Une découverte que l’on pourrait qualifier
de planétaire : il est le seul aujourd’hui au monde à
connaître la formule.
Ce champignon, produit pour les deux tiers en
France (elle fournit 50 tonnes pour un marché
mondial qui en représente 70), est très prisé dans
l’hexagone comme à l’étranger. Un véritable atout,
dans un marché de niche, qui a motivé cet heureux
chercheur à se lancer dans l’aventure de la création.
Son entreprise dénommée Azratruf est née officiellement
en juillet dernier. Son but : produire de façon
contrôlée la truffe pour une commercialisation
à plus ou moins grande échelle.
Cette découverte n’est pas le fruit d’un hasard. Mohammed
a un parcours scientifique de plus de 28
ans dans la microbiologie, sur des domaines très
divers. En effet, après un doctorat de microbiologie-
biochimie, il a travaillé comme enseignant
chercheur à la Faculté des sciences de Poitiers,
avant de monter son entreprise spécialisée dans le
traitement de la pollution des sols. Un drame familial
l’obligera à stopper cette activité.
Sa passion pour la truffe est née de son amour de la
cuisine. Il fait d’ailleurs partie de l’association des
trufficulteurs de la Vienne. Mais, pour bien comprendre
la nature de sa découverte, quelques explications
s’imposent même si l’on ne dévoile pas ici le
secret (un dépôt de brevet est en cours ) : « la truffe
est un champignon hypogé (vivant sous terre)
qui a besoin d’un arbre hôte pour se développer
(chêne, charme, tilleul…). Les filaments (mycélium)
du champignon s’insinuent entre les cellules
des racines de l’arbre desquelles ils fructifient et
se transforment en truffette. Six mois sont ensuite
nécessaires pour qu’elle devienne une truffe ». Avec
le procédé de Mohammed, plus besoin de truffière
et ses hectares d’arbres. « En effet, à partir d’une
truffe, je reproduis le mycélium que j’implante au
sein d’un contenant de 10 cm2. La technologie
s’appuie ensuite sur des activateurs qui stimulent
la transformation en truffette et favorisent son
grossissement et sa maturation. Le résultat donne
la même qualité à la truffe, en terme gustatif, que
celle qui a grossi naturellement, car nous reproduisons
dans ces 10 cm2 toutes les spécificités du sol
naturel nécessaires à la truffe. Ce qui offre l’avantage
de ne pas être dépendant du climat (première
cause de la baisse de la production) et de pouvoir
orienter la qualité selon la demande du client.»
L’accueil côté des trufficulteurs ? « Cela fait 9 ans
que je travaille avec eux. Certains sont un peu inquiets,
mais mon intérêt n’est pas de produire une
quantité qui ferait baisser le prix de vente. La truffe
doit rester un produit de luxe. De plus, le marché
est loin d’être saturé. Il peut absorber une vingtaine
de fois la production actuelle. Il y a donc de la place
pour tout le monde ».
Mohammed souhaite toutefois faire les choses en
grand. Cette année, qui est une année pilote, ne
portera que sur 20 kg de truffes, mais dès l’année
prochaine, celui-ci compte atteindre 1 tonne et 5
tonnes en 2011. D’où des besoins de financement
importants, « non pas en investissement de matériel,
mais en coût de personnel. Pour une telle production,
il me faut 6 personnes, à terme ». Du côté
des démarches administratives pour la création de
son entreprise, il n’a pas eu de problème, il avait
l’expérience de sa première société. C’est au niveau
de l’obtention des financements que les choses risquent
d’être plus compliquées. Mais Mohammed
reste confiant : « le fait d’avoir eu la bourse Tremplin
(3000 €), par le biais de l’Atelier de la Création
de l’Université va, je pense, m’ouvrir des portes ».
C’est la reconnaissance de plusieurs institutions,
dont le Conseil Régional, de la viabilité de son projet.
C’est aussi une bonne façon de prendre un peu
de recul par rapport à son projet, en étant aidé par
les animateurs de l’Atelier, afin de mieux identifier
les points d’achoppement. Mohammed Benaissa
espère également obtenir la bourse OSEO d’aide à
l’innovation.
Les premières truffes produites « indoor » devraient
être commercialisées pour Noël prochain.
Mohammed Banaissa
Sa passion pour la truffe est née
de son amour de la cuisine. Il fait
d’ailleur partie de l’association
des trufficulteurs de la Vienne.
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melano
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Message par melano »

Ben on y est à la Noël, elles sont où ces truffes produites dans des bidons?

On risque de les attendre encore longtemps... heureusement.

M'enfin, s'il y arrive, il fera plus de sous avec son brevet qu'avec les truffes.

Fred
BOM
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Message par BOM »

Dans son laboratoire privé,
Mohammed Benaïssa ... / ...
... / ... Le biologiste prévoit d'ici à trois ans une production de 5 tonnes de ce diamant noir.
Encore un qui a inventé "le fil à couper le beurre".:D

Nous vivons une époque moderne , le progrès fait rage . MDR


Philippe
jacques 37
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Message par jacques 37 »

On va bien voir si les marchés de la Vienne nous refilent toute leur marchandise invendue !!! :blush:
Jacques 37
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Quercyblanc
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Message par Quercyblanc »

En tout cas, Monsieur B"naissa fait parler de lui dans les journaux, voir ci dessous articles parus dans la presse dernièrement :

Mohammed Bénaissa a trouvé la formule magique en laboratoire. - (Photo Patrick Lavaud) - Photo NR Les neuf années consacrées à chercher, sur une paillasse de laboratoire, la composition magique permettant d'assurer une production de truffes indépendante des aléas météorologiques, appartiennent désormais au passé : Mohammed Bénaissa maîtrise son processus, particulièrement efficace pour offrir au diamant noir des conditions optimum de reproduction.

Un autre article :

'' Des truffières hautement contrôlées ''

Ce docteur en biologie a déposé un brevet sur un activateur biologique et naturel facilitant la croissance du mycélium (filament) et sa transformation (fructification) en truffette. Une première phase estimée entre 2 et 3 semaines. « Un second activateur va permettre de mener à terme, en respectant son cycle de maturation de 6 à 9 mois, la truffe », explique le biologiste. Ces temps nécessaires à la croissance du champignon sont les mêmes que ceux constatés en milieu naturel.
La formule physico-chimique et biologique, qui garantit sans risque les conditions environnementales du truffier, autorise cette reproduction. L'expérience en laboratoire est aujourd'hui suffisamment probante pour passer à l'autre étape, celle de la reproduction en pleine terre. « Les résultats sont confirmés, assure Mohammed Bénaissa, je passe maintenant à l'échelle pilote dans des truffières hautement contrôlées qui se trouvent dans la Vienne. » La dernière marche avant la commercialisation de ce produit de luxe qui affole les marchés - jusqu'à 1.200 € certaines années -. Cette nouvelle phase intermédiaire devrait atteindre une production de 100 kg à l'année. Mohamed Bénaissa, qui a créé sa propre société, « Azratruf », va s'installer au printemps prochain sur une truffière d'environ trois hectares dans le périmètre du Grand Poitiers. Le biologiste prévoit d'ici à trois ans une production de 5 tonnes de ce diamant noir.

Didier Monteil


Encore un autre article :


Un procédé pour booster les truffes
L'universitaire M. Bénaissa a découvert un processus d'activation de la culture des truffes. Il développe le procédé au sein de la SARL Azratruf, hébergée pour l'instant dans les locaux d'Art Com aux Couronneries à Poitiers. (CP/NR86 p.6)

Docteur en biologie,
Mohammed Benaïssa
a mis au point une
substance stimulant
la croissance des
truffes. Un mets
renommé dans la
Vienne.
n Romain Mudrak
rmudrak@np-i.fr
Dans son laboratoire privé,
Mohammed Benaïssa a
flairé le bon coup. Amoureux
de la bonne cuisine, ce
docteur en biologie a cherché
le moyen d’accroître la production
de truffes. Eureka ! Après
dix ans de maturation, ses travaux
ont abouti à la mise au
point d’un activateur de croissance
unique… et sans OGM.
« J’ai simplement réintroduit
dans le sol des éléments naturels
qui avaient disparu au fil
du temps, sous l’effet de l’agriculture
intensive », précise
l’intéressé. Ne lui demandez
pas la formule, le chercheur
a engagé une procédure afin
de placer son invention sous
la protection d’un brevet. Mais
Mohammed Benaïssa l’assure,
ça marche ! Confiant, le scientifique
a d’ailleurs créé la
société Azratruf afin de commercialiser
sa molécule.
Les premiers tests grandeur
nature ont commencé au printemps.
« Quatre exploitants
ont intégré cet activateur à
leur production, indique le
président de l’association des
trufficulteurs de la Vienne,
Jacky Quintard. Ils sont équipés
de matériels permettant,
notamment, d’effectuer des
relevés météo. Nous saurons à
la fin du mois si l’expérimentation
a fonctionné. » Désormais
retraité, comme la plupart des
trufficulteurs, ce dernier se dit
déjà « très favorable à ces
essais ».
Malgré les bons résultats
obtenus sur la paillasse de son
labo, Mohammed Benaïssa
admet que rien n’est gagné:
« Si on pouvait doubler la
production, ce serait déjà pas
mal. » Et pourquoi pas redonner
à la Vienne son statut
d’antan ? Il y a un siècle, le
département figurait parmi les
tout premiers pourvoyeurs de
truffes. Actuellement, environ
300 personnes en produisent,
chaque année, près de 60kg.
Les marchés aux truffes se
multiplient dans la Vienne : le 19
décembre devant la mairie de
Neuville, le 23 décembre devant la
Maison du tourisme, à Poitiers.
www.7apoitiers.fr >> N° 59 >> du mercredi 15 au mardi 21 décembre 2010 23
60 kilos de truffes sont produits
chaque année dans la Vienne.
jacques 37
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Message par jacques 37 »

60 kilos de truffes sont produits
chaque année dans la Vienne.
:unsure: :unsure: :unsure:
Ah bon ....

Ah ces journalistes !!!!!! :wacko:
60 kg, 600 kg ou 6T, ils ne sont plus à une tonne prêt ???? :lipssealed: :+
Jacques 37
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pancho
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Message par pancho »

bonsoir a tous, ce monsieur a ecrit:il a perce le secret, et apres il se contredit si on pouvait doubler la production et admet que rien n est gagne , il y as des labos qui y travaillent depuis des lustres et se n est pas gagne et lui en 10 ans il a tout trouve .encore un rigolo a +pancho
galistruffe
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Message par galistruffe »

60 kg divisé par 300 producteurs ca fait pas lourd !!!
moi aussi alors je peu dire que j ai trouvé la formule magique car je suis sur qu en deux années de travaux je peu multiplier la production par 4 .donc si cela interresse quelqu un je recherche moi aussi des investisseurs ;););)
jerome
jacques 37
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Message par jacques 37 »

pancho a écrit :bonsoir a tous, ce monsieur a ecrit:il a perce le secret, et apres il se contredit si on pouvait doubler la production et admet que rien n est gagne , il y as des labos qui y travaillent depuis des lustres et se n est pas gagne et lui en 10 ans il a tout trouve .encore un rigolo a +pancho
Bonsoir pancho et vous tous
Ne jamais au grand jamais croire ce qu'écrivent les journalistes ....
Il faut recouper les infos lues dans les articles, surtout ceux qui font dans le sensationnel ...
Jacques 37
jacques 37
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Message par jacques 37 »

Expression très courante de la Vienne :
Ben couillon ...
.
Y'en a qui vont déchanter, y'en a qui vont déchanter ... Je ne vous dis que ça !!! :wacko:
Jacques 37
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bernard
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Message par bernard »

Belle couillonnade en effet, mais j'ai une petite idée de son astuce et subterfuge.:cool:
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
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melano
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Message par melano »

Si on pouvait doubler la
production, ce serait déjà pas
mal.
C'est vrai que si on double 60 kilos, c'est déjà mieux, mais on est loin, très loin des 5 tonnes promises. :rolleyes:

Allez, encore deux ans de rêve et cela sera le dur retour à la réalité.

Fred
pastis
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Message par pastis »

g encore mieu g plantè 4000 hectares de chene vert aux bout de 2 ans il rentre juste en production qui dis mieu :+:+:+
raouldupuy
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Message par raouldupuy »

truffalou a écrit :Qui dit mieux


sur une truffière d'environ trois hectares dans le périmètre du Grand Poitiers. Le biologiste prévoit d'ici à trois ans une production de 5 tonnes de ce diamant noir. :o
et bien oui les gars vous ne connaissez pas à Poitiers ils ont la pomme de truffe!
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