Les besoins nutritifs de la truffe
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Oui je serais plutot de l'avis de renlo : sol pauvre et peu enherbé.
L'idée est que la nourriture issue de la décomposition des racines vienne de celles de l'arbre et pas de celles venant d'autres végétaux.
Pourquoi ?
Parce qu'après intervient la compétition racinaire entre végétaux pour l'eau et les minéraux.
=> Là où d'autres végétaux colonisent la surface de votre truffière, alors votre arbre développera ses racines fines ailleurs, où la nourriture sera le plus facilement disponible pour lui. *
En cas de fort enherbement sur toute la surface, alors tout son réseau racinaire va même plonger en profondeur (<10cm). Et alors le seul espoir pour avoir de la truffe est d'avoir un sol tip top à cette profondeur là , qui reste drainant, aéré, avec la composition adéquate, ce qui est moins évident et simple à contrôler.
http://books.google.com/books?id=b9Xxpx ... &q&f=false
=> Voir page 8 la photo comparative
L'idée est que la nourriture issue de la décomposition des racines vienne de celles de l'arbre et pas de celles venant d'autres végétaux.
Pourquoi ?
Parce qu'après intervient la compétition racinaire entre végétaux pour l'eau et les minéraux.
=> Là où d'autres végétaux colonisent la surface de votre truffière, alors votre arbre développera ses racines fines ailleurs, où la nourriture sera le plus facilement disponible pour lui. *
En cas de fort enherbement sur toute la surface, alors tout son réseau racinaire va même plonger en profondeur (<10cm). Et alors le seul espoir pour avoir de la truffe est d'avoir un sol tip top à cette profondeur là , qui reste drainant, aéré, avec la composition adéquate, ce qui est moins évident et simple à contrôler.
http://books.google.com/books?id=b9Xxpx ... &q&f=false
=> Voir page 8 la photo comparative
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
A développer, merci d'avance Fred.fafois a écrit :Tuber01effectivement la différence est manifesteVoir page 8 la photo comparative
Melanotu pense que mélano ou unci ce ne sont pas les mêmes besoins vis a vis du développement ?Tout dépend de ce que tu cultives.
a l'image de la différence d'ouverture du milieu?
Jean Claude
Achetez un Stradivarius ne fera pas de vous un bon concertiste, achetez un chien truffier de trois mois pour sa génétique ou sa lignée, ne fera pas de vous un bon rabassier.
salut à tous,
des conditions de milieu dépend la production, le sol évolue fonction du develloppement des l'arbre...... avec des moyens mécaniques et de l'eau on peut plus ou moins diriger le milieu dans un sens ou dans l'autre... en intervenant bien sur sur le sol lui même, mais encore plus en intervenant sur le végétal à tous les niveaux.....
Pour exemple j'ai un sol qui d'un point de vue composition est idéal pour mélano.... mais dans le temps il va évoluer..... et il va devenir très bon pour aestivum, tricholome et helvèles....( 25 ans plus tard si je laisse le milieu se fermer)
Pour autant il est possible de trouver de la mélano dans des milieux avec beaucoup d'humus accumulé (attention avec beaucoup de lumière cependant), car les vers de terre et autres insectes remontent le calcaire en surface..... dans ces conditions la production peut être très importante mais fragile..... attention au travail du sol....
joel
des conditions de milieu dépend la production, le sol évolue fonction du develloppement des l'arbre...... avec des moyens mécaniques et de l'eau on peut plus ou moins diriger le milieu dans un sens ou dans l'autre... en intervenant bien sur sur le sol lui même, mais encore plus en intervenant sur le végétal à tous les niveaux.....
Pour exemple j'ai un sol qui d'un point de vue composition est idéal pour mélano.... mais dans le temps il va évoluer..... et il va devenir très bon pour aestivum, tricholome et helvèles....( 25 ans plus tard si je laisse le milieu se fermer)
Pour autant il est possible de trouver de la mélano dans des milieux avec beaucoup d'humus accumulé (attention avec beaucoup de lumière cependant), car les vers de terre et autres insectes remontent le calcaire en surface..... dans ces conditions la production peut être très importante mais fragile..... attention au travail du sol....
joel
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bounjourà tous ,
la phase d'implantation pour moi dure 4/ 5 ans suivant la vitalité de l'arbre :taille travail du pied, protection filet, piquet en fer ), engrais organique lytho.arosage deux ans en periode estivale tout les 15 jours , desherbage mauel bigot grelinette).
jm
la phase d'implantation pour moi dure 4/ 5 ans suivant la vitalité de l'arbre :taille travail du pied, protection filet, piquet en fer ), engrais organique lytho.arosage deux ans en periode estivale tout les 15 jours , desherbage mauel bigot grelinette).
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
Salut à tous
pour avoir des truffes il faut que beaucoup de filaments mycéliens se rencontrent, pour avoir beaucoup de mycélium il faut beaucoup de mycos, pour avoir beaucoup de mycos il faut des racines..... donc.....
Si on " donne" à boire et à manger à un arbre, pourquoi aurait il besoin de faire de la racine ??? je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas arroser pour avoir de la truffe, la truffe a besoin d'eau... mais l'arbre ??
Dans les relevés réalisés par mon grand père en production "narurelle" (truffières non irriguées 1924/1939) j'ai remarqué qu'il n'y avait jamais deux "bonnes" années consécutives, et celà malgrés de bonnes conditions météo....
L'année ou il pleut suite à une ou plusieurs années défavorables il y a une belle production, l'arbre est "poussant" à partir du racinaire déjà présent..... mais ce racinaire etait celui d'un arbre qui avait besoin d'aller "chercher" son eau et sa nourriture les années précédentes.....
Passons maintenant à l'année suivante:
- si les conditions sont à nouveau favorables à la fructification truffière, nous nous trouvons maintenant en présence d'un arbre qui n'a pas" fait" autant de racines que dans la situation précédente.... la production est moindre....
- si les conditions sont défavorables, nous nous trouvons en présence d'un arbre qui a multiplié sa surface foliaire l'année précédente, et qui maintenant subit un stress pour rééquilibrer son racinaire..... mauvaise année pour la truffe!! mais qui laisse entrevoir une bonne récolte l'année suivante si la météo est à nouveau favorable....
Observez ce qu'il s'est passé après 2008 et 2009 qui ont été globalement des années pluvieuses.... après avoir été "poussants" pendant deux ans, des arbres placés en conditions difficile ont soufert en 2010 au point de creuver de soif.....
Mais revenons en à nos moutons, engrais ou pas ?
- pour la truffe ? bien malin celui qui sait quels sont ses besoins !!!
- pour l'arbre ? normalement inutile, mais un apport ponctuel peut ratrapper une situation difficile (condition naturelle ou intervention trop lourde sur la truffière) à raisonner fonction de la situation.....
La clef de la production c'est le controle du racinaire...... plus la production s'éloigne de l'arbre et plus elle est fragile car les racines se dispersent fonction des conditions de sol, plus elle est difficile à controler, plus l'intervention mécanique comporte un risque.....
Intervenir sur les racines des arbres dès le plus jeune age les obligent à se ramifier, à se multiplier...... comme en pépinière dans les godets anti-chignon.... c'est en ce sens qu'il faut continuer à progresser.....
Pour en revenir à l'agriculture d'une autre époque: en arboriculture les "bons" pépiniéristes ne vendaient pas des scions d'un an, mais des arbres de 3 ans.....
les arbres étaient arrachés chaque année pour réaliser une taille des racines exactement comme on dirige des charpentieres.... aujourd'hui le godet anti-chignon effectue largement cette tache....
joel
pour avoir des truffes il faut que beaucoup de filaments mycéliens se rencontrent, pour avoir beaucoup de mycélium il faut beaucoup de mycos, pour avoir beaucoup de mycos il faut des racines..... donc.....
Si on " donne" à boire et à manger à un arbre, pourquoi aurait il besoin de faire de la racine ??? je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas arroser pour avoir de la truffe, la truffe a besoin d'eau... mais l'arbre ??
Dans les relevés réalisés par mon grand père en production "narurelle" (truffières non irriguées 1924/1939) j'ai remarqué qu'il n'y avait jamais deux "bonnes" années consécutives, et celà malgrés de bonnes conditions météo....
L'année ou il pleut suite à une ou plusieurs années défavorables il y a une belle production, l'arbre est "poussant" à partir du racinaire déjà présent..... mais ce racinaire etait celui d'un arbre qui avait besoin d'aller "chercher" son eau et sa nourriture les années précédentes.....
Passons maintenant à l'année suivante:
- si les conditions sont à nouveau favorables à la fructification truffière, nous nous trouvons maintenant en présence d'un arbre qui n'a pas" fait" autant de racines que dans la situation précédente.... la production est moindre....
- si les conditions sont défavorables, nous nous trouvons en présence d'un arbre qui a multiplié sa surface foliaire l'année précédente, et qui maintenant subit un stress pour rééquilibrer son racinaire..... mauvaise année pour la truffe!! mais qui laisse entrevoir une bonne récolte l'année suivante si la météo est à nouveau favorable....
Observez ce qu'il s'est passé après 2008 et 2009 qui ont été globalement des années pluvieuses.... après avoir été "poussants" pendant deux ans, des arbres placés en conditions difficile ont soufert en 2010 au point de creuver de soif.....
Mais revenons en à nos moutons, engrais ou pas ?
- pour la truffe ? bien malin celui qui sait quels sont ses besoins !!!
- pour l'arbre ? normalement inutile, mais un apport ponctuel peut ratrapper une situation difficile (condition naturelle ou intervention trop lourde sur la truffière) à raisonner fonction de la situation.....
La clef de la production c'est le controle du racinaire...... plus la production s'éloigne de l'arbre et plus elle est fragile car les racines se dispersent fonction des conditions de sol, plus elle est difficile à controler, plus l'intervention mécanique comporte un risque.....
Intervenir sur les racines des arbres dès le plus jeune age les obligent à se ramifier, à se multiplier...... comme en pépinière dans les godets anti-chignon.... c'est en ce sens qu'il faut continuer à progresser.....
Pour en revenir à l'agriculture d'une autre époque: en arboriculture les "bons" pépiniéristes ne vendaient pas des scions d'un an, mais des arbres de 3 ans.....
les arbres étaient arrachés chaque année pour réaliser une taille des racines exactement comme on dirige des charpentieres.... aujourd'hui le godet anti-chignon effectue largement cette tache....
joel
Globalement (et mêmeme plus) je suis d'accord avc Joel mais concernant la phase d'implantation : Quand peut on dire qu'un arbre s'est bien implanté ?
Est ce qu'un arbre qui souffre et qui bataille pour s'implanter n'aura pas une production perenne plus longtemps ? (en grandissant moins vite).
Car plus d'interventions on fait plus d'interventions il faudra faire...(c'est une lapalissade mais bon)
J'ai fait cette année sur une parcelle l'impasse sur une vingtaine d'arbre au niveau du travail du sol et apport de gravier dans une terre un peu lourde (marne noire calcaire) par manque de temps ne voulant pas intervenir trop tard au printemps.
Par rapport aux arbres qui ont étés travaillés avec apport de gravier et concassé il n'y a pas photo en cette période de secheresse ceux travaillés correctement se portent à merveille et ceux qui ont juste étés griffonés font la gueule feuilles desséchées et nont pas grandit cet été......
Je leur ai apporté une dernière tournée d'eau ce week end tellement ils faisaient peine à voir.
L'erreur sera réparée l'année prochaine je pense avoir perdu un an sur ces arbres.
Ma parcelle de doublons qui maintenant ont deux ans de plantation revolus se porte à merveille.
Il ya eu certes quelques pertes par ci par là mais à des endroits "prévisibles" .
A peine un arrosage en septembre.
La différence : un sol avec plus de pierres grossieres (???) et surtout un paillage avec du sable calcaire et gravier.
Maintenant pôur l'engrais j'ai fait avec succes un apport minimaliste sur des arbres au démarrage tres difficile apparement avec succes sur certains.
Les témoins que j'ai laissé n'ont eu pas évolués.
Intervention sur les racines : j'ai pris l'habitude de commencer à la deuxième année de plantation car les essais que j'avais fait des la premiere année n'ont rien demontre sur l'arbre (peut etre etais je trop frileux a ne pas vouloir trop me rapprocher du tronc).
par contre apres je pense que cela le fait.
En plantation adulte je viens de passer à la herse rotative le printemps dernier .
A la premiere observation : il ya encore des truffes ........
Le calibre semble etre augmenté (sur les premieres immatures pourries ramassées ce week end).
Le sol reste souple apres l'arrosage contrairement au cultivateur ou il se tassait volontiers.
La suite dans la saison......
Pour la taille au lieu de passer 1/2h sur chaque arbre comme je le faisait avant à reflechir j'ai suivi les ocnseils de Joel et de Galis : 5 minutes de taille et l'arbre se densifie à merveille avec plus de ramifications et je n'ai presque plsu de fleches qui prennent 50cm en un mois au detriment de toute autre pousse.
J'ai expérimenté aussi sur les arbres qui repartaient systématiquement du peid le fait de conduire un rejet pour faire un tronc double au lieu de m'acharner à essayer de faire progresser la tige centrale d'origine:
moins de rejets au pied et une croissance accélére en une saison.
Voilà un petit bilan de cette année
Steph
Est ce qu'un arbre qui souffre et qui bataille pour s'implanter n'aura pas une production perenne plus longtemps ? (en grandissant moins vite).
Car plus d'interventions on fait plus d'interventions il faudra faire...(c'est une lapalissade mais bon)
J'ai fait cette année sur une parcelle l'impasse sur une vingtaine d'arbre au niveau du travail du sol et apport de gravier dans une terre un peu lourde (marne noire calcaire) par manque de temps ne voulant pas intervenir trop tard au printemps.
Par rapport aux arbres qui ont étés travaillés avec apport de gravier et concassé il n'y a pas photo en cette période de secheresse ceux travaillés correctement se portent à merveille et ceux qui ont juste étés griffonés font la gueule feuilles desséchées et nont pas grandit cet été......
Je leur ai apporté une dernière tournée d'eau ce week end tellement ils faisaient peine à voir.
L'erreur sera réparée l'année prochaine je pense avoir perdu un an sur ces arbres.
Ma parcelle de doublons qui maintenant ont deux ans de plantation revolus se porte à merveille.
Il ya eu certes quelques pertes par ci par là mais à des endroits "prévisibles" .
A peine un arrosage en septembre.
La différence : un sol avec plus de pierres grossieres (???) et surtout un paillage avec du sable calcaire et gravier.
Maintenant pôur l'engrais j'ai fait avec succes un apport minimaliste sur des arbres au démarrage tres difficile apparement avec succes sur certains.
Les témoins que j'ai laissé n'ont eu pas évolués.
Intervention sur les racines : j'ai pris l'habitude de commencer à la deuxième année de plantation car les essais que j'avais fait des la premiere année n'ont rien demontre sur l'arbre (peut etre etais je trop frileux a ne pas vouloir trop me rapprocher du tronc).
par contre apres je pense que cela le fait.
En plantation adulte je viens de passer à la herse rotative le printemps dernier .
A la premiere observation : il ya encore des truffes ........
Le calibre semble etre augmenté (sur les premieres immatures pourries ramassées ce week end).
Le sol reste souple apres l'arrosage contrairement au cultivateur ou il se tassait volontiers.
La suite dans la saison......
Pour la taille au lieu de passer 1/2h sur chaque arbre comme je le faisait avant à reflechir j'ai suivi les ocnseils de Joel et de Galis : 5 minutes de taille et l'arbre se densifie à merveille avec plus de ramifications et je n'ai presque plsu de fleches qui prennent 50cm en un mois au detriment de toute autre pousse.
J'ai expérimenté aussi sur les arbres qui repartaient systématiquement du peid le fait de conduire un rejet pour faire un tronc double au lieu de m'acharner à essayer de faire progresser la tige centrale d'origine:
moins de rejets au pied et une croissance accélére en une saison.
Voilà un petit bilan de cette année
Steph