super si tu la trouves ,pour mettre un peu d'eau dans notre cuve de savoir, on sera moins bête !!
j'avais fait, en 79, un peu de biologie sur les racines des arbres, à l'école nationale normale de Paris nord.
Donc j'applique ce que j'avais retenu à l'époque.
Sujet à suivre avec intérêt.....
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
- taille hyper légère des jeunes arbres : pincements en période végétative, ou si besoin de supprimer des rameaux plus conséquents, le faire hors période de feuillage (automne - hiver)
- et pour les adultes : même principe finalement, car on a les mêmes objectifs pour lui en ce qui concerne son développement racinaire.
Surtout si on en détruit une partie à chaque printemps par le travail du sol et que l'arbre doit faire des efforts pour le réinstaller.
Pour ces derniers, on peut même se dire que si on ne veut pas piétiner les brulés à partir du mois d'aout, alors il faudrait même attendre fin février pour la taille principale (fin de la récolte)....
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
oui, a confirmer,
mais pour contenir au mieux un arbre, rien de tel qu une bonne coupe en aout, on evite ainsi la sorti de gourmands au printemps suivant, ce qui n est pas du tout le cas en taillant en fin d hiver.
trufou
D'après les courbes du bouquin de Sourzat, l'effet de la taille des feuilles sur les racines est quasi immédiat (quelques jours). Il va falloir qu'on sache rapidement les relations entre l'arbre et la truffe avant de trancher. Car imaginons par exemple que l'arbre fournisse la truffe en substances carbonées via l'exsudation racinaire.
Tu tailles sévèrement début août ce qui a pour conséquence de stopper l'approvisionnement glucidique au niveau des racines... Ben les truffes doivent en prendre un sacré coup.
Il va aussi falloir avoir des détails sur le vieillissement racinaire et sa relation à la production. Car s'il suffisait d'avoir des mycorhizes et des spores dans la terre pour avoir des truffes, on aurait des truffes dans les godets. Or il faut à minima 3 à 5 ans pour que la fructification apparaisse.
Fred, c'est marrant ta derniere remarque car je me suis souvent demandé si on pouvait sortir des truffes en élevant l'arbre dans un bac ou une gerle, mais je n'ai jamais tenté l'expérience. Peut être que certains l'ont tenté ?
Et j'avoue pour l'instant ne pas voir ce qui poserait problème. Au contraire, le contrôle du milieu est grandement facilité, et les myceliums devraient arriver à se rencontrer de facon beaucoup plus probable pour fructifier....
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Salut l'inquiet
j'adore ta taille en sapin alternée avec des cônes renversé en parasol.
tu tailles mieux que moi ! bravo : un modèle .
joli travail pour une magnifique plantation, tu dois avoir de l'eau à volonté ?
mon puy est à sec je crois que je vais abandonner l'arrosage.
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
salut, oui pour l'eau à cette terre pas besoin de faire le fada avec les bidons pendus à la voitureJ'ai une vanne qui débite 40 m3 / h avec 6.5 kg de pression J'ai enterré un diam 50 et 40 avec des sorties de terre en 35 mm A 120 mètres j'ai encore 5 kg.Pour la taille je ne sais pas si je taille bien, je m'inspire un peu de vous tous et c'est aussi au feeling.Ce matin je vais continuer à tailler cette plantation et demain rebelote je monte avec mes bidons pendus arroser et tailler sur Taulignan.Je ne sais pas combien il est tombé d'eau la dernière fois si je n'arrose pas je continuerai de remplir mes tonneaux de 200 litres pour réserve.Bon au turbin A+ François
melano a écrit :Car imaginons par exemple que l'arbre fournisse la truffe en substances carbonées via l'exsudation racinaire.
Tu tailles sévèrement début août ce qui a pour conséquence de stopper l'approvisionnement glucidique au niveau des racines... Ben les truffes doivent en prendre un sacré coup.
Ca ne sera encore pas si simple de conclure car l'exsudat peut être sous forme "mécanique" (la lyse si je me souviens bien du bon terme) autrement dit par la destruction des racines déjà en place qui peut fournir la MO dont se nourrira la truffe...
Je crois à cette option car à partir de mi septembre il n'y a plus vraiment de photosynthèse sur la plupart des essences, et pourtant il est possible que des truffes se nourrissent encore à cette époque... non ?
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Pour le savoir, il faudrait marquer les feuilles avec le 13C tardivement (au mois de septembre). Si les truffes prennent de la radioactivité, il y a peu de chance que cela se fasse via des racines "mangées" par la truffe car celles-ci sont formées depuis le printemps (donc sans 13C).
La seule source possible serait un passage sous forme de sucres simples via la sève élaborée ou les exsudats racinaires sous forme plus ou moins liquide.
Mais la piste de la "digestion" des racines par la truffe est intéressante. J'ai relu certains passage du Callot hier et il est formel :
- sur les sites producteurs de truffes, les racines ne portent pas de mycorhizes. Elles sont longues, traçantes, de qques millimètres de diamètre et portent des cicatrices...
- dans les cites non producteurs, le racinaire est ramifié, développé et les mycorhizes sont nombreuses.
Un peu comme s'il existait deux mycéliums :
- un peu agressif qui serait à l'origine des mycorhizes mais qui ne donnerait pas de truffes
- un très agressif qui serait à l'origine des lésions sur les racines et aussi de la production de truffes.
Il m'a même été donné l'occasion d'entendre qu'au bout du compte elle tuait son arbre hote par son "saprophisme".
J'ai trouvé ca débile, et pour l'instant je suis toujours sur cette ligne
Je changerai d'avis si on m'explique cette logique, et si c'est aussi confirmé par une observation majoritaire sur le terrain.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou