david19 a écrit :pourquoi pas !!! j'ai un voisin qui a planté 40 chênes vert il y a 7 ans a 5 ans on y a cavé des truffes sur les meilleurs , puis 2 ans sans rien et cette année très bonne récolte pour l'instant , 23 arbres ont brûlés a ce jours !!! ça fait un bon ratio !!!
Bonsoir David
Petites questions concernant ton exemple.
Sur les 40 chênes, combien ont déjà produit ?
Sont ils tous de la même provenance ?
Le brûlé n'est pas gage de production, malheureusement.
Jacques 37
Sur 40 chênes , j'ai compté 18 qui donnent ( a 7 ans ) , et une dizaines qui donnaient a 5 ans , mais je ne suis pas avec le proprietaire tous les jours , ils viennent tous du meme endroit , ils en a d'autres plus vieux , mais je ne sais pas d'où ils viennent , c'est son père qui les avaient plantés
Sur 40 chênes , j'ai compté 18 qui donnent ( a 7 ans ) , et une dizaines qui donnaient a 5 ans , mais je ne suis pas avec le proprietaire tous les jours , ils viennent tous du meme endroit , ils en a d'autres plus vieux , mais je ne sais pas d'où ils viennent , c'est son père qui les avaient plantés
Merci David
c'est une belle réussite pour ton voisin, surtout reste en bon terme avec lui (humour).
Jacques 37
oui !!! , et je le questionne sans arret , malgré le fait que son travail ne correspond pas trop avec ceux expliqué sur ce forum . je vais essayer de suivre les idées developpée ici sur une partie de mes arbres , pour voir .
Salut David, peux-tu nous expliquer la façon culturale de ton voisin, tu sais en truffe il y à mille façon de travailler, personne ne détient LA VERITE, certaines façons marcheront mieux ici que là et d'autres le contraire . Tout le monde expose son point de vue et puis chacun trie se qu'il pense lui convenir, c'est comme ça que l'on avance, enfin je crois .
filipe
Rien de bien spécial , il taille légèrement au débourrement en lune descendante , plus pour que les arbres gardent une forme régulière et pour que le soleil pénètre bien , ensuite il travail les brûles au bigot , léger , juste pour aérer la terre , pas d'arrosage , il travail sur des terrasses , pour les vieux producteurs il travail au tracteur léger coup de cultivateur , pas profond .
Il remet en état des vieux arbres qui ne produisaient plus , des "sauvages" , élagage depuis 2 ans et depuis certains recommencent a produire , pour lui cela vient du fait que le soleil repasse plus généreusement sur le sol et a l'aération du milieu.
Ici on travail sur des sols peu profond , et tous les producteurs que je connais évite tout ce qui peu déranger les racines profondément , tous ont hérités de la cultures , façon de faire de leurs parents et ne veulent pas trop changer , bien qu'ils soient a l'écoute de tout .
Aujourd'hui nous sommes plusieurs " jeunes " a avoir planté et on cherche un peu de nouvelles méthodes , différentes façon de travailler , sans renier se que font les anciens puisque ça marche!!!
Si ton voisin a de bons résultats, il semblerait assez logique de suivre ses conseils car ton sol doit être relativement proche du sien.
Le mieux c'est sans doute de conduire ta truffière en t'inspirant des pratiques culturales de ta région qui donnent des résultats. Ensuite, rien ne t'empêche de gérer quelques arbres différemment ...
merci David,
Phil à raison, si ton voisin à de bons résultats écoutes le . Les anciens ont des connaissances que nous feriont bien d'écouter un peu plus .
filipe
Ben non truffalou, c'est justement ce type de manip qui permettra de prouver ce que tu dis, en éliminant le facteur variabilité des arbres.
On soupçonne que ce que tu dis est vrai mais encore faut-il le démontrer. Et là, c'est la bonne occasion. En plantant les mêmes arbres, avec la même truffes sur des terrains différents (plus de 20 parcelles expérimentales devraient recevoir les plants) on va enfin pouvoir mesurer l'impact de la qualité du sol.
Oh, ils ne s'attendent certainement pas à avoir 100% de très bons producteurs partout non. Mais ils sont dans leur fonction de centre d'expérimentation de la truffe. Ils se bougent, mettent en place des manip, trouvent des fonds pour les réaliser, je n'y vois aucun mal bien au contraire. C'est surtout la façon dont cela est présenté dans la presse qui peut induire des erreur. Mais pour avoir visité le centre et entendu les explications des principaux intéressés, je peux t'assurer que c'est bien clair dans leur tête.
je suis d accord avec toi truffalou mais tu t expliques mal .
deux clones seront identique s il sont issue du meme arbres et s il rencontre les meme conditions climatique ,structurelle du sol , vie micro et macro , meme conjoncture .....;
pour deux moutons , c est ok ; tu les nouris de la meme maniere, a la meme heure et ils vivent dans le meme enclos...... mais si tu changes une seule de ces données tes deux moutons seront different .
l interret de l arbre cloné est donc d avoir au depart un arbre bien mico et cela s arrete la .
S il n est pas cabable de s adapter a ton sol , s il subit deux années de secheresse ou une année tres pluvieuse ......cela aura une incidence bien plus importante que ces génes de départ .
je pense que les pepinieristes mettent en avant cet arbre car ils ont bien compris qu il sera tres difficile a reproduire par un amateur . la publicitée faite autour de ce dernier est mensongére et il faudra etre vigilant dans les sindicats a ces discourt auquel on ne peu d ailleur amener aucune preuve puisque tres tres peu sont entrés en production
Bien évidemment que le phénotype (ce qu'on peut observer) est lié aux deux choses : le génotype (les gènes) et l'environnement. Il n'en demeure pas moinsvrai que deux jumeaux se ressembleront plus toute leur vie que deux non jumeaux.
Dans le cas de la truffe, il n'est pas exclu que l'environnement joue un rôle prépondérant. C'est grâce à ce type d'expérience qu'on progressera.
on a domestiqué le blé depuis 3000 ans. La truffe, on a juste 200 ans de recul dont 30 d'expérimentations scientifiques. On doit encore faire des expériences avant d'y arriver.
De toute façon, et c'est pareil dans tous les domaines, les travaux scientiques lorsqu'ils sont menés de manière cohérente, finissent toujours par apporter des réponses. On avancera dans la connaissance de la truffe grace aux progrès de la science, il n'y a pas d'autre alternative. Les connaissances des anciens c'est bien beau mais ils ne sont plus là. On ne peut pas s'y référer en permanence car ce sont des savoirs (ou des savoir-faire) totalement empiriques qui sont souvent étroitement associés aux spécificités d'une zone géographique particulière. Donc je pense qu'il faut faire confiance aux scientifiques impliqués dans ces recherches, les laisser avancer et ils finiront par nous amener des réponses. Malheureusement, cela peut prendre du temps mais on n'y peut rien.
Je trouve l'idée de tester des couples arbres-mycéliums identiques sur différents terroirs très intéressante. Malgré les aléats climatiques qui peuvent survenir d'un endroit à l'autre, je pense que cela peut fournir des infos importantes au final.
Le fait de cloner un chêne producteur avec sa propre truffe ne me semble pas une mauvaise solution , a condition de cloner un chêne de sa région et de le replanter dans sa région , pour limiter les interactions du milieu .
Pourquoi cela ne marcherai pas mieux que mychorizer un chêne issus d'un gland de Sarlat mychorize avec une truffe de Sorges .
Le seul truc qui me gene serai plutot le prix , qui est different qu'un plant "ordinaire " alors que rien ne prouve qu'il soit vraiment meilleur .
Je les ai plantés , on verra bien , si ils donnent pas je ferai la sieste dessous !!!
Quand a la science , si ils veulent y mettre les moyens , et ils les mettent , apparement il finiront par trouver quelques chose s'est sur , peut-etre pas tout mais certainement des reponses a nos questions .
David