TANGUY ... ou presque ...
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: TANGUY ... ou presque ...
salut, j'habite un tout petit village entre Gignac et Pézénas
à+
à+
Re: TANGUY ... ou presque ...
bonsoir!
Olive vous interprétez mal ce que j'ai écrit,les essences antiseptiques sont favorables.... je vous rappelle que je parle de bactéries.......et quand-t- à la vigne une exception n'est pas une généralité,des études on été faites ,et donnent ce résultat.
Lubin
Olive vous interprétez mal ce que j'ai écrit,les essences antiseptiques sont favorables.... je vous rappelle que je parle de bactéries.......et quand-t- à la vigne une exception n'est pas une généralité,des études on été faites ,et donnent ce résultat.
Lubin
Re: TANGUY ... ou presque ...
Pierre :
joli coin je connais bien j'ai un bon copain à Gignac et j'ai travaillé pas mal sur le secteur, sur Pic Saint Loup et Saint Chinian.
J'ai vu sur ta photo que toi aussi tu exerce ta passion sur un terrain sans cailloux (ou très peu) Quelle est l'origine géologique de ton sol ?? Est-il profond ?? Je ne vois presque pas d'herbe est-ce un choix ?
Lubin :
J'ai du mal à vous suivre. Quoi qu'il en soit de nombreux trufficulteurs ont fait le choix d'associer leurs plantations truffières à d'autres cultures et pour autant que je sache il n'y a pas que des échecs. Mais vous avez raison en ce qui me concerne, l'expérience et la connaissance viendront avec le temps.
Olive
joli coin je connais bien j'ai un bon copain à Gignac et j'ai travaillé pas mal sur le secteur, sur Pic Saint Loup et Saint Chinian.
J'ai vu sur ta photo que toi aussi tu exerce ta passion sur un terrain sans cailloux (ou très peu) Quelle est l'origine géologique de ton sol ?? Est-il profond ?? Je ne vois presque pas d'herbe est-ce un choix ?
Lubin :
J'ai du mal à vous suivre. Quoi qu'il en soit de nombreux trufficulteurs ont fait le choix d'associer leurs plantations truffières à d'autres cultures et pour autant que je sache il n'y a pas que des échecs. Mais vous avez raison en ce qui me concerne, l'expérience et la connaissance viendront avec le temps.
Olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
https://www.facebook.com/JDTrufficulteur/
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Pour conclure que ca donne de "bons résultats" ou en tout cas de "meilleurs résultats", soit il faut des témoins (même sol, même technique, même climat), soit il faut des résultats comparables à de bonnes productions (>30-50kg/ha) et tenables dans le temps.
Sinon on parle dans le vide...
Je crains qu'une grande partie de ceux qui font des associations avec vigne ou lavande sont souvent intéressés d'avoir des revenus d'autres cultures d'abord.
Tout n'étant alors pas orienté et dédié à la culture de la truffe, on est face à un boulgi boulga de cultures juxtaposées et pour conclure quelque chose bon courage.
Seb
Sinon on parle dans le vide...
Je crains qu'une grande partie de ceux qui font des associations avec vigne ou lavande sont souvent intéressés d'avoir des revenus d'autres cultures d'abord.
Tout n'étant alors pas orienté et dédié à la culture de la truffe, on est face à un boulgi boulga de cultures juxtaposées et pour conclure quelque chose bon courage.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: TANGUY ... ou presque ...
Seb je lance un appel à témoins comme ça on sera fixé .... Mais si tu as raison il va falloir supprimer pas mal de chapitres dans la littérature trufficole 
Olive
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour,
Je suis tout à fait d’accord avec tuber 01. Onéreux et trop galère à mètre en place sur nouvelle plantation vu le plus que l’on peut en tiré .dans mon cas j’ai vendus toutes mes vigne cette parcelle touche mon habitation (50 are merlot) .à l’époque j’avais fait une analyse de sol pour un problème de feuille sur la vigne et ça ma révélé un taux de calcaire élevé .j’ai donc envoyé ce résultat au centre de recherche oenoagronomique qui ma dit que le potentiel truffier était très favorable. Comme s’est des alluvions de plaine j’étais perplexe .j’ai donc arraché 1 rangée sur 3 (6 mètres) ce qui ma permis de conserver le même rendement sur la vigne. Les chênes sont rentrés en production cet hiver .pour répondre à olive 81 ça lève beaucoup d’herbe donc Roundup sur la bande entre les ceps de vigne, labour dans la rangée et roto fil au pied des chênes
a+
Je suis tout à fait d’accord avec tuber 01. Onéreux et trop galère à mètre en place sur nouvelle plantation vu le plus que l’on peut en tiré .dans mon cas j’ai vendus toutes mes vigne cette parcelle touche mon habitation (50 are merlot) .à l’époque j’avais fait une analyse de sol pour un problème de feuille sur la vigne et ça ma révélé un taux de calcaire élevé .j’ai donc envoyé ce résultat au centre de recherche oenoagronomique qui ma dit que le potentiel truffier était très favorable. Comme s’est des alluvions de plaine j’étais perplexe .j’ai donc arraché 1 rangée sur 3 (6 mètres) ce qui ma permis de conserver le même rendement sur la vigne. Les chênes sont rentrés en production cet hiver .pour répondre à olive 81 ça lève beaucoup d’herbe donc Roundup sur la bande entre les ceps de vigne, labour dans la rangée et roto fil au pied des chênes
a+
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonsoir à tous 
Par contre en nous relisant je m'aperçois que nous avons légèrement dévié par rapport à l'idée initiale que j'avais en tête concernant les plantes dites "favorisantes". Oui car là nous sommes en train de parler de cultures intermédiaires c'est à dire regrouper plusieurs cultures et donc plusieurs métiers avec des enjeux différents sur une même parcelle. Moi lorsque j'ai évoqué la question des plantes accompagnatrices je ne pensais pas à un emploi aussi généralisé. Donc pour apporter quelques précisions et peut-être conclure sur ce sujet je vous pose la question : Peut-on admettre que certaines plantes des milieux truffiers (thym, origan, lavande, cistes,....) puissent être employées pour, à l'échelle du brûlé, améliorer localement ,par leur positionnement judicieux, les conditions de fructification du tuber melanosporum ? (par exemple positionner des lavandes au sud pour avoir des truffes côté ombre, des topinambours à côté de pièges pour leur capacité de rétention d'eau, ou autre ...) Comprenez-moi je ne parle pas d'un emploi généralisé (coût, retour sur investissement aléatoire) mais au recours très localisé à ces plantes.
Les truffes sous des pieds de lavande ou de thym, à proximité de pieds de vigne, de genevrier ou de cistes .... c'est tout de même pas une légende ??? C'est écrit en toutes lettres dans tous les manuels de trufficulture !
Olive
Par contre en nous relisant je m'aperçois que nous avons légèrement dévié par rapport à l'idée initiale que j'avais en tête concernant les plantes dites "favorisantes". Oui car là nous sommes en train de parler de cultures intermédiaires c'est à dire regrouper plusieurs cultures et donc plusieurs métiers avec des enjeux différents sur une même parcelle. Moi lorsque j'ai évoqué la question des plantes accompagnatrices je ne pensais pas à un emploi aussi généralisé. Donc pour apporter quelques précisions et peut-être conclure sur ce sujet je vous pose la question : Peut-on admettre que certaines plantes des milieux truffiers (thym, origan, lavande, cistes,....) puissent être employées pour, à l'échelle du brûlé, améliorer localement ,par leur positionnement judicieux, les conditions de fructification du tuber melanosporum ? (par exemple positionner des lavandes au sud pour avoir des truffes côté ombre, des topinambours à côté de pièges pour leur capacité de rétention d'eau, ou autre ...) Comprenez-moi je ne parle pas d'un emploi généralisé (coût, retour sur investissement aléatoire) mais au recours très localisé à ces plantes.
Les truffes sous des pieds de lavande ou de thym, à proximité de pieds de vigne, de genevrier ou de cistes .... c'est tout de même pas une légende ??? C'est écrit en toutes lettres dans tous les manuels de trufficulture !
Olive
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galistruffe
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Re: TANGUY ... ou presque ...
c est pas une légende olive mais les meilleure truffiere ,produisent sans plantes dans leur brulé .
il est déjà tres compliqué de réussir des fructifications dans un brulé bien propre alors avant de rajouter d autre parametre il vaut mieux ce concentrer sur les bases de la trufficulture : le brulé
Sinon je fais encore pas mal de test de plantes associées comme la lavande planté au sud des plants ( entre 120 et 150 cm du tronc) .quelques résultats exceptionnel m encourage a continuer mais le travail demandé est tres tres important .
jerome
il est déjà tres compliqué de réussir des fructifications dans un brulé bien propre alors avant de rajouter d autre parametre il vaut mieux ce concentrer sur les bases de la trufficulture : le brulé
Sinon je fais encore pas mal de test de plantes associées comme la lavande planté au sud des plants ( entre 120 et 150 cm du tronc) .quelques résultats exceptionnel m encourage a continuer mais le travail demandé est tres tres important .
jerome
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Rachik
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Salut à tous et heureux de te lire Jérôme, j'ai l'impression que ça faisait une paye!
Olive81, pour ce qui est de la plante "accompagnatrice", le principe ne me pose pas de problème mais l'implantation en même temps que le plant mycorhizé... Ne craints-tu pas une concurrence inutile les premières années?
Ne vaudrait-il pas mieux élever tes plantes accompagnatrices en pot dans un coin du terrain et les implanter quand le racinaire de ton chêne aura atteint le volume souhaité?
Jean
Olive81, pour ce qui est de la plante "accompagnatrice", le principe ne me pose pas de problème mais l'implantation en même temps que le plant mycorhizé... Ne craints-tu pas une concurrence inutile les premières années?
Ne vaudrait-il pas mieux élever tes plantes accompagnatrices en pot dans un coin du terrain et les implanter quand le racinaire de ton chêne aura atteint le volume souhaité?
Jean
Re: TANGUY ... ou presque ...
pour les yeux
lavande
romarin
vigne
lavande
romarin
vigne
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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bion
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour,
Joli
C'est ce type de conduite que je pense appliquer à ma première parcelle plantée (11/2013):
Travail au pied de l'arbre dans la zone du brulé.
Enherbement contrôlé dans l'inter-rang
Pour les plante accompagnatrice, rien de systématique, mais je laisse pousser pour certains plants ce qui vient naturellement qui me semble propice: romarin, thym, et un fenouil, pour voir, bien qu'il ne soit cité nulle part.
J'éradique par contre les cistes, très nombreux, de peur qu'ils soient source d'une compétition mycorhizienne éventuelle.
Je verrais plus tard, une fois les arbres (et j'espère le mycélium) bien installé, j'en laisserai peut-être quelques-uns.
Michel.
Joli
C'est ce type de conduite que je pense appliquer à ma première parcelle plantée (11/2013):
Travail au pied de l'arbre dans la zone du brulé.
Enherbement contrôlé dans l'inter-rang
Pour les plante accompagnatrice, rien de systématique, mais je laisse pousser pour certains plants ce qui vient naturellement qui me semble propice: romarin, thym, et un fenouil, pour voir, bien qu'il ne soit cité nulle part.
J'éradique par contre les cistes, très nombreux, de peur qu'ils soient source d'une compétition mycorhizienne éventuelle.
Je verrais plus tard, une fois les arbres (et j'espère le mycélium) bien installé, j'en laisserai peut-être quelques-uns.
Michel.
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour,
Merci Olive 81 de recentrer le sujet!
Je suis dans le même esprit que Bion et Pierre (moins pour le roundup!): laisser pousser et ne garder que ce qui peut favoriser les naissances et maturations des truffes; les mycos "choisissent" celles-ci;
Excepté lavande/lavandin, vigne; Implanter les "accompagnatrices" en même temps que l'arbre, signifie, pour moi; arrosage régulier!
(le terrain chez moi est superficiel: eau et nourriture; c'est compliqué pour la truffe!!);
Bonne AM. JJR24
Merci Olive 81 de recentrer le sujet!
Je suis dans le même esprit que Bion et Pierre (moins pour le roundup!): laisser pousser et ne garder que ce qui peut favoriser les naissances et maturations des truffes; les mycos "choisissent" celles-ci;
Excepté lavande/lavandin, vigne; Implanter les "accompagnatrices" en même temps que l'arbre, signifie, pour moi; arrosage régulier!
(le terrain chez moi est superficiel: eau et nourriture; c'est compliqué pour la truffe!!);
Bonne AM. JJR24
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour à tous.
Rachik et JJR24
Concernant l'implantation des accompagnatrices en même temps que les arbres je l'ai fait pour plusieurs raison : la première c'est occuper mon sol au maximum car comme il souffre d'un déficit de structure et de MO j'ai préféré ne garder nu que le pourtour des arbres. La deuxième c'est faire revenir au plus vite la biodiversité car comme cette parcelle a été conduite en monoculture céréalière j'ai estimé qu'un retour rapide à une végétation variée ne pouvait être que favorable. Concernant l'eau pour moi ça n'est pas un problème ; il me faut environ 3 heures pour assurer un bon arrosage à toute la parcelle et c'est une opération que je peux renouveler à la demande. A ce stade mes arbres se portent bien et ne souffre d'aucune concurrence apparente (l'hiver doux et la pluviométrie printanière et estivale m'aident un peu je vous le concède).
Michel :
Sur ma prochaine plantation je compte mettre l'accent sur la préparation du sol, faire un semis fétuque/dactyle/raygrass y compris sur le rang mais en beaucoup plus léger que ce que j'ai fait plus haut. En revanche je compte laisser venir un peu plus les essences naturelles et conserver bien évidement le travail autour des arbres. Sur les deux tiers restants de la future parcelle : un coup de culti puis semis léger identique avec en plus un peu de luzerne puis attente (j'ai prévu 5 ans ... si j'ai la patience).
Jérôme :
Se concentrer sur le brûlé ... ça je veux bien l'entendre je ne nie pas que j'ai peut-être couru plusieurs lièvres à la fois. pour autant les essences complémentaires telles que je les ai positionnées ne devraient pas pénaliser l'arrivée des brûlés. mais comme je l'ai dit plus haut sur la prochaine plantation j'ai d'ores et déjà prévu de simplifier mon protocole (comme ça j'aurais aussi mon témoin sans lavandes et sans thym et je pourrais juger de l'utilité des accompagnatrices sur mon terrain).
Pierre :
Merci pour ces précisions et ces belles photos
Olive
Rachik et JJR24
Concernant l'implantation des accompagnatrices en même temps que les arbres je l'ai fait pour plusieurs raison : la première c'est occuper mon sol au maximum car comme il souffre d'un déficit de structure et de MO j'ai préféré ne garder nu que le pourtour des arbres. La deuxième c'est faire revenir au plus vite la biodiversité car comme cette parcelle a été conduite en monoculture céréalière j'ai estimé qu'un retour rapide à une végétation variée ne pouvait être que favorable. Concernant l'eau pour moi ça n'est pas un problème ; il me faut environ 3 heures pour assurer un bon arrosage à toute la parcelle et c'est une opération que je peux renouveler à la demande. A ce stade mes arbres se portent bien et ne souffre d'aucune concurrence apparente (l'hiver doux et la pluviométrie printanière et estivale m'aident un peu je vous le concède).
Michel :
Sur ma prochaine plantation je compte mettre l'accent sur la préparation du sol, faire un semis fétuque/dactyle/raygrass y compris sur le rang mais en beaucoup plus léger que ce que j'ai fait plus haut. En revanche je compte laisser venir un peu plus les essences naturelles et conserver bien évidement le travail autour des arbres. Sur les deux tiers restants de la future parcelle : un coup de culti puis semis léger identique avec en plus un peu de luzerne puis attente (j'ai prévu 5 ans ... si j'ai la patience).
Jérôme :
Se concentrer sur le brûlé ... ça je veux bien l'entendre je ne nie pas que j'ai peut-être couru plusieurs lièvres à la fois. pour autant les essences complémentaires telles que je les ai positionnées ne devraient pas pénaliser l'arrivée des brûlés. mais comme je l'ai dit plus haut sur la prochaine plantation j'ai d'ores et déjà prévu de simplifier mon protocole (comme ça j'aurais aussi mon témoin sans lavandes et sans thym et je pourrais juger de l'utilité des accompagnatrices sur mon terrain).
Pierre :
Merci pour ces précisions et ces belles photos
Olive
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Salut à tous !
Pour faire suite à cette discussion je repporte ici une partie des conclusions des travaux menés par la station trufficole du montat en 2008 regroupés dans "Le principe de précaution en trufficulture".
Au sujet de l'ecosystème truffier et des conditions favorables à la fructification de tuber melanosporum il est dit que : " C'est au niveau du sol et de son activité biologique que se jouent très certainement les résultats. Du traitement de la matière organique fraîche par les animaux (pastoralisme, chevaux, inserctes, mollusques, vers de terre) semble dépendre l'auto-entretien ou la réactivation efficace de l'écosystème truffier. Les plantes associées à l'arbre hôte contribuent également à la biodiversité faunistique et à stimuler le système."
Au sujet du stock d'inoculum généré a priori par le volume de mycelium dans le sol il est envisagé que : "le mycelium de TM vive en saprophyte, voire en parasite, dans les plantes réputées favorisantes, contribuant ainsi, lorsque ces plantes existent, à augmenter la biomasse mycélienne avec toutes ses conséquences".
Au sujet de la flore à proprement parlé il est dit P.69 que : "la vigne, la lavande, l'épine noire, l'églantier, la ronce, le genévrier sont des plantes arbustives attractives du brûlé. A Fons (Lot) sur une truffière naturelle,on a pu observer une progression annuelle du brûlé de l'ordre du mètre en direction d'un pied d'églantier. Il est aussi clair que la flore conditionne la flore et vice-versa."
Les avis divergent donc sur la question malgré les références scientifiques dans un sens ou un autre, mais pour moi ces simples lignes suffisent à justifier la présence de ces plantes à proximité des arbres truffiers. On pourrait estimer leur action de neutre à favorisante en fonction des caractéristiques de la parcelle.
Olive
Pour faire suite à cette discussion je repporte ici une partie des conclusions des travaux menés par la station trufficole du montat en 2008 regroupés dans "Le principe de précaution en trufficulture".
Au sujet de l'ecosystème truffier et des conditions favorables à la fructification de tuber melanosporum il est dit que : " C'est au niveau du sol et de son activité biologique que se jouent très certainement les résultats. Du traitement de la matière organique fraîche par les animaux (pastoralisme, chevaux, inserctes, mollusques, vers de terre) semble dépendre l'auto-entretien ou la réactivation efficace de l'écosystème truffier. Les plantes associées à l'arbre hôte contribuent également à la biodiversité faunistique et à stimuler le système."
Au sujet du stock d'inoculum généré a priori par le volume de mycelium dans le sol il est envisagé que : "le mycelium de TM vive en saprophyte, voire en parasite, dans les plantes réputées favorisantes, contribuant ainsi, lorsque ces plantes existent, à augmenter la biomasse mycélienne avec toutes ses conséquences".
Au sujet de la flore à proprement parlé il est dit P.69 que : "la vigne, la lavande, l'épine noire, l'églantier, la ronce, le genévrier sont des plantes arbustives attractives du brûlé. A Fons (Lot) sur une truffière naturelle,on a pu observer une progression annuelle du brûlé de l'ordre du mètre en direction d'un pied d'églantier. Il est aussi clair que la flore conditionne la flore et vice-versa."
Les avis divergent donc sur la question malgré les références scientifiques dans un sens ou un autre, mais pour moi ces simples lignes suffisent à justifier la présence de ces plantes à proximité des arbres truffiers. On pourrait estimer leur action de neutre à favorisante en fonction des caractéristiques de la parcelle.
Olive
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Rachik
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonsoir,
par concurrence je ne pensais absolument pas à une concurrence hydrique mais coloniale. La lavande ou autre plante mise en terre en même temps que le chêne va développer son racinaire et coloniser une portion du territoire autour d'elle. Quand le racinaire (sans même parler du mycélium) du "plant truffier" va atteindre cette zone il va se heurter à un mur physique (et chimique) et le contourner. En implantant une plante accompagnatrice après que le racinaire du chêne mycorhizé ait colonisé la zone, je pense que les deux systèmes seront à même de "s'imbriquer" et de créer des zones favorables à la fructification. Enfin, ce n'est qu'un avis purement théorique, sans aucune expérimentation pratique, bien sûr!
(A modérer si nécessaire)
Pour ce qui est des références au Montat j'ai assisté à une journée de formation l'année dernière et ... je n'en garde pas un souvenir impérissable. Pour le théorique, ils réfléchissaient à expérimenter la taille aérienne et le travail du sol...
Quelques centaines de grammes produits sur plusieurs hectares pour le point de vue pratique.
Le forum a 20 ans d'avance sur eux.
Jean
par concurrence je ne pensais absolument pas à une concurrence hydrique mais coloniale. La lavande ou autre plante mise en terre en même temps que le chêne va développer son racinaire et coloniser une portion du territoire autour d'elle. Quand le racinaire (sans même parler du mycélium) du "plant truffier" va atteindre cette zone il va se heurter à un mur physique (et chimique) et le contourner. En implantant une plante accompagnatrice après que le racinaire du chêne mycorhizé ait colonisé la zone, je pense que les deux systèmes seront à même de "s'imbriquer" et de créer des zones favorables à la fructification. Enfin, ce n'est qu'un avis purement théorique, sans aucune expérimentation pratique, bien sûr!
(A modérer si nécessaire)
Pour ce qui est des références au Montat j'ai assisté à une journée de formation l'année dernière et ... je n'en garde pas un souvenir impérissable. Pour le théorique, ils réfléchissaient à expérimenter la taille aérienne et le travail du sol...
Quelques centaines de grammes produits sur plusieurs hectares pour le point de vue pratique.
Le forum a 20 ans d'avance sur eux.
Jean