MAINTENANT JE SAIS

[melano]

Tu penses pas qu'avec ta herse, tu as pu la répandre partout et que du coup, même s'il y avait un coin à mélano, tu l'as ensemencé?

Fred

[omisc]

Bonjour à tous,

Joel a écrit :

Pour avoir réussi l'opération sur une parcelle avec plants rob et agri.... le résultat est quand même un peu plus mitigé avec agri (plantation le même jour).... et bien sur une autre parcelle tous les rob... sont passé brumale !!! (même lot sur les deux parcelles).
La seule différence c'est que j'ai planté inter rang sur la première et éliminé les souches dans l'hiver.... sur la deuxième j'ai attendu deux ans avant d'éliminer les "vieux"....

Fred pourquoi tu parles de contamination par dissimination avec la herse ?
Joel je pensais qu'il était claire que la cause du problème "brumale" sur ta seconde parcelle, c'est bien d'abord d'avoir laisser cohabiter des vieux arbres produisants brumale à coté des jeunes plants ? Les racines des jeunes plants se sont développé à coté des racines des vieux arbres myco brumale et se sont fait contaminer. Si tu avais arraché les vieux avant de re-planter, brumale aurait était moins virulente ?
Après le taux de MO a son importance aussi.

[melano]

Je parle de travail du sol parce que chez nous, les outils sont le plus sûr moyen de répandre la brumale dans une plantation. Au début un arbre apparaît donnant brumale puis rapidement la rangée vire et ainsi de suite.

Les dents des outils en traînant de la terre d'un arbre à l'autre disséminent la truffe. Chez Joël dans sa jeune parcelle, certains arbres sont à 1,5 m sur la ligne. La herse n'a pas forcément le temps de se nettoyer entre deux arbres.

Fred

[jeanmidu24]

Le travail linéaire est chez nous le plus sûr moyen de répandre la brumale. A nous de trouver d'autres systèmes culturaux. (En laissant une partie non travaillée entre chaque arbre?).
Mais il y a quand même autre chose; on réensemence en mélano et même en supposant que l'on amène quelques spores de brumales (Bien moins nombreux que ceux de mélano), pourquoi prennent-ils le dessus?
La est la clef à mon avis.

jean-mi,

[melano]

La brumale, il y en a partout. J'en trouve à 50 cm des mélanos sur certains arbres. Tant que la mélano est dominatrice, je n'ai pas peur de brumale.

Si mélano est faiblarde, là, il faut s'attendre au pire.

Dans la nature, chaque truffe à une place. En plantation, il faudrait aussi exploiter les terrains en fonction de leurs caractéristiques et mettre la bonne truffe au bon endroit dès le départ (sinon, elle y viendra toute seule).

Fred

[l'appalou 24]

Bonjour à tous.
j'ai la chance de ne pas avoir encore de brumale, mais une fois implanté je pense que ce sera très difficile de la faire disparaitre , un travail localisé retardera surement le processus , mais les outils aurons toujours un peu de terre accroché et les bébêtes difficile a maitrisé .
a+jean claude

[galistruffe]

non la brumale n est pas si virulente que cela .le simple fait de griffonné ne peu la propager sur toute la rangée , le probleme est ailleurs .
j ai des noisetiers qui ont entre 3 et 8 ans ,2000 environs et la contamination est ters compliqué a comprendre pourtant j ai apporté plus de 100 gr de truffe par arbre en 5 ans
jerome

[J Gravier]

Bonjour à tous,

bon, j'avais répondu de façon détaillée mais mon message s'est perdu dans la nature....
Je vais faire court..... pour moi la herse est l'outil qui déplace le moins de matière, il laisse tout sur place, surtout si on a beaucoup de cailloux.
Là ou j'ai eu de la réussite avec rob... et agr... je n'avais pas attendu le "stade aestivum" pour arracher.... le milieu n'était absolument pas fermé.
Là ou j'ai uniquement brumale la truffière était fermée avec de la MO bien visible, et en plus j'ai planté mes propres arbres.....
Par rapport au sol initial (et qui a donné mélano), il y a aujourd'hui beaucoup plus de matière organique visible (je vais faire une analyse pour comparer), si ça se trouve j'ai conservé un sol propice brumale/aestivum..... pour recadrer les choses, c'est sur cette même parcelle que j'ai gardé 3000 m2 en aestivum/brumale et ou j'ai sorti 45 Kg d'aestivum cet été....
Je saurai dans les années à venir puisque j'ai remplacé pas mal d'arbres par des mycos et une production rapide d'aestivum pourrait aussi confirmer.... si ça se trouve c'est ça les beaux brulés que j'observe.
Pour ce qui est des outils la herse est encore celui qui déplace le moins de matière, il laisse tout sur place, surtout si on a des cailloux et si on travaille en terrain sec, c'est limite si ça ne fait pas de la poussière comme un rotavator.

joel

[J Gravier]

Pour préciser le sens de ma pensée.... entre autre.... un sol riche en MO conserve de l'humidité dans le sol, si cette MO n'est pas encore humifiée elle est en plus le siège d'autres champignons....entre autre....une alternance plus "lissée" entre pèriode sèches et humides.... irrigation plus difficile à contrôler....

[melano]

Ok, c'est sans doute un excès de MO qui est en cause sur l'intégralité de la parcelle. Des que je peux, je vais chauler ma défriché pour en cramer un max avant de planter.

Fred

[J Gravier]

Fred,
A mon avis le chaulage va te ralentir le travail des bébètes et tu vas retarder le processus d'humification.... l'idéal serait de faire une céréale sur 3/4 ans en prenant soin de sortir la paille....
Sur des arbres en production mélano j'ai fait un apport de 140/200 litres de tourbe noire et ça me fait de superbes truffes sans la moindre brumale, mais la tourbe noire c'est de la MO super stable, ça fait 5000 ans que la transformation est finie....
C'est un certain type de MO qui pose soucis, avec tout ce qui va avec (bébètes, champignons....), dans le sauvage on trouve parfois de vieux arbres ou la production se situe dans les amas de feuilles.... mais au bout de combien de temps cette MO devient elle favorable....20, 50 ans ? entre la MO fraiche et la tourbe noire s'écoulent 5000 ans, après c'est du charbon.....

Joel

[ventoux]

Bonjour a tous
100/100 ok avec Joel.(3/4 ans de cereales)
Le probleme de la defriche c'est un sol qui est equilibré, pour devenir une foret ca a passer par des cycle tres long (prairie, jachere,talis, foret) entre chaque etape au moins 10 ans pour ce faire taux de matiere organique en constante augmentation et sans parler des differents myceliums pour ceer tous ca.
La defriche depuis 150 ans n' a jamais donné de bons résultats. Généralement les bonnes truffieres sont apres des cultures pérennes.(donc apres consommation de MO fraiche)
Et pour l'humification encore des myceliums indesirables .(Dame nature est tres lente, moi aussi ... alors gardez patience, mieux vaut attendre que regretter.

nicolas

[tuber11]

D'accord avec Truffalou et j'ajouterai qu'il faut ajouter à cela un travail superficiel fréquent, pour que la dégradation de la matière organique soit la plus rapide.
Alain

[rabase]

Avec le fumier de cheval idem

[melano]

Cavage cet aprèm dans une truffière de 5 ans d'un voisin, plantée sur défriche, arbres poussés par travail du sol et un peu d'engrais au début. Certains arbres sont plus gros que mes plus beaux 12 ans taillés de près.

Début timide de production mais mauvaise mayonnaise : brumale sur deux arbres et rien sur les autres.

Même motif; même punition?

Fred