Leromain84 a écrit :tuber01
dans ma commune un quartier est argileux et les copains qui ont planté sortent tous de la brumale alors que c'était depuis 60 ans des vergers ou des vignes et pas de truffes en bordure des bois au paravent...
je ne vois que la nature du sol qui intervient dans cette production !!!
Nous n'avons pas de truffe spontanée dans les terres cultivées ni dans le naturel sauf dans des plantations.
Dans ma vieille truffière où j'ai 27 % d'argile j'ai eu au départ avec les plants inra de la mélano, puis à la longue des brumales produite par des plants de pépi CTIFL dès le départ qui ont contaminé ma parcelle.
Erreur de jeunesse et de débutant ignorant.
jm
C'est tout à fait possible car le sol est très important pour certaines espèces fongiques.
Reconstituer le milieu d'un champignon pour le cultive est très difficile.
C'est d'ailleurs à cause de cela que beaucoup d'espèce ne sont pas encore cultivées.
Bonjour à tous, désolé pour ma longue absence, je vais bientôt avoir plus de temps pour moi et mes amis les champis.
Je me disais donc que j'occuperais bien une partie de ce temps à l'étude de la truffe au sens mycologique puisque je suis mycologue.
J'aimerais donc savoir quels sont les problèmes les plus fréquents que vous trufficulteurs rencontrer?
De cette façon je pourrais en sélectionner un et travailler la dessus, ce qui me permettrait de joindre l'utile à l'agréable, utile pour vous et agréable pour moi car ce que j'aime dans les champis c'est surtout les étudié et ce bien plus que l'assiette.
Voilà j'attends donc vos messages.
mycomyco a écrit :Bonjour à tous, désolé pour ma longue absence, je vais bientôt avoir plus de temps pour moi et mes amis les champis.
Je me disais donc que j'occuperais bien une partie de ce temps à l'étude de la truffe au sens mycologique puisque je suis mycologue.
J'aimerais donc savoir quels sont les problèmes les plus fréquents que vous trufficulteurs rencontrer?
De cette façon je pourrais en sélectionner un et travailler la dessus, ce qui me permettrait de joindre l'utile à l'agréable, utile pour vous et agréable pour moi car ce que j'aime dans les champis c'est surtout les étudié et ce bien plus que l'assiette.
Voilà j'attends donc vos messages.
Quels sont les problèmes les plus fréquents, vaste question, le premier est je crois ne pas en trouver assez
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
mycomyco
merci pour ton investissement et ton expérience à notre cause.
comme le dit Bernard notre gros soucis est de résoudre la sexualité de la truffe pour programmer des naissances.
Après, maintenant on sait faire pour les entretenir en vie. La compréhension de se qui se passe dans le sol pour favoriser les mycéliums + et - .
On fait des choses qui marche mais on voudrait comprendre.
au plaisir te te lire .
jm
VAUCLUSE PIEDS DU VENTOUX NORD
"quoique l'on dise ou que l'on fasse le cul du rabassier sentira toujours le thym"
bonjour myco myco et désolé de n avoir participer a vos échange l an passé .
la première chose que je te suggère et de visiter une truffière et si tu n est pas trop loin de chez moi tu es le bien venue .jerome
Bonsoir myco myco,j'ai un centenaire sous lequel, je trouve aestivum, brumale, mésenterique, et uncinatum; manque melano, mais ce n'est pas grave, je me contente du reste; ma question:
comment se fait-il que je trouve toutes ces variétés sous le même arbre?
dan
truffalou a écrit :Bonjour et merci myco , le gros mystère mycologique pour la truffe et la fécondation ou quand comment et la truffette comment entre telle en symbiose
Bonjour, ce n'est plus totalement un mystère, certains points ont été élucidés, pour qu'il y ai fécondation il faut 2 mycéliums de polarités différentes + et -, c'est deux mycéliums vont fusionner et donner ce que l'on appelle un mycélium secondaire qui dans chaque cellule va posséder 2 noyaux génétiques (1 par parent), la fécondation n'auras lieu que lors de la fabrication des spores.
Concernant la symbiose, la spore une fois qu'elle a germé donne un mycélium primaire, ce même mycélium va déjà mycorhizé son hôte en fonction des exigence propre à son espèce et variables en fonction de celle ci , puis quand celui ci aura trouver lors de son développement souterrain un congénère de polarité opposée ils fusionneront et la boucle est bouclée.
Leromain84 a écrit :mycomyco
merci pour ton investissement et ton expérience à notre cause.
comme le dit Bernard notre gros soucis est de résoudre la sexualité de la truffe pour programmer des naissances.
Après, maintenant on sait faire pour les entretenir en vie. La compréhension de se qui se passe dans le sol pour favoriser les mycéliums + et - .
On fait des choses qui marche mais on voudrait comprendre.
au plaisir te te lire .
jm
C'est avec plaisir, je ne suis pas trufficulteur donc je parle en tant mycologue, pour moi les méthodes que vous employés sont étrangères, j'apprends donc moi aussi de nos échanges.
Si je comprends bien ton message tu aimerais comprendre le cycle de vie?
Corrige moi si je me trompe.
galistruffe a écrit :bonjour myco myco et désolé de n avoir participer a vos échange l an passé .
la première chose que je te suggère et de visiter une truffière et si tu n est pas trop loin de chez moi tu es le bien venue .jerome
Bonjour, pas de soucis, ce serais un grand plaisir pour moi de visiter car cela me permettra de voir comment un trufficulteur fonctionne et par la même occasion pouvoir mieux cerner les différents soucis que vous rencontrer et de se fait être plus efficace.
J'habite dans les Ardennes belges, les km ne me font pas peur, si il faut je prends des congés pour venir et toi d'où viens tu?
dan a écrit :Bonsoir myco myco,j'ai un centenaire sous lequel, je trouve aestivum, brumale, mésenterique, et uncinatum; manque melano, mais ce n'est pas grave, je me contente du reste; ma question:
comment se fait-il que je trouve toutes ces variétés sous le même arbre?
dan
Bonjour, chez tous les arbres plusieurs espèces fongiques sont présentes, sur un chêne en forêt tu avoir plusieurs dizaines de mycorhizes d'espèces différentes en même temps.
Celles-ci se "tolèrent" et vivent leur vie chacune de leur côté.
Pour la truffe c'est nettement plus rare car elle souffre beaucoup plus de concurrence et surtout melano, ce qui explique certainement son absence, les autres ont certainement réussi à développer une cohabitation de par la taille imposante de l'arbre, mais ceci dis dans ce cas chaque espèce produit moins car elle dispose de moins de ressources que si elle n'avait pas de concurrence.
Et normalement tu devrais même voir l'emplacement de chaque espèce lors de tes récoltes et si elles sont mélangées là tu as vraiment un cas d'étude.
Ce qui m'intéresse c'est quand même l'assiette et plus particulièrement la qualité gustative du champignon.
J'aimerais que toutes celles que je cave dès décembre aient "la puissance" de celles de fin janvier. Pourquoi y a t'il ce(s) composé(s) ou ce truc en plus qui fait que la truffe de janvier est renversante alors que celle de décembre est "juste" bonne.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
tuber01 a écrit :Ce qui m'intéresse c'est quand même l'assiette et plus particulièrement la qualité gustative du champignon.
J'aimerais que toutes celles que je cave dès décembre aient "la puissance" de celles de fin janvier. Pourquoi y a t'il ce(s) composé(s) ou ce truc en plus qui fait que la truffe de janvier est renversante alors que celle de décembre est "juste" bonne.
Seb
A mon avis c'est une simple question de maturité, par exemple une tomate à peine rouge n'as pas le même gout qu'une qui est restée plus longtemps avant d'être cueillie.
tuber01 a écrit :Ce qui m'intéresse c'est quand même l'assiette et plus particulièrement la qualité gustative du champignon.
J'aimerais que toutes celles que je cave dès décembre aient "la puissance" de celles de fin janvier. Pourquoi y a t'il ce(s) composé(s) ou ce truc en plus qui fait que la truffe de janvier est renversante alors que celle de décembre est "juste" bonne.
Seb
Très bien dit ! bravo Seb je pense comme toi en premier le goût et l'odeur.
Je me fournis chez un voisin de truffière car je ne produis pas encore et depuis janvier ses melanos sont très belles et surtout très parfumées. L'an dernier mi février il n'avait pas cette qualité la.
Jc
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
tuber01 a écrit :Ce qui m'intéresse c'est quand même l'assiette et plus particulièrement la qualité gustative du champignon.
J'aimerais que toutes celles que je cave dès décembre aient "la puissance" de celles de fin janvier. Pourquoi y a t'il ce(s) composé(s) ou ce truc en plus qui fait que la truffe de janvier est renversante alors que celle de décembre est "juste" bonne.
Seb
Très bien dit ! bravo Seb je pense comme toi en premier le goût et l'odeur.
Je me fournis chez un voisin de truffière car je ne produis pas encore et depuis janvier ses melanos sont très belles et surtout très parfumées. L'an dernier mi février il n'avait pas cette qualité la.
Jc
Chacun ses goûts, j'aime bien les bonnes choses à tables et il m'arrive et ce avec grand plaisir de manger de la truffe, mais ma préférence va quand même à la recherche mycologique, car il y a tellement de choses à découvrir sur les champis qu'on ne se lasse pas.
je crois que mycomyco va avoir des échanges productifs avec lubin81 ce qui devrait nous permettre d'améliorer nos modestes connaissances dans un proche avenir.
Au fil des ans le forum s'étoffe et se diversifie ce qui va satisfaire notre curiosité avec des personnes qui vont allier à la fois recherche et pratique.
A bientôt de vous lire!
Alain
