La passion de la truffe.

Si l'an prochain vous organiser de telles rencontres dans votre région , je serais parmi vous (en retraite prochainement ).
jm

Leromain84 a écrit :Si l'an prochain vous organiser de telles rencontres dans votre région , je serais parmi vous (en retraite prochainement ).
jm

........................... ça s'arrose ..........................

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d'ici là, l'age de la retraite sera encore repoussé

Seb

On est a la conf., c'est de la balle. Compliqué mais de la balle.

Fred

j'ai pas osé y aller...j'ai déjà du mal à suivre vos discussions sur le forum !

Pour ce qui est de la nutrition carbonée de l'ascocarpe, la question est définitivement tranchée : le C qui compose la truffe vient exclusivement de l'arbre.

Le transfert est lent entre la synthèse dans la feuille et son passage dans la truffe contrairement à ce qui se passe dans les champis symbiotiques à cycle court. Chez la truffe, le C est stocké dans les réserves de l'arbre, puis, des réserves, il passe dans les racines, les mycos, la structures ascogoniale (?) puis la truffe. Ce transfert s'effectue tout l'automne, puis tout l'hiver même lorsque l'arbre n'a pas de feuille. Dans leur expérience, même en mars, le flux était toujours effectif. Sans doute de l'amidon s'hydrolyse, surtout par temps froid (hydrolyse plus active) durant cette période pour passer dans la truffe.

Le cycle est toutefois annuel. Un arbre marqué en 2011 a donné des truffes marquées en hiver 2011 / 12 mais celle de l'hiver suivant n'étaient pas marquées.

Pour la nutrition azotée, le plus gros est découvert. Il y a deux voies :

- la truffe puise son azote dans le sol via les filaments reliés aux mycorhizes. Cela passe dans la truffe d'une part et dans l'arbre d'autre part.
- des bactéries fixatrices d'azote présentes dans la truffe fixent l'azote de l'air et le transforment pour le rendre utilisable par la truffe. Les manips sont faites pour valider. Les résultats sont pour bientôt.

À quelques détails près, le cycle de la truffe est connu. Reste juste à découvrir les structures mâles servant à la fécondation et la structure ascogoniale qui relie la mycorhizes à l'ascocarpe.

Mais on en reparlera par ailleurs.

Fred

ça va en mettre un coup à ceux qui vendent des engrais spéciaux ou qui rêvent de multiplier la production avec des poudres de perlinpinpin (n ou m?). Gardez le miel pour les tartines...
Renlo

Vi, moi, c'est avec les crèpes que je le préfère. Ça mets aussi un grand coup derrière les oreilles de ceux qui cherchent le sol miracle. Tout sol calcaire capable de nourrir un chêne peut faire de la truffe.

Il faut totalement repenser le sol idéal non pas en fonction de sa composition chimique mais surtout en fonction de ses qualités mécaniques/biologiques pour qu'il assure la circulation des structures reproductrices paternelles, le développement des structures mycéliennes et qu'il ai la stabilité suffisante pour ne pas casser la structure ascogoniale qui fait le lien entre la truffette et la myco.

On le voit bien dans les pièges à truffes, la tourbe dont les propriétés mécaniques la font ressembler à une éponge d'une grande douceur est parfaite pour assurer ces rôles.

Fred

Melano + renlo
Merci Fred pour les premiers compte rendu qui déjà me soulève des questions et qui va dans le sens de mes expérimentations :

-c'est pour çà surement que la taille limite la perte de C pour éviter de fabriquer du bois
-c'est pour çà surement aussi que le travail du sol (décompactage ) terre très souple facilite le transfert vers la truffe via les mycos et les hyphes.

-l'engrais n'est pas particulièremnt pour la truffe mais pour la nourriture de l'arbre et favoriser sa pousse pour obtenir C, N ....
-les sucres sont surtout utiles pour la micro faune et les vers (transformation de la MO et drainage du sol).

Il va falloir soigner nos arbres pour que les feuilles remplissent bien leur fonction chlorophylienne pour la constitution de la sève élaborée servant à produire C et de l'amidon lors de la mise en réserve de l'arbre .
Voir aussi une issue avec l'emploi d'engrais liquide sur les feuilles que je teste ?

Revoir l'irrigation par de petits apports plus régulier pour maintenir un taux d'HR % * du sol.
*= Humidité Relative
Produire de la truffe même dans les sols argileux.


La recherche soulève plein d'idées nouvelles et banni des idées ancestrales reçues , va falloir cultiver la truffe autrement; c'est pour cela que nous en avons bien besoin et travailler ensemble pour faire avancer le chmilblic ..

j'aurais bien aimé entendre tout çà et être parmi vous .
Nous sommes en excitation de savoir la suite

salut,

super intéressant mais avec de gros décrochage par moment , Mr le Tacon nous là fait en brute sauf qu'il a oublié qu'il y avait des grosses truffes dans la salle, heureusement qu'on avait le chef pour traduire

A cette conference le truc qui ma marquer le plus c'est l'histoire des mating type 1.1.1 et 1.2.1 sur les arbres. En gros si ces deux la ne ce melange pas de truffe. Peut etre une explication a nos bruler stérile
Je m'arrete là car je vous raconterez des conneries, Fred va mieux vous l'expliquez mais d'ores et déjà j'ai une application a tester sans tarder

Vraiment ravi d'avoir mis une image à vos noms, on n'a filer rapidement car on n'était à la bourre et le chef avait foot

A + stef@

Bravo les garçons
On aurait aimé être avec vous
Mais vous êtes tellement sympa avec nous, qu'on ne vous en veux pas de ne pas nous avoir emmené

Bonjour,

Merci Fred pour cette synthèse toute chaude, et avec célérité
Autre interrogation: l'hiver, l'arbre redistribue une partie de ses réserves via les racines; d'où mon interrogation sur l'augmentation nette de surface des brulés à cette saison:?:
Question le ré-ensemencement pourrait-il se faire à cette période
Bonne journée sous la pluie.JJR24

Merci aux différents participants de nous avoir relayer ces précieuses informations. :

Bonsoir à tous ceux que je n'ai pas vu ce matin,
Ceux qui ont assisté à la conférence de samedi à Sorges sont repartis avec de nouvelles informations qui bousculent un peu ce que nous avions appris jusqu'à ce jour.Merci à Fred qui en a fait de très bons compte rendus.Pour ma part et compte tenu de ce qui a été dit, je vais tenter "d'activer" certains brulés stériles lors des travaux de printemps.
J'ai été particulièrement heureux de rencontrer certaines grosses truffes que je ne connaissais que par leur pseudo.

On en revient à la conclusion qu'on avait faite je crois un peu plus haut dans ce fil de discussion : favoriser une photosynthèse maximale, surtout à partir du grossissement de l'ascocarpe.
- ne pas manquer d'eau après le 15 aout
- une taille dans le temps qui amène à un arbre ramifié avec beaucoup de feuillage
- un feuillage sain

Seb