Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Pour discuter comme au bistrot notamment de ce qui ne touche pas trop la truffe.

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audiomaniac
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Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par audiomaniac »

Bonjour,

Je viens de terminer le livre "Le vin au naturel" de François Morel vous n'aurez plus envie de boire une goutte de vin traditionnel et même de vin "biologique"...(pouvons nous encore appeler cela du vin ?) Je propose plutôt boisson consécutive d'un processus chimique.

Ce livre nous plonge dans la face cachée de l'agriculture de la vigne et de la vinification.

Le vin traditionnel utilise une agriculture traditionnelle donc avec des pesticides et des engrais chimiques.

Et une vinification traditionnelle en utilisant des levures et autres procédés chimiques détaillés dans le livre avec notamment une utilisation massive de souffre (c'est la seule mention obligatoire sur la bouteille : présence de sulfites, pour les autres intrants aucune obligation !). Cette présence massive de souffre aura pour conséquence de dépasser la dose maximale recommandée par les autorités avec seulement 3 verres de vin par jour !

Le vin "biologique" utilise une agriculture "biologique" donc dépourvu de pesticides et engrais chimiques (pour le moment) c'est donc très bien.

Par contre il n y a pas de législation concernant la vinification !

Je vous reporte donc au paragraphe précédent car ils utilisent les même produits de triche , oui il s'agit de tricherie car ils utilisent des levures pour donner le goût souhaité !

Il existe par exemple une levure pour le goût "boisé" ...ect
Et la même dose de souffre (sauf dans le cadre des labels demeter et nature et progrès).

C'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi la France est en train de perdre son image concernant le vin car avec ces levures, une vigne à l'autre bout du monde donne le même goût !

La notion de terroir n'existe plus ! Une vigne dans du sable donnerait le même goût !

Heureusement des irréductibles vignerons continuent à tenir la vigne comme avant et avec une vinification "à l'ancienne".

Donc agriculture biologique et vinification au naturel et je peux vous dire que ces personnes sont de véritables artistes !

Vendange uniquement des secteurs mûrs (vendange donc étalée dans le temps contrairement au traditionnel et au bio ou tout est vendangé avant maturation pour être sur que le vin aura le goût voulu en terminant la maturation avec les ferments).

Non ramassage des grappes pourries (contrairement à la machine à vendanger qui ne fait pas de différence)

Arrêt des vendanges en cas de pluie (contrairement au traditionnel et au bio car avec leurs levures magiques aucun risque)

Par contre je ne sais pas si dans le bio ils ont le droit d'utiliser les nouvelles levures OGM.

Limitation au maximum du souffre, voir pas de souffre dans certains cas ! C'est une des choses les plus difficile à faire des vrais artistes la véritable vendange quoi ! Pas le vin de merde dopé...

Tout ce joue lors de la fermentation c'est un peu comme un système digestif, il y a des bonnes bactéries et des mauvaises (qui vont par exemple donner le goût du vinaigre) les œnologues les connaissent.

Le fait d'avoir vendangé quand c'est mûr comme il faut à la bonne température , sans pluie , en supprimant les grappes pourries l'on met toutes les chances de son côté mais parfois cela ne suffit pas.

Alors pendant toute la durée de la fermentation l'oenologue va regarder au microscope le développement des différentes bactéries et si dans une des cuves une mauvaise bactérie prend le dessus alors l'on va prendre un peu de mou où il y a une population plus importante de bonnes bactéries et ainsi renverser la vapeur !

Woh ! Quelle boulot !

Je rappelle que le vin classique et biologique ne se souci pas du tout de tous ces paramètres... Tricheurs !

Une autre face sombre de toute cette histoire c'est les AOC ou AOP en effet sur le papier cela paraît très bien mais dans le cahier des charges et il n'est aucunement mention de terroir mais des zones géographiques avec pour conséquence que les jeunes palais ne connaissent plus le goût du vin véritable mais que ce vin standard avec cette forte présence de souffre qui en devient la norme.

Les vins naturels ont beaucoup de mal à passer ces tests, et bientôt ils ne les passeront plus ...

A tel point que certains viticulteurs ont déjà commencé une série de vin naturel en appellation ... Vin de table !

Mais beaucoup ne survivront pas car la production de vin véritable demande beaucoup beaucoup plus de travail et d'argent...

Certains pays ont compris le risque de standardiser le goût du vin comme cela a déjà été fait pour la musique et évite de plus en plus ces ferments afin de protéger leur terroir.

La palme de la merde revient quand même au champagne, encore l'année dernière certains utilisaient (grâce à des dérogations) l'hélicoptère pour passer les produits phyto... Et cette photo avec toutes ces poubelles éventrées dans la vigne en guise de fertilisant avec tous ces bouts de verres...

Les jeunes saisonniers a qui l'on remet un document avec la liste des traitements phytosanitaires lors de leurs présence dans les vignes en cas de problèmes de santé ultérieurs...

Pour plus d'info sur le vin naturel voici l'adresse internet :

http://www.lesvinsnaturels.org

Et ainsi connaître la liste des adhérents.

Votre pouvoir c'est votre argent ne ne le donnez pas à ces fabricants de maladies.

Soyez forts soyez fiers.

Et bonne dégustation :-)
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par Rachik »

Bonjour à tous,

merci pour le lien audiomaniac, ça fait un moment que je pense à me renseigner sur ce type de producteurs... Je sais maintenant où aller faire un tour à ma prochaine visite chez mes parents en Bourgogne (j'aime le Bourgogne mais une bouteille sur vingt vaut vraiment le prix qu'on y met...)!

Jean
tuber11
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par tuber11 »

Bonjour Audiomaniac,
Après lecture de ton post, j'ai dégusté ce midi un "chardonnet" et un "Minervois traditionnels que j'ai trouvés excellents.
Passionné de vins j'apprécie beaucoup le travail des vignerons de toutes nos magnifiques régions Françaises et je pense que mis à part les vins de bas de gamme le sérieux de la profession n'est pas remis en cause. Après comme dans tous les domaines on peut mettre en avant des méthodes frauduleuses... de la à généraliser?
Alain
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melano
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par melano »

Je ne bois pas de vin mais j'ai un collègue de boulot qui a quelques vignes en activité secondaire. Il est en bio et se converti à la biodynamie.

Le souffre, il voudrait vraiment faire sans. Mais tous ses essais pour s'en passer se sont avérés catastrophiques. Du coup, ses vins sont à la limite au niveau des sulfites et il sont déclassés quasiment tous les ans pour trois fois rien.

Connaissant son sérieux et sa volonté de réussir, je me dis que soit c'est très très compliqué, soit les normes sont draconiennes.

Il organise un salon de vignerons le WE prochain à Saint Cernin de Larche (19). Si vous êtes amoureux de vins produits dans les règles de l'art, faites y un tour.

http://www.naturellement-vins.com

Fred
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par bion »

Bonjour,

Je me rappelle avoir vu, enfant, mon grand-père faire bruler des mèches de soufre dans des tonneaux.
Mais je ne saurais vous dire dans quel but c'était, ni même si le tonneau était vide, ou plein, ni ce qu'il y avait dedans.

Michel.
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bernard
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par bernard »

bion a écrit :Bonjour,

Je me rappelle avoir vu, enfant, mon grand-père faire bruler des mèches de soufre dans des tonneaux.
Mais je ne saurais vous dire dans quel but c'était, ni même si le tonneau était vide, ou plein, ni ce qu'il y avait dedans.

Michel.
Quand j' étais gamin j' ai vu la même chose. Dans ce cas le tonneau était vide, c' était pour désinfecter avant d' y mettre le vin. Il y a quelques années j' ai vu chez un vigneron un système de pompage dans sa cour, j' ai demandé des explications : c' est du souffre rajouté pour le crémant, après on se pose des questions pour connaître la raison de nos migraines. :evil:

Le souffre est également utilisé en pulvérisation sur la vigne pour éviter les maladies, notamment champignons.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
audiomaniac
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par audiomaniac »

melano a écrit :Je ne bois pas de vin mais j'ai un collègue de boulot qui a quelques vignes en activité secondaire. Il est en bio et se converti à la biodynamie.

Le souffre, il voudrait vraiment faire sans. Mais tous ses essais pour s'en passer se sont avérés catastrophiques. Du coup, ses vins sont à la limite au niveau des sulfites et il sont déclassés quasiment tous les ans pour trois fois rien.

Connaissant son sérieux et sa volonté de réussir, je me dis que soit c'est très très compliqué, soit les normes sont draconiennes.

Il organise un salon de vignerons le WE prochain à Saint Cernin de Larche (19). Si vous êtes amoureux de vins produits dans les règles de l'art, faites y un tour.

http://www.naturellement-vins.com

Fred
Oui c'est très compliqué de ne pas utiliser de souffre d'une part pour réussir la vinification et d'une autre à cause des consommateurs "lambdas" qui conservent les bouteilles à des températures trop élevées, le souffre dans ce dernier cas fait office de conservateur.

Je pense (et c'est aussi ce qui est expliqué dans ce livre) qu'il ne faille pas vouloir a tout prix bannir le souffre mais inciter a le diminuer.

Et puis le souffre c'est rien du tout comparé à l'arsenal chimique des vignerons en "traditionnel".
rabase
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par rabase »

Lire un livre sur quelque sujet que ce soit ne permet pas forcément la connaissance , au sujet du vin tout à fait d'accord avec tuber 11 , l'agriculture raisonnée est a mon sens une voie a exploiter davantage, le bio n'est pas mal mais ne donne pas les mêmes produits et peut également nuire a ceux qui ont une culture normale, voir la pyrale enfin bon je défends mes viticulteurs , en sachant que si on regarde un peu tout ce que subissent les légumes ou les animaux c est pareil si tu mange t est mort si tu mange pas c est pareil....
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OLIVE81
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par OLIVE81 »

Oui et n'oublions pas aussi qu'il ne faut plus boire, ni respirer, faut pas non plus travailller parceque ça use .... mais en fait .... vivre .... c'est mourrir !! Faut arrêter de psychoter !!!

Olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
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audiomaniac
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par audiomaniac »

Agriculture raisonnée ... Cela ne veut rien dire

Les agriculteurs pensent mettre moins de produits phytos mais c'est simplement que les produits ne sont plus les mêmes ... et qu'ils sont plus concentrés qu'avant.

C'est exactement comme les publicités à la télévision, en ce moment c'est la mode de réduire la taille de l'emballage soit disant pour l'écologie. Je suis persuadé qu'ils ont simplement diminué la part d'eau dans le produit ou une astuce du genre tout en économisant sur le packaging (qui est la plus grande dépense dans ces produits).

Mais le temps du débat moi je pense que toi tu penses que en donnant l'exemple du voisin ou de sa cousine doit être révolu, aujourd'hui il y a des études sur plusieurs milliers de personnes.

Par exemple une maladie qui touche de plus en plus de femmes (oui les femmes sont les premières touchées par l'augmentation des polluants) et qui va faire de plus en plus de victimes dans l'avenir

Il s'agit de l'endométriose qui touche environ 7 millions de Françaises à des degrés divers, aujourd'hui il n'existe aucune solution hormis des traitements hormonaux lourds de conséquences sur la santé (augmentation des cancers notamment). Le 5 novembre 2013 a été publié une étude analysant l'influence des pesticides sur cette maladie.


L’exposition aux pesticides augmente le risque d’endométriose de 30 à 70%

Kristen Upson, Victoria L. Holt, et al. Organochlorine Pesticides and Risk of Endometriosis: Findings from a Population-Based Case–Control Study, Environmental Health Perspectives, published 5 November 2013.

Il suffit de faire un copié coller dans Google pour avoir le PDF de cette étude.
Donc dire que l'agriculture raisonné est sans risque c'est votre avis mais d'après les études il est faux (et ce n'est pas moi qui le dit) à moins que ce ne soit l'avis du vendeur de phyto ?



Un autre argument souvent avancé serait que changer son mode de consommation ne serait pas possible pour nourrir tout le monde voici un article de Jean Marc Dupuis :







« Cher Jean-Marc,

Vous semblez vouloir bannir de nos repas pains, pâtes, viennoiseries, et en général tous apports de glucides dont on sait pourtant qu’ils sont le « fuel » de notre organisme, nécessaires à l’accomplissement de nos efforts musculaires et de notre travail cérébral.(…)

Pourtant, l’évolution de l’homme au fil des siècles ne lui permettait plus de vivre en cueilleur-chasseur. Il fallait une autre alternative pour nourrir des masses et c’est bien ce que la culture des céréales a produit.(…)

Rejeter le pain serait condamner à la famine 2 ou 3 milliards d’individus. En effet, qui peut se payer le luxe de 5 légumes et fruits bio par jour arrosés d’huile de noix ou d’olive, et se régaler avec un bon saumon sauvage aux yeux brillants ?

Vos solutions nous intéressent, cher Jean-Marc.





Merci d’avoir pris le temps de considérer cette réflexion qui devrait sensibiliser le plus grand nombre. »
Ce courrier, adressé par un abonné à ma lettre, est représentatif de plusieurs messages que j’ai reçus récemment et je vais y répondre.

Il est vrai que, malheureusement, « se payer 5 légumes et fruits bio par jours arrosés d’huile de noix ou d’olive », comme le dit notre lecteur, est devenu un luxe.

Mais est-ce une fatalité, ou un choix de société qui pourrait donc être réformé ?

Culture moderne céréalière : des rendements imbattables

Aujourd’hui, dans les pays industrialisés, un seul agriculteur peut cultiver 100 hectares de céréales, parfois plus encore.

Peu de personnes imaginent ce que représentent 100 hectares.

Avec 100 hectares de blé, vous pouvez produire 2,5 millions de baguettes de pain, ou 90 millions de Petit-Beurre ! Si vous faites du maïs, 100 hectares vous permettent de fabriquer 50 millions de paquets de pop-corns de 100 g chacun.

Les rendements, c’est bien simple, dépassent l’imagination. Et la conséquence est que le prix des céréales est, en effet, très bas. C’est pourquoi on trouve des boulangeries à tous les coins de rue : les marges sur le pain et les pâtisseries sont importantes, parce que la matière première ne coûte presque rien. Cela permet de faire face aux énormes charges qui pèsent sur les commerces (emplacement, salaires, charges sociales et impôts). De même, c’est parce que les céréales sont si bon marché qu’elles sont mises en avant partout dans les grandes surfaces, et que vous en trouvez dans la plupart des produits alimentaires industriels.

Fruits et légumes : hors de prix et de mauvaise qualité

Manger des légumes, en revanche, est de plus en plus problématique. Le prix des légumes frais n’est plus accessible à toutes les bourses : le kilo de tomates coûte facilement 3 euros, y compris à la belle saison, ce qui ne les empêche pas d’avoir un goût de navet.

Les pêches et brugnons vendus dans le commerce sont en général durs comme du bois, les fraises sont insipides, les salades gorgées d’eau. Les prix, eux, ne cessent d’augmenter.

Alors, serons-nous malgré tout obligés de nous rabattre sur le pain et les pâtes pour survivre ?

C’est ce qu’on veut nous faire croire aujourd’hui. Mais c’est oublier que, comme disaient nos ancêtres, « la terre est généreuse quand on la travaille ».

La productivité oubliée des potagers

A force de vivre à la ville, on risque parfois d’oublier qu’un simple potager peut apporter une quantité considérable de fruits et de légumes frais et bios.

Les Russes qui ont connu le régime soviétique et les pénuries s’en souviennent : un simple rectangle de 25 mètres sur 20 mètres (500 m²) permet de nourrir une famille de 4 personnes en fruits et légumes pendant toute l’année.

Bien tenu, il produira assez de chacune des espèces suivantes, pour la consommation d’une année entière :

des légumes-fruits : tomate, aubergine, poivron, courge, melon, citrouille ;
des légumes-feuilles : chou, brocoli, navet, chou-fleur, laitue, épinard, blettes, céleri ;
des légumes-racines : carotte, betterave, radis, poireau, oignon, échalote, ail ;
des légumineuses : pois, haricots, lentilles, fèves ;
des arbres fruitiers (pommes, poires, prunes), des petits fruits rouges et noirs de toutes sortes, noix, noisettes, amandes.
Un pays comme la France compte 30 millions d’hectares de surface agricole utilisée [1].

Si 2,5 % de cette surface était transformée en potager, il y aurait assez de place pour faire 15 millions de potagers de 500 mètres carrés chacun, soit de quoi nourrir 15 millions de familles en fruits et légumes frais de toutes sortes, toute l’année.

Le calcul est-il irréaliste ?

Bien entendu encore, on me répondra que cultiver des potagers est impossible, car demandant trop de travail. La culture de fruits et de légumes n’est pas aussi facile que celle d’hectares de blé ou de maïs. Tout ne peut pas se faire au tracteur et à la moissonneuse-batteuse.

Cependant, la zone euro compte, à elle seule, 20 millions de chômeurs [2].

Ce chiffre ne tient pas compte de toutes les personnes qui ne sont plus inscrites au chômage, parce qu’elles n’y ont plus droit ou qu’elles ont renoncé à chercher du travail.

Au total, c’est une force de travail d’au moins 30 millions de personnes qui se trouve là. Il suffirait qu’une personne sur dix, parmi elle, se mette à cultiver des potagers, et l’Europe ferait rapidement face à une production colossale de fruits et légumes bio, de qualité ! 10 %, ce serait déjà 3 millions de personnes !! Avec les moyens agricoles modernes (motoculteurs, irrigation, transport, conservation…), les résultats pourraient être tout simplement prodigieux.

Je sais bien qu’une telle réforme ne se fera pas, car l’actuel système arrange trop de monde. La raison pour laquelle les gens ne cultivent plus de potager ne tient pas au manque de terre, ou de bras, mais à notre préférence marquée pour… les iPhone, les iPad, les jeux-vidéos et les centres-commerciaux.

Ce n’est pas moi qui changerai ça, j’en ai conscience. Mais il me paraît néanmoins exagéré de dire que le mode actuel de production céréalière industrielle est le seul mode de production alimentaire imaginable.

Dans une prochaine édition de La Lettre Santé Nature Innovation, je donnerai des indications complètes pour faire soi-même un bon potager.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis



Jean Marc Dupuis avance une notion importante qui le prix dérisoire des céréales, ainsi un agriculteur ne pourra pas faire du bio car financièrement à la coopérative il ne pourra pas surévaluer son prix à l'inverse un maraicher bio va pourvoir le faire plus facilement en vendant directement aux particuliers ou a des magasins spécialisés.

Le but n'est pas de refaire le monde mais d'essayer de se poser librement des questions sans être influencé par la télévision ou autres médias.



Et pour terminer un dernier article humoristique :

http://www.santenatureinnovation.com/tr ... nd-malade/
audiomaniac
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par audiomaniac »

OLIVE81 a écrit :Oui et n'oublions pas aussi qu'il ne faut plus boire, ni respirer, faut pas non plus travailller parceque ça use .... mais en fait .... vivre .... c'est mourrir !! Faut arrêter de psychoter !!!

Olive

« Il faut bien mourir de quelque chose ». Voilà une phrase que vous avez tous entendue. Et peut-être même que vous l’avez dite. Il faut dire qu’on est souvent tenté de la dire de nos jours : pas une semaine ne se passe sans qu’on apprenne un nouveau scandale alimentaire : les saumons Norvégiens sont contaminés aux métaux lourds, les pesticides des fruits et légumes donnent la maladie de Parkinson, le gluten donne de l’eczéma et des douleurs articulaires, l’eau est polluée, les laitages sont bourrés d’hormones. MAIS NOM D’UN CHIEN QU’EST-CE QU’ON VA POUVOIR MANGER ?

L’homme est un loup pour l’homme

Le drame dans toutes ces pollutions environnementales et alimentaires c’est qu’elles ont toutes été induites par l’homme. C’est lui qui a mis au point les composés aromatiques organochlorés, communément appelés PCB, dans les années 1930 et largement utilisés avant leur interdiction en 1987 lorsqu’on a mis en évidence leurs effets toxiques sur la reproduction, cancérigènes et bioaccumulables : ces substances ne disparaitront pas de l’environnement avant des milliers d’années et on en retrouve même dans les graisses corporelles des ours polaires… C’est aussi l’homme qui a mis au point les pesticides, les fongicides, le bisphénol A, les phtalates, les poissons nourris aux farines animales, les volailles élevées dans des hangars sans sortir de toute leur vie, les dioxines, les élevages intensifs et l’utilisation abusive des engrais qui génèrent des nitrates, les métaux lourds qui polluent les océans et donc les poissons, coquillages et crustacés et bien sûr les céréales mutées et en particulier le blé qui est devenu toxique comme le montre mon enquête.

Et la plupart des conséquences de notre exposition à ces nombreux polluants sont bien connues : fertilité en baisse depuis de nombreuses années, augmentation du nombre de cancers, augmentation du nombre de maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), augmentation du nombre d’enfants autistes, augmentation du nombre de maladies auto-immunes, augmentation du nombre de personnes touchées par le psoriasis, l’eczéma, l’arthrose, la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, et j’en passe.

Oui mais… On n’y peut rien ! Et puis, il faut bien manger quelque chose ! Alors autant se faire plaisir ! On n’a qu’une vie ! C’est votre avis ?

L’homme aime la justice

Trouvez-vous normal d’avoir un cancer parce que d’autres personnes ont pollué notre environnement? Trouvez-vous normal d’avoir un enfant autiste parce que d’autres personnes ont pollué notre environnement? Trouvez-vous normal d’avoir une maladie d’Alzheimer parce que d’autres personnes ont pollué notre environnement? Trouvez-vous normal d’avoir des douleurs constantes et de la fatigue chronique parce que d’autres personnes ont rendu le blé toxique? Trouvez-vous normal de boire de l’eau polluée parce que d’autres personnes ont pollué notre environnement?

Eh bien moi je ne trouve pas cela normal! Et aucun homme libre ne devrait trouver cela normal! C’est injuste! Profondément injuste! Et que fait-on face aux injustices? Allons-nous nous assoir, fumer une cigarette en mangeant une assiette de polluants en essayant de profiter d’autre chose? Ou allons-nous rejeter l’injustice et nous battre avec nos faibles moyens mais avec nos moyens quand même?

Toutes les morts ne se valent pas

On pense rarement au dernier jour de sa vie. Mais quand on y pense on s’imagine mourir d’un soupir dans un profond sommeil. Ou alors brutalement, dans un accident. On ne sentirait rien, on ne souffrirait pas et en un instant la page de la vie serait tournée.

J’aimerais bien que ma vie se termine ainsi. Et je vous souhaite que la vôtre se termine de la même manière. Mais malheureusement force est de constater que dans la plupart des cas la mort n’arrive pas brutalement et ce n’est pas une partie de plaisir. Si vous avez un cancer vous passerez généralement par des mois de souffrances atroces liés aux traitements de radio ou de chimiothérapie, qu’on essayera de calmer avec de puissants analgésiques dérivés de la morphine. Peut-être même que vous demanderez à votre médecin qu’il vous euthanasie comme l’avait fait Chantal Sébire, une enseignante atteinte d’une tumeur des sinus qui déformait son visage et la faisait atrocement souffrir. Sa demande de mourir dignement, motivée auprès de la justice et du président de la République avait été rejetée, la condamnant à être « mangée par la douleur » comme le disait son médecin qui devait probablement souffrir lui aussi face à l’impossibilité de pouvoir aider une personne si terriblement malade.

Alors peut-être qu’en ne réfléchissant jamais à ce que vous mettez dans votre organisme vous aurez l’impression d’être plus heureux mais est-ce que ce « plaisir » de ne pas avoir réfléchi sera assez grand pour supporter la souffrance de la maladie? Saviez-vous que les fumeurs développent un cancer du poumon dans 25% des cas? Et cette statistique ne tient pas compte des 15 autres cancers dont la prévalence est augmentée chez les fumeurs… Ni de l’impact de tous les autres produits chimiques stockés dans notre organisme et qu’on ne peut pas éviter…

Faire attention à tout ne vous rendra pas immortel

S’il est clair que vivre sans se poser de question ne nous rendra pas plus heureux et ne nous permettra pas d’avoir une meilleure fin de vie, est-il vrai que faire attention à tout nous assurera de mourir paisiblement de vieillesse sans souffrance?

Malheureusement non. Il arrive parfois que des gens aient une vie très saine, ne mangent que des aliments issus de l’agriculture biologique, filtrent leur eau, fassent du sport, ne fument pas, évitent au maximum les produits chimiques mais finissent par développer un cancer rare, incurable et très douloureux qui les emportent en quelques mois, en ayant à peine eu le temps de dire au revoir à leurs parents et à leurs enfants. Mais statistiquement on sait que si vous faites attention à votre corps, votre risque d’avoir des maladies et de souffrir inutilement diminue fortement.

Mais en étant attentif à notre santé on gagne quelque chose de fort, quelque chose que personne ne peut nous donner : le choix. En agissant ainsi nous ne sommes plus totalement esclaves, nous devenons acteurs de notre vie et de nos choix, nous devenons un peu plus ce que nous rêvons d’être : des hommes libres.

Alors je ne vous promets pas la santé éternelle, je ne vous promets pas des miracles, mais nous devons, tous ensembles, nous révolter. Car ce monde pollué n’est pas le notre, ce n’est pas notre choix! Nous valons mieux que ça.

http://www.julienvenesson.fr/dans-100-d ... -mortelle/
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OLIVE81
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par OLIVE81 »

Bonjour à tous,

Je suis bien d'accord avec toi audiomaniac mais la lutte est veine ... le mieux qu'il y ait à faire c'est de se positionner en tant qu'acheteur averti.... l'esbrouffe et la malhonnêteté ça a toujours exité depuis que le monde est monde mais je pense que la majorité des agriculteurs, pêcheurs, ou productuers font leur travail avec conscience. Après il est illusoire de croire qu'on peut nourrir l'humanité avec l'agriculture d'il y a 200 ans. Si l'homme a choisi ce mode de production c'est justement pour lutter contre les famines à répétition. Pour ce qui est des produits chimiques et autre conservateurs, évidemment qu'il y a des abus mais libre à toi d'aller faire tes courses tous les samedis matins sur le petit marché des producteurs locaux plutôt qu'a intermarché ou auchan. Libre à toi de ne manger des tomates qu'en été et pas en plein mois de décembre, etc... En ce qui concerne le milieu viticole et la question du souffre notamment, il faut savoir que ce produit est utilisé depuis l'antiquité romaine pour la conservation de tout un tas de denrées et pour ce qui est du "mal à la tête" il vient plus des quantités ingurgités en plein soleil que de la teneur en souffre du vin fini car il faut savoir que la majeure partie du souffre incorporé dans le vin s'élimine naturellement pendant le processus d'élaboration.

J'ajouterais sur la question du "bio" que je déplore juste qu'on ait fait de pratiques "normales" un argument commercial. Je veux dire qu'aujourd'hui beaucoup d'agriculteurs pourraient se prévaloir d'une démarche "bio" sans pour autant être labellisés.

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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par rabase »

Pour l'agriculture raisonnée tu as un cahier des charges bien précis qui le différencie des autres modes de culture et si il y a quelques années nos ainés avec des produits vraiment toxiques traitaient dans la plus grande confiance ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Quand au cancer du poumon contrairement à caque croient la plupart des gens il n'est pas forcément du au tabacs
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par bernard »

Un autre regard....

Critique de l'agriculture raisonnée
Le réseau FARRE dont la mission est la promotion de l'agriculture raisonnée est critiqué pour être soutenu activement dès sa création par les partenaires de l'agriculture intensive. Dans les membres les plus actifs on retrouve ainsi la FNSEA ou les industriels de l'agrochimie que sont Monsanto, BASF, DuPont ou l'Union des Industries de la Fertilisation5.

Pour François Veillerette et Fabrice Nicolino6, l'agriculture raisonnée ne remet pas suffisamment en cause les méthodes de l'agriculture intensive. Les exigences ne sont pas suffisantes, ce qui est logique puisque ce concept est promu en grande partie par le monde agricole lui-même.

Les opposants à ce concept regrettent que sur les 103 exigences nationales listées :
quarante-cinq ne sont que des exigences réglementaires, donc l’application pure et simple de la loi, par exemple, « N’utiliser que des produits bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché », ou encore, à propos des animaux : « Réaliser les contrôles sanitaires exigés par rapport aux maladies réglementées », disposer de locaux aux normes phytosanitaires... Ces obligations réglementaires figurent dans le Référentiel car il avait été jugé impensable qu'une certification environnementale pût être attribuée à un agriculteur qui ne respectât pas les réglementations essentielles en matière environnementale ;
dix-neuf sont des engagements que l'agriculteur doit respecter dans un délai de deux ans lors de l'attribution de sa qualification. Toutefois, ces engagements doivent être obligatoirement honorés puisque la vérification de leur mise en œuvre est effectuée par un organisme certificateur indépendant ;
quant aux trente-neuf autres que l'agriculteur doit respecter pour avoir sa certification, elles consistent globalement en une vulgarisation des bonnes pratiques agri-environnementales.

Les opposants à l'agriculture raisonnée, s'ils admettent que ce concept peut permettre une plus grande sensibilisation des agriculteurs à l'environnement, lui reprochent de ne pas aller assez loin dans les interdictions (les OGM sont autorisés en agriculture raisonnée) ou dans les limitations (les pratiques exigées en agriculture raisonnée conduisent à optimiser les quantités de produits utilisés mais il n'est établi aucune norme maximale nationale).

À ce jour, en France, uniquement deux démarches sont validées par les pouvoirs publics en matière d'approche environnementale en agriculture : l'agriculture biologique et l'agriculture raisonnée. À la suite des décisions du Grenelle de l'Environnement, une nouvelle certification environnementale, l'agriculture HVE (haute valeur environnementale) est en cours d'élaboration par les ministères de l'Agriculture et de l'Écologie, qui englobera les démarches officielles existantes (agriculture raisonnée et biologique) et les démarches privées ou de filière (agriculture durable, charte des bonnes pratiques d'élevage…).

L'universitaire Isabelle Doussan explique aussi que le référentiel de l’agriculture raisonnée, ne se distingue pas réellement des règles déjà établies pour la protection de l’environnement
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
audiomaniac
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Re: Bannissons le vin traditionnel et le vin "bio"

Message par audiomaniac »

Merci Bernard ce qui montre que ce cahier des charges est ridicule.

Le fait que nie le lien entre le cancer du poumon et le tabac c'est opinion mais d'après les études il est faux.

En l'an 2014 nous pouvons plus donner son opinion en donnant l'exemple de son voisin qui a eu un cancer du poumon sans fumer.

Le tabac augmente de 25% de risque du cancer du poumon.
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