je vais préciser un peu ma pensée pour ne pas laisser planer des doutes trop longtemps
- il faut évidemment protéger de la canicule, pour moi "chaude" ca n'est pas caniculaire. mais devoir laisser le chauffage jusque mi juin, ca ne présage pas d'un printemps compétitif pour donner avantage à mélano
- une année où les sondes font du yoyo entre pF 2.5 et 4 est bien meilleure que les années où elles flottent entre 2.5 et 3.
- si tu n'as pas un développement massif du mycélium en avril/mai avec un bon coup de sec pour le booster , tu n'auras ni naissances ni support suffisant pour amener des truffes au bout ensuite
Bref c'est pour cela que quand on dit "il faut arroser" ou "la truffe aime le sec" , ce sont des généralités qui sont aussi fausses l'une que l'autre. Tout est dans le dosage au bon moment.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
tuber01 a écrit : ↑15 déc. 2021 08:21
Tout est dans le dosage au bon moment.
Tout à fait
Pour ce qui est du "yoyo", sans arrosage il n'y en a pas chez moi, cette année c'est arrivé à pf 4 mi juin, et ça n'est repassé dessous qu'en septembre.
Les pluies estivales de 10 à 20 mm sont insuffisantes pour amener de l'humidité à 20 cm.
Ben non justement, le potentiel hydrique est indépendant en théorie de la texture du sol. C'est pour cela qu'on le choisit pour irriguer en s'affranchissant de la granulométrie.
Ce qui est dépendant de la texture, c'est la valeur des sondes capacitives qui indiquent un pourcentage d'humidité.
Là oui, c'est très différent d'un sol à l'autre pour la plante.
La pF, c'est la force qu'il faut pour extraire l'eau du sol.
Après, perso, je suis circonspect sur cette valeur de 4 pour d'autres raisons.
melanotricastine a écrit : ↑15 déc. 2021 19:54
Pour le PF 4 qui serait la valeur passe partout.....et bien je suis plus nuance!
Dans le livre # la tensiometrie pour piloter les irrigations# sont donnes des diagrammes .Et sur ceux ci, entre des sols sableux et argileux, c est pas comparable a PF4 les teneurs en eau des sols.
Faudrait donc toujours resituer son type de sol dans la discutions.
Une partie de l'eau est "retenue" dans l'argile, beaucoup moins dans le sable. Le pf mesure la pression nécessaire pour "récupérer" l'eau.
C'est pour cela qu'à pression égale il reste plus d'eau dans l'argile que dans le sable.
bjr
j'ai le projet de planter quelques arbres de plus cet automne ,et cette fois ci de faire 50 /50 blanc et vert
mais je me pose une question concernant l'arrosage qui est ,à mon avis différent pour chacunes des variétés
quels sont vos avis et vos expériences à ce sujet .
Ce n'est pas au sujet de la croissance ,les blancs effectivement sur toutes les parcelles que je connais poussent moins rapidement ,mais d'une part les feuilles étant bcp plus grosses qu'en est il de l'evapo transpiration (j'ai mis quelques blancs dans la première plantation qui ont beaucoup plus souffert que les verts durant l'été ) et en janvier ,tout le monde dit qu'il faut de la lumière à la truffe , en ce moment les blancs n'ont plus de feuilles donc pour la lumiere et la chaleur c'est super mais aprés plus d'un mois sans eau ça commence à être sacrément sec ,alors qu'à l'ombre des chênes verts , le sol reste frais .Je ramasse des truffes aussi sous les chênes blancs ,donc pas une question de région .
jim
Chez moi le CV pousse bien plus lentement que le pubescent ou cerris, mais la pluviométrie annuelle ne dépasse jamais 600 mm, 590 l'année dernière, pluvieuse.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
salut bernard
oui j'en suis convaincu ,je me pose la question pour essayer de trouver une solution d'arrosage qui serait modulable sur une même parcelle ,en tout cas différente en fonction des types d'arbres .Ce qui m'obligerait à ne pas panacher les deux essences. Je connais plusieurs plantations ou' blancs et verts sont mélangés sans distinction , ils font des truffes et vu les différences au niveau du sol et de la gestion , y a de quoi se faire des noeuds dans la tête .
jim
Le plus judicieux est de faire une ligne avec des verts et une ligne avec des blancs. Pour les traitements, ça évite de passer partout quand il n'y a que les blancs à traiter pour les chenilles ou l'oidium par exemple.
On peut penser que pour l'irrigation, on peut imaginer un système permettant d'arroser une rangée sur deux.
Pour l'irrigation, il y a une solution simple pour varier les quantités arbre par arbre: il suffit de mettre des asperseurs de débit plus important sur les arbres que l'on veut plus arroser.
Pour ma plantation de 2017, ou j'ai panaché pubs et verts, avec le même arrosage, je n'ai pas noté de différence notable de croissance.
J'ai positionné les blancs dans les zones plus ombragées / argileuses; c'est peut-être l'explication.