Shivonne a écrit : ↑20 août 2022 17:00
Bonjour à tous,
En Ardèche aussi la sécheresse a fait des dégâts, je n'ai pas encore de truffes, les CV n'ont que 3 ans et des 8 noisetiers que j'ai planté cette année, seul 4 ont survécu. Les 4 autres sont tout sec. Peuvent-ils repartir ou bien c'est foutu?
Comme 70% des gars qui ont pas suivi leurs arbres cette année...
J'ai vu des plantations de 300 arbres carboniser fin juillet, aucun suivi aucun apport d'eau.
Si la trufficulture ce résumé a planté un arbre et revenir dans 10 ans pour voir s'il y a des truffes, on aurait des vagons des truffes pour envoyer aux russes cet hiver
Bonjour à tous,
Pour répondre à Stef@ j'ai arrosé tous les noisetiers régulièrement, je les avais plantés en février. Les huit arbres ne sont pas loin les uns des autres, 4 sont bien verts et 4 sont complètement secs......quand j'aurai compris comment obtenir des photos à la taille demandée j'en mettrai.
Bonne journée.
Bonjour Shivonne.
S'ils ont été suivis régulièrement avec apport d'eau, il se peut que le plants n'est pas été enterré suffisant. Il faut au minimum 2 cm de terre au-dessus de la motte ( ou encore mieux le buter) pour éviter l'effet de mèche.
Et lorsque c'est possible, il est toujours préférable de planter à l'automne ou début d'hiver.
Bonjour, j'ai une question pensez vous que la canicule qu'on à connue cette été va avoir des répercutions sur les plants truffier qu'on achète chez les pépiniéristes? Pensez vous qu'il auront pris un coup de chaud?
Pour moi , le premier et le deuxième bassin en non arrosé c'est cuit de chez cuit.
Pour le troisième bassin tout dépend de la régularité des pluies ; la quantité semble suffisante mais s'il est tombé 150 mm au 15 aout et rien entre début juillet et le 15 aout c'est mort aussi
On verra c'est hiver.
Jc
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances dis toi que le grand chêne aussi, un jour a été un gland.
Il est important d'intégrer dans l'équation la quantité et la qualité des truffes produites.
Même cette année particulièrement sèche et chaude il y aura quelques truffes en sauvage. Toujours sur les mêmes arbres, qu'il pleuve qu'il neige ou qu'il vente.
Ensuite en plantation, il y aura aussi quelques truffes boisées ou des couilles de chat qui auront survécu, à l'ombre, à la faveur de remontées d'humidité dans les racines d'une ronce.
Mais cela ne fait pas une récolte.
Une chose est sûre, c'est que le temps perdu ne se rattrape pas. À partir de la plantation, un chronomètre se déclenche dans les truffières. Et année avec truffes ou année sans truffes, le temps passe pareil. Le sol évolue, les racines progressent et la matière organique évolue.
Le temps de mélano est compté. Quand je vois certaines truffières près de chez moi, ou les gens ont passé 10 jours à tailler, ont travaillé certaines lignes, tondu mais n'ont pas mis un litre d'eau, ça me fait mal pour eux.
Que de travail pour une année irrémédiablement perdue.
Il semblerait tout de même que les années de canicule demandant plus d'arrosages favorisent le développement de compétiteurs style "brunea" au détriment de melanosporums.
Mais si le plan passe le contrôle c'est que melano est présente en quantité suffisante.
Et une fois planté dans le champ, brunea disparaîtrait assez rapidement.