A vos calculettes...

Pour discuter comme au bistrot notamment de ce qui ne touche pas trop la truffe.

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melano
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Message par melano »

Bonjour,

J'ai trouvé sur un site internet d''une société qui vend des truffières partagées ce type de calcul à propos de la truffe :
La septième année(après la plantation NDLR), la récolte sur votre truffière produit 70 kgs de truffes (moyenne basse), pour un prix au Kilo de 1000 euros (fourchette basse). La production se valorise donc à 70 000 euros.
A votre avis, en ces temps de crises, j'investis ou pas mes maigres économies dans cette société?

Fred
trufaillole
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Message par trufaillole »

... Bla bla bla bla.... qu'es ce qu'on attends pour être riche...on est con qd meme!!!
jacques 37
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Message par jacques 37 »

melano a écrit :Bonjour,
A votre avis, en ces temps de crises, j'investis ou pas mes maigres économies dans cette société?
Fred
Donnes nous déjà le nom de cette société, mais si effectivement elle s'appelle Dexia , Lehman Brothers ou Fortis, un conseil, il me semble que certains ont déjà donné...:sick:
Jacques 37
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rabase
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Message par rabase »

ronds de soricéres?
filipe

Message par filipe »

je soupçonne chez Fred un léger ton ironique, n'est-ce pas Fred ?
Remarque que si ils te font un contrat en te garantissant une rente de ...¤ par an, pourquoi pas !!!
filipe
galistruffe
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Message par galistruffe »

fred le pere noel passe bientot , alors il y aura toujours des surdoués pour y croire .70 kg a sept ans ca laisse réveur meme si j ai ouvert cette semaine deux arbres de trois ans .jerome
filipe

Message par filipe »

Salut Jérome,
3 ans c'est cool, vert ou blanc ? et déjà pioché ?
filipe
jacques 37
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Message par jacques 37 »

Salut Jérôme
Dis moi cette situation exceptionnelle t'ai déjà arrivé avant cette année ?
Jacques 37
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Message par jacques 37 »

rabase a écrit :ronds de soricéres?
En parlant de ce site, pour ceux qui ne connaissent pas, allez y voir ça vaut le coup d'½il.
http://www.rondsdesorciere.fr/
Jacques 37
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melano
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Message par melano »

Non, ce n'est pas ronds de sorcières qui en sont déjà à plus de 4500 arbres plantés (mine de rien, ça commence à faire des ronds ;) ) mais une société concurrente qui développe le même concept.

Fred
filipe

Message par filipe »

comme quoi, tout se vends et tout s'achète .
filipe
xavier
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Message par xavier »

Salut
je ne connaissais pas "rond de sorcières" mais je trouve le concept intéressant. Et puis leur site est bien fait, tres marketing.

Si on compte environ 30 kg/ha de 10 à 25 ans (faut les faire quand même !) ça fait 450 kg/ha soit 1 kg/arbre pendant toute la durée du contrat soit 187 ¤/500g ou 374¤/kg. C'est bien moins cher que sur un marche.
Comme ils livrent sur 20 ans, ça devrait faire une truffe de 25 g par an et par arbre (s'ils les concepteurs sont honnêtes !!!)
Dans un principe de "1 chêne comme cadeau de noel original", c'est assez sympa.
je n'ai regarde le site qu'en diagonale mais il y a deux choses qui m'interpellent :
- la transparence sur la recolte reelle
- le fait qu'ils precisent que les façons culturales sont payées par les 50% restant alors qu'ils font payer les plants 15 fois son prix d'achat...

Si vous allez sur le site de robin, vous verrez que les rendements attendus (prétendus) sont aussi assez costauds (60 kg/ha).
Mais on retrouve le probleme classique des infos d'internet : faciles d'accés, innombrables, parfois pertinentes, souvent fausses, orientées, commerciales...
A ce titre, les infos de wikipedia sont à lire de façon critique surtout si le sujet est polemique ou trop technique pour etre à la portée d'amateurs.
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melano
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Message par melano »

Sur ce crénaux, je pense que ronds de sorcières est plus sexy que la société à laquelle je faisais allusion http://www.matruffiere.fr/offre-devenir ... 8-236.html .

La similitude avec Robin n'est pas fortuite dans le cas de ronds de sorcières. C'est ce pépi qui fournit les plants et qui les mets en place.

Fred
bog
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Message par bog »

Bojour a tous
voici un article qui peu faire peur
cordialement
Bog
DANS LA PRESSE ETRANGERE
Sauver la truffe française

[ 05/12/08 ]

Alors que la tempête économique fait rage, que Gordon Brown se démène et que Nicolas Sarkozy fait feu de tous bois, le « Financial Times » a trouvé le sujet qui devrait redonner confiance aux Français : la technologie va sauver la truffe française. C'est à la une du grand quotidien londonien des affaires, juste en dessous de la photo du Premier ministre britannique quittant la chambre des communes après le discours de la reine. On le sait, l'emblème absolu de la gastronomie hexagonale, dont la saison vient de démarrer, se fait de plus en plus rare. La France produisait 1.000 tonnes de truffe noire par an au début du XXe siècle, contre seulement une petite cinquantaine aujourd'hui. Ce gros parasite du chêne mérite donc plus que jamais son surnom de diamant noir avec des prix atteignant désormais les 1.000 euros le kilo. Dépérissement agricole, départ des derniers éleveurs, modification des paysages, et notamment des indispensables chênes et châtaigniers, sont responsable de cette disparition programmée. Sans oublier l'inévitable pression des importations chinoises.

D'où l'intérêt soudain de notre confrère pour les recherches entamées en Corrèze sous l'égide de la chambre de commerce et de la société périgourdine Delpeyrat pour tenter de cloner le capricieux champignon. Ils ne sont pas les premiers à tenter de percer les secrets du « pungent fungus ». Le projet de trois ans ambitionne de cultiver des clones de truffe mêlés à de jeunes arbres dans des tubes stériles jusqu'à ce qu'ils s'entremêlent en une magique symbiose. Elles pourraient alors être replantées pour maturation. Mais le processus prend des années et reste hautement aléatoire. Un joli conte, que l'on espère bien réel, signé de la correspondante du quotidien à Paris, une certaine Scheherazade...

articles des echos

autre article
Delpeyrat et STEF-TFE : Deux figures de l’agroalimentaire français | Fil info | Décembre 2008

Le 4 décembre 2008, les sociétés Delpeyrat et STEF-TFE ont signé officiellement avec l'Association Départementale d'Information et de Développement Agricole de Corrèze un partenariat de 3 ans (2008-2011) pour un programme scientifique innovant sur la première et la plus importante truffière expérimentale de France.

En 2008, des chercheurs de l'INRA ont mis au point un protocole de recherche inédit relatif à la mycorhization du champignon " tuber melanosporum ", plus connu sous le nom de truffe noire. Grâce aux technologies de micro biologie et à la double sélection des meilleurs sols et des meilleures essences d'arbres truffiers, ces recherches ont abouti à une méthode permettant le bouturage direct des plans. A terme, cette découverte scientifique liée au progrès du clonage végétal, devrait permettre d'obtenir une production de truffes plus régulière.

Les partenaires Delpeyrat et STEF-TFE permettront de financer le développement de cette toute nouvelle technique sur la truffière expérimentale de Chartrier-Ferrière (19). Créée en 1978, à l'initiative du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes, cette truffière est située aux confins de la Corrèze du Lot et du Périgord, dans les calcaires jurassiques. Ses 30 ans d'expérience scientifique en font un pôle d'expertise incontournable et reconnu.

Ce partenariat singulier entre le monde de la trufficulture et deux entreprises de renom dans l'univers agroalimentaire français, ouvre de nouveaux horizons pour toute la filière. Il permettra dans un premier temps l'achat de 1 000 plants truffiers qui contribueront à la reconstitution d'un verger truffier moderne et à la densification de la production en France et en Europe, afin de garantir l'avenir de la filière sur ses marchés domestiques.

En pleine période de préparation de fêtes de fin d'année qui coïncide avec le début de la récolte des truffes noires (début décembre à fin mars), cette annonce donne un coup de projecteur sur la trufficulture du Sud-Ouest de la France et sur tout ce qu'elle représente sur le plan culturel et économique.

Au cours du XXème siècle, la production en France s'est effondrée, passant de plus d'un millier de tonnes à moins de cinquante tonnes par an. Grâce à l'initiative de Delpeyrat et de STEF-TFE, la truffe noire a aujourd'hui une chance supplémentaire pour se relancer et susciter un regain d'intérêt économique ; d'autant que si la trufficulture est le symbole d'un patrimoine gastronomique d'exception, elle est aussi l'un des emblèmes d'un mode de culture respectueux au plus haut degré de la protection de l'environnement et des ressources naturelles.
Dernière modification par bog le 06 déc. 2008 17:48, modifié 1 fois.
jacques 37
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Message par jacques 37 »

Voila qui devrait réveiller notre CM.
Maurice si tu me lis, c'est très amicalement que je t'adresse ce petit message. Cordialement à toi.
Jacques 37
Jacques 37
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