Après lecture du long sujet sur la mycorhysation, je me pose quelques questions à propos des plants mycorhysés…
On parle toujours des succès : untel a planté du mycorhysé, a eu des brûlés après 4 ans et ses premières truffes à 7 (ceci n'est qu'un exemple).
On parle moins des insuccès (pas de mise production), et, d'autre part, on sait que des plants soi-disant "mélano" ont viré à brumale (je ne retrouve plus la source de ça : Sourzat ?? ).
Si on regarde ça avec la distance du néophyte (c'est mon cas), sans s'embarrasser des "on-dit" et autres croyances, l'exemple des plantations qui ont basculé montre que c'est le milieu qui décide : brumale était là avant, bien installée, et elle a eu le dernier mot.
Du coup, je me demande si dans les plantations qui ont échoué et dans celles qui ont réussi, ce n'est pas — de la même manière — le milieu qui a décidé : pour l'une parce qu'aucune truffe ne pré-existait là, pour l'autre, parce que mélano était en fait déjà là.
Autrement dit, le sol serait porteur ou non de quelque chose (spores ? mycélium en veille ? ) qui serait réveillé par la réunion de certaines conditions… ("semez des glands" qu'y disait

Les plants mycorhysés seraient peut être un facteur dynamisant, mais pas forcément déterminant…
Qu'en pensez-vous ?
En fait, j'en viens à cette réflexion en me disant que s'il existe un sol (ou un biotope) idéal pour la truffe, il n'y a pas de raisons pour qu'elle ne s'y trouve pas déjà !
NB : je parle au conditionnel. Ce ne sont pas des affirmations, mais juste des interrogations.
Naturellement sujet au doute, je dois avouer que la lecture des posts de l'ami Maurice renforce cette prédisposition !
