beaucoup de fourmis
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
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Bsr Alain,homme des bois a écrit :merci cm pour la réponse
j'ai du sable dans mes truffieres, jai une berger des pyrennées qui est encore jeune mais qui promet pour le moment,mais pas facile , assez craintive
alain
j'avais un bon collègue en charente qui n'avez que des berger des pyrennees, il me disait que c'était un tres bon chien, mais qu'ils etaient un peu compliqués à dresser et qu'il lui fallait beaucoup de patience.CM
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Maurice,Et voila encore un message qui dénigre ce que j'ai écrit
tu es parano. Tu n'es pas le centre du monde.
Non, hier, j'ai assisté en compagnie des trufficulteurs de mon coin à une visite d'un centre de recherche sur la truffe. Et la personne a brillamment illustré sur le terrain ce dont elle parlait. Son interprétation des relations arbre-truffe était très crédible et le fruit de 25 années d'expérimentations humbles.
De plus, cela fait trois jours que tu me cherches en m'insultant alors, j'ai décidé de ne plus répondre à tes provocations. Cela ne sert à rien si ce n'est à donner une mauvaise image de ce site. Mais cela semble te déranger que je ne réponde pas à tes trolls car tu en rajoutes une couche à chaque fois.
On dirait que tu es revenu ici pour te battre. La fin de ton message est pour moi la preuve de tes volontés belliqueuses.
Tu vois, ce genre de remarques ne te grandis pas Maurice. A mon âge, j'aimerais bien savoir combien tu avais d'arbres en production. Tu n'as pas encore compris qu'ici c'est un site de passionnés où on accepte aussi bien les gens comme toi qui ne cherchent qu'à être flattés mais qui ont fait leur temps dans les instances de la truffe que des petits jeunes plein d'ambitions mais dépourvu de la moindre expérience.mais sauf erreur de ma part d'après tous les messages que tu as mis il semblerait qu'à ce jour tu n'as pas de boisement que tu as fait dans lesquels tu caverais? Il semblerait même que tu sois plus souvent chez autrui?
Dans ces conditions comment peux-tu apporter des affirmations aussi importantes sans avoir prouvé tes capacités à avoir de la truffe?
Alors oui, je suis à l'âge où je plante, où je dresse mon chien, où je découvre ce domaine. Oui, je cave principalement chez des gens qui m'honorent par leur confiance ce qui permet à mon chien d'accumuler les expériences et les dizaines de kilos de truffes. Bref, je n'ai pas ton expérience c'est clair. Mais pour avoir déjà vécu ça dans un autre domaine (celui de la pêche à la mouche), je peux te dire que c'est le moment le plus excitant dans une carrière. Celui où on est en pleine bourre.
Et je n'ai rien à te prouver Maurice, non rien du tout. Je cherche juste ici à animer un lieu d'échange convivial sur la truffe en fournissant l'espace et en faisant profiter de mes modestes connaissances en biologie.

Maintenant, tu peux continuer à cracher ton venin. Néanmoins, je te plains car tes aigreurs sont sans doute les signes de problèmes bien plus profonds.
Je te déconseille toutefois de continuer à le faire en public. Fait comme certains sur ce site (ils se reconnaitront

Allez, mon chien a bossé comme un dieu cet aprem, il m'a sorti quelques uncinatum, mésentériques et rufum. Il a certes un peu chassé, m'a croqué une truffe mais il n'en faut pas plus pour faire mon bonheur.
Bonne soirée Maurice et ne m'en veut pas si je ne réponds plus à tes messages. Je n'aime simplement pas me faire insulter comme tu viens de le faire ces derniers jours.
Fred
En résumé :
- des noisetiers qui au départ produisaient mélano ont tourné brumale. En trois ans, la parcelle était pourrie. Le milieu se fermant encore, ils produisent aujourd'hui de la mésentérique. Mais le plus extraordinaire est que lors d'une réouverture du milieu, un producteur de brumale a reproduit de la mélano. Comme quoi le système n'est pas totalement irréversible et les arbres qui abritent plusieurs espèces de truffes peuvent produire en fonction de l'environnement. Cela n'est peut-être qu'un feu de paille. A continuer...
- des essais de culture de différents clônes sont réalisés depuis 20 ans. Tous ne sont pas égaux en production.
- divers essais d'amendements ont été réalisés avec toutes les poudres de perlimpinpin possibles et inimaginable. Au mieux rien n'a changé. A part le calcaire, aucun n'a rien prouvé.
- divers essais de spécialités commerciales antilimaces testées sur 8 parcelles différentes avec témoins. La production a cessé sur les parcelles traitées pas sur les témoins.
- le même clône de noisetier peut avoir des ports très différents suivant le sous-sol (j'ai fait des photos)
- sur un même arbre, les branches n'ont pas toutes le même patrimoine génétique ce qui pourrait expliquer l'hétérogénéité relative des clones réalisés à partir de pieds mère
- les arbres situés sur sol profond poussent vite, sont plus vigoureux, moins producteurs et moins résistants à la sécheresse
- les arbres situés sur sol superficiel sont rabougris, poussent moins vite, semblent dépendant de la truffe, brulent, produisent et résistent mieux à la sécheresse
- la truffe fournit à la plante une eau enrichie en fer et en phosphate mais plus pauvre en calcaire. Cela permet à certaines espèces silicicoles de pousser en milieu calcaire (l'eau étant débarrassée du calcaire). Ainsi, certains cistes ou des châtaigniers par exemple poussent s'ils sont mycorhizés par la truffe alors qu'ils crèvent sans elle.
- le colurna pousse trop vite. Les cèdres de l'Atlas font sur ce site des paquets de truffes, les peupliers myco" magnatum / borchii" font des cèpes et autres champignons
- les noisetiers les mieux adaptés sont les locaux. Ceux des autres régions n'ont pas donné ou sont crevés. cela est valable sur d'autres sites (locaux mieux adaptés)
- le ciste ne produit pas
- une espèce de ciste silicicole n'est mycorhizable QUE par mélano ce qui lui confère une résistance au calcaire (expérimentation au champ dès les prochaines années à partir d'un millier de plants en cours de bouturage qui seront myco par de la poudre de mycélium à partir d'une souche de mycélium prélevé sur un brulé très bon producteur).
- une équipe canadienne semble maitriser la culture hors sol des mycorhizes. Elle a déposé plusieurs brevets pour produire et vendre des mycos réduite à l'état de poudre contenant du mycélium de truffe.
- cela va faire du bruit mais ne constituera pas un gage de réussite pour les producteurs que nous sommes
- seuls les producteurs ou adhérents seront habilités à vendre sur les marchés locaux. Les revendeurs seront exclus.
- l'irrigation est abandonnée sur le site. Elle dégrade l'a relation arbre truffe qui semble basée sur une relation de "racket" de l'arbre par la truffe. L'arbre qui a de l'eau n'entretient pas la truffe qui le rackette. Alors que ceux qui souffrent ont besoin de la truffe pour leur eau. Celle-ci leur taxe en échange de la sève et elle est alors plus vigoureuse.
- on ne sait pas grand chose sur la truffe mais cela ne fait que 100 ans qu'on essaie de la cultiver (contre 3000 ans pour le blé)
- sentir l'odeur de la truffe lorsqu'on ouvre le trou est magique.
Bref, une bonne journée à parler truffe.
Fred
- des noisetiers qui au départ produisaient mélano ont tourné brumale. En trois ans, la parcelle était pourrie. Le milieu se fermant encore, ils produisent aujourd'hui de la mésentérique. Mais le plus extraordinaire est que lors d'une réouverture du milieu, un producteur de brumale a reproduit de la mélano. Comme quoi le système n'est pas totalement irréversible et les arbres qui abritent plusieurs espèces de truffes peuvent produire en fonction de l'environnement. Cela n'est peut-être qu'un feu de paille. A continuer...
- des essais de culture de différents clônes sont réalisés depuis 20 ans. Tous ne sont pas égaux en production.
- divers essais d'amendements ont été réalisés avec toutes les poudres de perlimpinpin possibles et inimaginable. Au mieux rien n'a changé. A part le calcaire, aucun n'a rien prouvé.
- divers essais de spécialités commerciales antilimaces testées sur 8 parcelles différentes avec témoins. La production a cessé sur les parcelles traitées pas sur les témoins.
- le même clône de noisetier peut avoir des ports très différents suivant le sous-sol (j'ai fait des photos)
- sur un même arbre, les branches n'ont pas toutes le même patrimoine génétique ce qui pourrait expliquer l'hétérogénéité relative des clones réalisés à partir de pieds mère
- les arbres situés sur sol profond poussent vite, sont plus vigoureux, moins producteurs et moins résistants à la sécheresse
- les arbres situés sur sol superficiel sont rabougris, poussent moins vite, semblent dépendant de la truffe, brulent, produisent et résistent mieux à la sécheresse
- la truffe fournit à la plante une eau enrichie en fer et en phosphate mais plus pauvre en calcaire. Cela permet à certaines espèces silicicoles de pousser en milieu calcaire (l'eau étant débarrassée du calcaire). Ainsi, certains cistes ou des châtaigniers par exemple poussent s'ils sont mycorhizés par la truffe alors qu'ils crèvent sans elle.
- le colurna pousse trop vite. Les cèdres de l'Atlas font sur ce site des paquets de truffes, les peupliers myco" magnatum / borchii" font des cèpes et autres champignons
- les noisetiers les mieux adaptés sont les locaux. Ceux des autres régions n'ont pas donné ou sont crevés. cela est valable sur d'autres sites (locaux mieux adaptés)
- le ciste ne produit pas
- une espèce de ciste silicicole n'est mycorhizable QUE par mélano ce qui lui confère une résistance au calcaire (expérimentation au champ dès les prochaines années à partir d'un millier de plants en cours de bouturage qui seront myco par de la poudre de mycélium à partir d'une souche de mycélium prélevé sur un brulé très bon producteur).
- une équipe canadienne semble maitriser la culture hors sol des mycorhizes. Elle a déposé plusieurs brevets pour produire et vendre des mycos réduite à l'état de poudre contenant du mycélium de truffe.
- cela va faire du bruit mais ne constituera pas un gage de réussite pour les producteurs que nous sommes
- seuls les producteurs ou adhérents seront habilités à vendre sur les marchés locaux. Les revendeurs seront exclus.
- l'irrigation est abandonnée sur le site. Elle dégrade l'a relation arbre truffe qui semble basée sur une relation de "racket" de l'arbre par la truffe. L'arbre qui a de l'eau n'entretient pas la truffe qui le rackette. Alors que ceux qui souffrent ont besoin de la truffe pour leur eau. Celle-ci leur taxe en échange de la sève et elle est alors plus vigoureuse.
- on ne sait pas grand chose sur la truffe mais cela ne fait que 100 ans qu'on essaie de la cultiver (contre 3000 ans pour le blé)
- sentir l'odeur de la truffe lorsqu'on ouvre le trou est magique.
Bref, une bonne journée à parler truffe.
Fred
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- Inscription : 07 janv. 2007 17:49
tres interressant fred , pour l apport de l eau les données que tu expliques sont juste , l arbre se débarrasse de la truffe s il s auto suffit . c est pour cette raison que je lui suprime des branches et des racines tres régulierement .j entretient ainsi un etat de léger stress et comme je n arrose que la zone de brulé je l incite a contraindre les racines dans cet espace .au fil des années le travail que cela represente est de plus en plus important et il,arrive un moment ou tu dois "massacrer" l arbre et hypothequer la production pour quelques temps .
l arrosage est devenue une obligation car si tu ne récolte des truffes que les années pluvieuse ta truffiere ne sera pas rentable et tu perdra patience .
jerome
l arrosage est devenue une obligation car si tu ne récolte des truffes que les années pluvieuse ta truffiere ne sera pas rentable et tu perdra patience .
jerome
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- Inscription : 07 janv. 2007 17:49
salut maurice , je ne savais pas que tu avais changé a ce point ta facon culturale : tu arroses donc au canon maintenant .dis m en un peu plus , quel type de buse tu utilises , quel débit pour quel déplacement et au final quel apport d eau en un passage .comment fait tu pour arroser sur frondaison ou sous ??depuis combien de temps tu fais comme cela et est tu vraiment satisfait du résultat .
autant de question te surprene peu etre mais bon moi la seule méthode qui m ai donné satisfaction m oblige a instaler plus de deux km de tuyau par hectare avec deux electrovanes plus 15 a 20 vanne de téte de ligne , bouchon , piquet, fil de fer ,tubing et pour finir 350 micro jet qui se bouche tous les 5 ans environs .Si avec un canon je peu faire la meme chose voir mieux , il faut qu on mexplique .merci d avance jerome
autant de question te surprene peu etre mais bon moi la seule méthode qui m ai donné satisfaction m oblige a instaler plus de deux km de tuyau par hectare avec deux electrovanes plus 15 a 20 vanne de téte de ligne , bouchon , piquet, fil de fer ,tubing et pour finir 350 micro jet qui se bouche tous les 5 ans environs .Si avec un canon je peu faire la meme chose voir mieux , il faut qu on mexplique .merci d avance jerome
C'est clair que chez vous dans le sud-est, c'est la misère depuis quelques années coté pluie. Le site dont je parle est dans le sud-ouest où les problèmes de sécheresse sont moins prononcés.l arrosage est devenue une obligation car si tu ne récolte des truffes que les années pluvieuse ta truffiere ne sera pas rentable et tu perdra patience
Chez vous c'est quasiment obligatoire, j'en suis conscient.
Bon courage pour tes travaux d'hiver.
Fred
merci pour se résumé, pour les limacides j'avais remarqué dans mon jardin potager que ces granulés tuaient les vers de terre, depuis je mets des verres de bière . Si un producteur de mélano qui avait viré brumale peut redonner de la mélano en ouvrant le milieu, c'est cool . Pour l'arrosage Jérome à raison, chez nous c'est délicat, arroser sans trop, juste ce qu'il faut . C'est pas gagné d'avance .
filipe
filipe
pour arriver à doser à peu près convenablement l'arrosage, il faut connaître son sol sur le bout des doigts,son sous-sol aussi et les besoins en eau de la truffe, Hé bé on est pas rendu . A mon avis l'arrosage au canon est à proscrire, car phénomène de battance et puis le canon arrose partout pareil et comme le sol est différent d'un mètre à l'autre(d'après ce que j'ai lus sur se forum) sa rétention en eau est différente d'un mètre à l'autre aussi, un arbre qui à des truffes n'a pas le même besoin en eau que son voisin qui n'a rien .
filipe
filipe
Hé bé on n'est pas sorti de l'auberge s'il faut faire un carottage au mètre carré, faire tomber une certaine quantité d'eau différente à chaque endroits en évitant ou en mettant un peu + sur ceux qui produisent,mais pas trop fort aussi et j'en passe...........pourvu que l'été 2009 soit assez pluvieux ça m'évitera la boîte de Lexomil. :sick:A+ François