Renlo a écrit :Faudrait décidément tout reprendre à zéro. On décrypte le génome et on se pose encore la question sur l'emploi d'engrais. On est pas sorti de la berge
Renlo
Salut Renlo, la forme.
Je plusois à ta remarque à 200%. L'arbre, il ne mange pas dans le sol. Le sol, ça lui fournit juste quelques pourcents de ce dont il a besoin. En fait, il mange ailleurs mais tout le monde l'oublie.
Le meilleur engrais pour lui, c'est une bonne préparation du sol pour qu'il mette au plus vite ses pivots et aille chercher son eau. Ensuite, plus le milieu est amendé, plus ça va le rendre feneant pour manger. Du coup, il ne va pas se fouler pour mettre des racines et encore moins pour payer un champignon qui va le racketter.
En maintenant le sol aéré et sans concurrence, on peut faire pousser des chênes de manière satisfaisante dans des milieux très pauvres ou des sols déstructurés. Par contre faire fructifier le champignon est une autre histoire.
De mon point de vue, l'effet recherché par ce type de produit se situe plus au niveau de la faune du sol qui elle a besoin d'éléments nutritifs pour bien faire son travail et rester là où on le souhaite.
Fred j'ai bien noté ta remarque dans un autre spot où tu me disais qu'à terme un enherbement maîtrisé et l'occupation du sol par les divers végétaux suffirait à satisfaire le besoin en MO. Mais je me demandais si pendant la phase d'installation on ne pouvait pas, par l'apport de ce type d'engrais "vert" booster un peu l'activité biologique du sol et profiter ainsi de son action bénéfique sur tout le reste. Mais comme toujours ça n'a pas vocation à durer éternellement.... Est-ce que ce type d'apport ne peut pas remplacer, au moins en partie, l'effet d'une pâture par exemple ??? En plus il faut savoir d'où on part : si on a déjà 3 ou 4% de MO c'est sur qu'il faut être prudent mais moi par endroits je suis à 1.38 % avec un C/N de 7.6 donc j'estime que temporairement ce type d'apport peut se justifier car je dois amener de la MO évoluée plus que de la MO fraîche.