TANGUY ... ou presque ...
Modérateurs : jacques 37, galistruffe, phil, uncinat55
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour a tous ,
Olive au lieu de mettre de la fétuque pourquoi ne met tu pas quelques plants de lavandin au milieu de tes bosquets et en plus tu fait plaisir aux abeilles .
pancho
Olive au lieu de mettre de la fétuque pourquoi ne met tu pas quelques plants de lavandin au milieu de tes bosquets et en plus tu fait plaisir aux abeilles .
pancho
Re: TANGUY ... ou presque ...
Salut Pancho. C'est déjà fait : un lavandin au milieu, du thym et du sedum sur les bordures... mais je pense que je vais en mettre plus effectivement .. avec quelques pieds de vignes supplémentaires.
olive
olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
https://www.facebook.com/JDTrufficulteur/
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour à tous !
Dans "Questions d'écologie appliquées à la trufficulture" on traite beaucoup de l'écosystème truffier et de son évolution. D'après cet ouvrage il est indiqué que la phase d'entrée en production de mélano se situe (dans le sud ouest) entre la pelouse calcicole et la lande à genevrier. Ils se sont risqués à établir une chronologie type pour les truffières du sud ouest à savoir que l'on passe par le stade d'ancienne culture à la parcelle occupée par les mauvaises herbes de culture, puis par la pelouse calcicole et la lande à genevrier, pour finir par le pré-bois et le bois. Et de cette chronologie, ils ont tiré des enseignements a priori "universels". La question de la différence entre le travail du sol mécanisé aujourd'hui et le travail manuel généralisé du début du siècle dernier est abordée. Il est dit en gros que si les itinéraires techniques actuels sont établis sur la base d'un travail mécanisé, rien ne remplace la qualité du travail manuel. Par contre ils parlent de travail généralisé sur le brûlé et superficiel.
Plusieurs choses m'interpellent :
D'abord Est-ce que cette chronologie est incompressible car si c'est le cas ça reviendrait à dire que toutes les opérations réalisées avant l'entrée en production auraient plus tendance à retarder la dite entrée en production qu'à la favoriser (si le but est que la nature reprenne ses droits, le mieux est de la laisser faire en veillant juste à la bonne reprise des arbres).
Concernant le travail du sol je suppose qu'il est à adapter en fonction du stade auquel se trouve la parcelle Est-ce qu'il faut réserver le travail en profondeur à la zone d'extension du brûlé (pour favoriser l'implantation des racines dans un terrain ameubli), faut-il réduire le nombre de façons et leur profondeur dès-lors que le brûlé apparait ? Faut-il réserver le travail du brulé à sa périphérie ?
Olive
Dans "Questions d'écologie appliquées à la trufficulture" on traite beaucoup de l'écosystème truffier et de son évolution. D'après cet ouvrage il est indiqué que la phase d'entrée en production de mélano se situe (dans le sud ouest) entre la pelouse calcicole et la lande à genevrier. Ils se sont risqués à établir une chronologie type pour les truffières du sud ouest à savoir que l'on passe par le stade d'ancienne culture à la parcelle occupée par les mauvaises herbes de culture, puis par la pelouse calcicole et la lande à genevrier, pour finir par le pré-bois et le bois. Et de cette chronologie, ils ont tiré des enseignements a priori "universels". La question de la différence entre le travail du sol mécanisé aujourd'hui et le travail manuel généralisé du début du siècle dernier est abordée. Il est dit en gros que si les itinéraires techniques actuels sont établis sur la base d'un travail mécanisé, rien ne remplace la qualité du travail manuel. Par contre ils parlent de travail généralisé sur le brûlé et superficiel.
Plusieurs choses m'interpellent :
D'abord Est-ce que cette chronologie est incompressible car si c'est le cas ça reviendrait à dire que toutes les opérations réalisées avant l'entrée en production auraient plus tendance à retarder la dite entrée en production qu'à la favoriser (si le but est que la nature reprenne ses droits, le mieux est de la laisser faire en veillant juste à la bonne reprise des arbres).
Concernant le travail du sol je suppose qu'il est à adapter en fonction du stade auquel se trouve la parcelle Est-ce qu'il faut réserver le travail en profondeur à la zone d'extension du brûlé (pour favoriser l'implantation des racines dans un terrain ameubli), faut-il réduire le nombre de façons et leur profondeur dès-lors que le brûlé apparait ? Faut-il réserver le travail du brulé à sa périphérie ?
Olive
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Il y a deux choses, les truffes dans la nature et les truffes dans les truffières cultivées. Ça n'a rien à voir. C'est comme si tu basais la culture des fraises sur l'écologie des fraises sauvages.
Si dans le Lot, ils avaient trouvé la recette miracle, il n'y aurait pas que 100 kilos de truffes à Lalbenque les bonnes semaines.
Fred
Si dans le Lot, ils avaient trouvé la recette miracle, il n'y aurait pas que 100 kilos de truffes à Lalbenque les bonnes semaines.
Fred
Re: TANGUY ... ou presque ...
quelque soit le sujet de culture et la méthode choisie, tout se base sur des principes simples :
- éliminer la concurence de ce qu'on veut produire
- doper ce qu'on veut produire en favorisant ses besoins
je viens d'inventer la roue là !
Seb
- éliminer la concurence de ce qu'on veut produire
- doper ce qu'on veut produire en favorisant ses besoins
je viens d'inventer la roue là !
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: TANGUY ... ou presque ...
allez, je developpe un tout petit peu 
- éliminer la concurrence de ce qu'on veut produire :
supprimer l'herbe : paillage, désherbage, piochage, travaux du sol divers et variés
supprimer champignons parasites : antécédents culturaux ciblés, planter loin des haies
- doper ce qu'on veut produire en favorisant ses besoins :
garder un environnement "pionnier" pour la truffe : travail du sol, taille
météo favorable : arrosage et chaleur
...
Par contre, dès qu'on n'est pas bon sur un des points, ca devient tendu et on conclue des betises, exemple : si l'arrosage n'est pas maitrisé et qu'on subit un coup de sec après les naissances, alors on trouve la truffe survivante sous une touffe d'herbe et on en déduit que l'herbe est accompagnatrice pour toutes les truffes ... et on rentre dans des débats impossibles.
Seb
- éliminer la concurrence de ce qu'on veut produire :
supprimer l'herbe : paillage, désherbage, piochage, travaux du sol divers et variés
supprimer champignons parasites : antécédents culturaux ciblés, planter loin des haies
- doper ce qu'on veut produire en favorisant ses besoins :
garder un environnement "pionnier" pour la truffe : travail du sol, taille
météo favorable : arrosage et chaleur
...
Par contre, dès qu'on n'est pas bon sur un des points, ca devient tendu et on conclue des betises, exemple : si l'arrosage n'est pas maitrisé et qu'on subit un coup de sec après les naissances, alors on trouve la truffe survivante sous une touffe d'herbe et on en déduit que l'herbe est accompagnatrice pour toutes les truffes ... et on rentre dans des débats impossibles.
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: TANGUY ... ou presque ...
Salut 
ça rejoint ce qui s'est dit dans je ne sais plus quel autre spot à savoir qu'en condition naturelle l'arbre producteur est l'exception alors qu'il doit être la règle en conditions de culture. Donc ce sont plus les conditions physico-chimiques favorables à la fructification qu'il faut essayer d'atteindre plutôt que d'essayer de reproduire un ecosystème naturel (ce qui est impossible) ou de le laisser venir (ce qui est trop long). Evidemment si on a le tout c'est merveilleux mais il est préférable de générer les conditions essentielles (aération, humidité, croissance de l'arbre,...) par le travail que de prendre le risque de laisser faire la nature sans intervenir.
Seb ça rejoint ce que tu dis ??
Olive
ça rejoint ce qui s'est dit dans je ne sais plus quel autre spot à savoir qu'en condition naturelle l'arbre producteur est l'exception alors qu'il doit être la règle en conditions de culture. Donc ce sont plus les conditions physico-chimiques favorables à la fructification qu'il faut essayer d'atteindre plutôt que d'essayer de reproduire un ecosystème naturel (ce qui est impossible) ou de le laisser venir (ce qui est trop long). Evidemment si on a le tout c'est merveilleux mais il est préférable de générer les conditions essentielles (aération, humidité, croissance de l'arbre,...) par le travail que de prendre le risque de laisser faire la nature sans intervenir.
Seb ça rejoint ce que tu dis ??
Olive
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Re: TANGUY ... ou presque ...
exactement 
Par contre avec ce systeme il arrivera surement un problème dans le temps : la disparition progressive à l'endroit de la culture en question des nutriments nécessaires pour l'arbre et le champignon.
Mais là on rentre dans le domaine des divers apports possibles et/ou nécessaires, domaine qui est encore très mal connu pour moi. Car à part que le carbone vient essentiellement de l'arbre, pour le reste ....
Seb
Par contre avec ce systeme il arrivera surement un problème dans le temps : la disparition progressive à l'endroit de la culture en question des nutriments nécessaires pour l'arbre et le champignon.
Mais là on rentre dans le domaine des divers apports possibles et/ou nécessaires, domaine qui est encore très mal connu pour moi. Car à part que le carbone vient essentiellement de l'arbre, pour le reste ....
Seb
contrairement au doute, seule la certitude rend fou
Re: TANGUY ... ou presque ...
Est-ce que les besoins en question sont clairement définis ? Par exemple Est-ce qu'on peut déterminer à partir d'une analyse de sol conventionnelle qu'en deçà de tel niveau un apport de telle matière est nécessaire ou bien c'est plus subtil que ça ? En plus je suppose qu'en fonction du type de travail effectué l'évolution des ressources pour la truffe peut être différente : par exemple le travail du sol accélère la minéralisation de la MO et donc appauvrit le sol mais Est-ce toujours le cas si on travaille manuellement et qu'on couple le travail avec un enherbement artificiel ? Là on rentre encore dans un autre débat : celui du maintien de la production (pour ma part j'en suis encore loin moi mon problème c'est déjà de la faire arriver
). Par contre ce qu'il serait bon de savoir c'est s'il faut agir en préventif plutôt qu'en curatif : je veux dire faut-il anticiper les futures carences en prévoyant à diverses étapes de la vie de la truffière certains type d'apports ? Y a t'il des équilibres chimiques essentiels à surveiller ?
Olive (qui s'excuse par avance de toutes ces questions
)
Olive (qui s'excuse par avance de toutes ces questions
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonsoir tuber 01
Je suis de votre avis. Les plantes accompagnatrices servent <<à meubler >> les pages des livres.
En botanique on m'a apprit que lorsque on arrive sur un terrain, d'après la flore on peut dire :terrain calcaire ou acide.,et il n'est pas obligé d'avoir de la fétuque ou du sédum pour avoir des truffes,moi je n'en est pas sur mon terrain et j'ai des truffes,par contre j'ai une flore que l'on trouve sur tout les plateaux et terres calcaires,les plantes accompagnatrices je ni crois pas beaucoup.
Lubin
Je suis de votre avis. Les plantes accompagnatrices servent <<à meubler >> les pages des livres.
En botanique on m'a apprit que lorsque on arrive sur un terrain, d'après la flore on peut dire :terrain calcaire ou acide.,et il n'est pas obligé d'avoir de la fétuque ou du sédum pour avoir des truffes,moi je n'en est pas sur mon terrain et j'ai des truffes,par contre j'ai une flore que l'on trouve sur tout les plateaux et terres calcaires,les plantes accompagnatrices je ni crois pas beaucoup.
Lubin
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour,
Lubin je repporte ici vos propos (issus du sujet Flower power)
"Oui Olive,mais quelle plantes accompagnatrices faudrait-il mettre pour quelles soient assez hautes pour faire de l'ombre au brûlé? Car nous 'avons tous des plantes différentes sur nos terrains!,qui sur le mien ne sont pas très hautes,j'ai préféré garder les branches basses horizontales qui couvrent le brûlé et il est vrai qu'ayant un couvert ombragé au sud je trouve des truffes ."
Je pense surtout qu'on attend trop des plantes accompagnatrices. Il est bien entendu que ce ne sont pas elles qui font venir les truffes cependant elles peuvent si elles sont bien positionnées améliorer les condition de milieux (ombrage, rétention d'eau, décompaction, MO, etc...). Il est de notoriété publique que dans bon nombre de régions, lavande, topinambours, vignes ont été d'excellentes compagnes de la production truffière. Mais je suis d'accord ce n'est pas le fait de mettre des lavandes partout qui va rendre un terrain truffier. De mon point de vue l'intérêt qu'elles ont est aussi de participer à la bio diversité (ce qui ne me déplait pas car mon terrain a vu assez de monoculture). leur utilisation s'inscrit dans l'itinéraire technique que j'ai choisi.
Olive
Lubin je repporte ici vos propos (issus du sujet Flower power)
"Oui Olive,mais quelle plantes accompagnatrices faudrait-il mettre pour quelles soient assez hautes pour faire de l'ombre au brûlé? Car nous 'avons tous des plantes différentes sur nos terrains!,qui sur le mien ne sont pas très hautes,j'ai préféré garder les branches basses horizontales qui couvrent le brûlé et il est vrai qu'ayant un couvert ombragé au sud je trouve des truffes ."
Je pense surtout qu'on attend trop des plantes accompagnatrices. Il est bien entendu que ce ne sont pas elles qui font venir les truffes cependant elles peuvent si elles sont bien positionnées améliorer les condition de milieux (ombrage, rétention d'eau, décompaction, MO, etc...). Il est de notoriété publique que dans bon nombre de régions, lavande, topinambours, vignes ont été d'excellentes compagnes de la production truffière. Mais je suis d'accord ce n'est pas le fait de mettre des lavandes partout qui va rendre un terrain truffier. De mon point de vue l'intérêt qu'elles ont est aussi de participer à la bio diversité (ce qui ne me déplait pas car mon terrain a vu assez de monoculture). leur utilisation s'inscrit dans l'itinéraire technique que j'ai choisi.
Olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour,
Oui, Olive si vous voulez faire un "terrain calcicole artificiel" il vous faut mettre du thym,lavandin hélianthème, origan ,pimprenelle etc...mais ce n'est pas pour cela que vous aurez beaucoup de truffes,çà c'est la flore de notre région,mais dans d'autres régions se n'est pas la même!et pourtant il y a des truffes!
La vigne oui,les anciennes où on les entretenait avec les animaux et toujours propre au pied et entre rang et fumier,mais des truffières d’une vingtaine d'années ou + faites sur des vignes en laissant des ceps, qui ont eu des traitements et outillage tracté, échec!! Du moins c'est ce qu'il en résulte des études menées par les techniciens truffes.là, la vigne ne sert à rien!
Je disais souvent aux chercheurs de sytruff de regarder davantage pourquoi le sédum,la fétuque et le séneçon d'Arvey (dit aussi de Mazamet)s’installaient sur les brûlés ,sans que la truffe les détruise j'irai chercher plutôt du côté des bactéries,car comme vous le savez la truffe a SES bactéries et chaque plante a SA propre bactérie et pour moi se serait à l'époque du brûlé une guerre bactérienne,car on a vu le printemps dernier avec toute l'eau qu'il y a eu des brûlés se faire mieux que les autres années avec des herbes rouge- sang qu'on ne pouvait ne pas remarquer,du moins dans notre région ,tous les trufficulteurs faisaient cette remarque, et ce n'était pas le manque d'eau !!!Lavande et thym sont antiseptiques....donc...a vous de comprendre la suite et de ne pas prêter trop d'attention aux plantes accompagnatrices qui ne seront pas les mêmes que votre voisin trufficulteur.
Avec quelques années de plus dans la trufficulture,vous verrez comme moi que des <<couleuvres >>on en avale.
Lubin
Oui, Olive si vous voulez faire un "terrain calcicole artificiel" il vous faut mettre du thym,lavandin hélianthème, origan ,pimprenelle etc...mais ce n'est pas pour cela que vous aurez beaucoup de truffes,çà c'est la flore de notre région,mais dans d'autres régions se n'est pas la même!et pourtant il y a des truffes!
La vigne oui,les anciennes où on les entretenait avec les animaux et toujours propre au pied et entre rang et fumier,mais des truffières d’une vingtaine d'années ou + faites sur des vignes en laissant des ceps, qui ont eu des traitements et outillage tracté, échec!! Du moins c'est ce qu'il en résulte des études menées par les techniciens truffes.là, la vigne ne sert à rien!
Je disais souvent aux chercheurs de sytruff de regarder davantage pourquoi le sédum,la fétuque et le séneçon d'Arvey (dit aussi de Mazamet)s’installaient sur les brûlés ,sans que la truffe les détruise j'irai chercher plutôt du côté des bactéries,car comme vous le savez la truffe a SES bactéries et chaque plante a SA propre bactérie et pour moi se serait à l'époque du brûlé une guerre bactérienne,car on a vu le printemps dernier avec toute l'eau qu'il y a eu des brûlés se faire mieux que les autres années avec des herbes rouge- sang qu'on ne pouvait ne pas remarquer,du moins dans notre région ,tous les trufficulteurs faisaient cette remarque, et ce n'était pas le manque d'eau !!!Lavande et thym sont antiseptiques....donc...a vous de comprendre la suite et de ne pas prêter trop d'attention aux plantes accompagnatrices qui ne seront pas les mêmes que votre voisin trufficulteur.
Avec quelques années de plus dans la trufficulture,vous verrez comme moi que des <<couleuvres >>on en avale.
Lubin
Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonsoir Tout le monde.
Lubin au vu de votre expérience je m'en remettrai volontier à votre jugement, mais je suis quelqu'un d'obstiné donc je suivrai mon cap ... dommage en revanche que nous n'ayons pas pu échanger sur ces questions à l'époque où j'ai sollicité maintes fois le syndicat du Tarn avant de mettre en oeuvre mon protocole.
Bonne soirée.
Olive
Lubin au vu de votre expérience je m'en remettrai volontier à votre jugement, mais je suis quelqu'un d'obstiné donc je suivrai mon cap ... dommage en revanche que nous n'ayons pas pu échanger sur ces questions à l'époque où j'ai sollicité maintes fois le syndicat du Tarn avant de mettre en oeuvre mon protocole.
Bonne soirée.
Olive
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer."
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Je suis d'accord avec Olive 81 au sujet de la vigne. J'ai vu de très bon résultats dans des truffières sur vignes où le 50% des truffes étaient ramassées aux pieds des souches.Dans le sud, avec le soleil et les températures élevées toutes les truffes sont récoltées en général dans la zone balayée par l'ombre de l'arbre. Planter des souches pour créer des zones favorables peut s'avérer un travail pénible et onéreux mais les truffières sur vignes donnent de bons résultats. Je possède une truffière sur vigne de 6 ans, et cet hiver j'ai mis des spores de truffes à toutes les souches qui entourent les chênes qui entrent en production. Le feuille de vigne se décompose très vite et le sol sous la souche est un milieu idéal. On verra donc dans 2 ou 3 ans...
Pierre
Pierre
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Re: TANGUY ... ou presque ...
Bonjour Pierre et merci pour ce retour d'expérience, en effet ma parcelle est un terrain sableux, exposé plein sud, peu profond et soumis régulièrement au vent d'autan (chaud et sec) dans ce contexte j'estime moi aussi que le bon positionnement de plantes accompagnatrices (dont la vigne) peut créer localement de bonnes conditions pour la fructification. L'intérêt d'avoir tout planté en même temps est justement qu'il faudra que tout soit prêt quand la production va se déclencher. Pour ce qui est de la MO j'en ai besoin donc pour moi ça n'est pas un problème dans l'immédiat. Enfin pour revenir sur les propriétés antiseptiques de certaines essences je rappelle que le ciste et les pins ont aussi des propriétés antiseptique et que ça n'empêche a priori pas d'en faire des essences mycorhisables.
Au fait Pierre tu es d'où dans l'hérault ??
Olive
Au fait Pierre tu es d'où dans l'hérault ??
Olive
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