Salut
Au gré de mes pérégrinations pour pêcher des infos sur le net, j'ai trouvé cet article dans la très fameuse revue Nature (la truffe dans Nature c'est quand même la classe) :
Voici le lien où on peut télécharger le pdf gratuitement (article en englais) :
http://www.nature.com/nature/journal/v4 ... 08867.html
En fait, ça rapporte des travaux sur le génome de la truffe qu'ils ont séquencé complètement.
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Le génome de la truffe
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raouldupuy
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hier au congrès régional des trufficulteurs PACA ( où malheureusement j'étais le seul adhérent au forum grosses truffes) , il est venu Madame Borry Docteur en biologie (laboratoire ALCINA) exposer les avancées sur le génome de la truffe.
Malgré certains mots relativement incompréhensibles je vais tenter de vous synthétiser ce que j'ai retenu.
La truffe qui a servi pour expérimenter la découverte du génome provient d'une truffière de St Rémy de Provence ( Bouches du Rhône : je n'y suis pour rien), expérience menée par l'INRA de Nancy associée avec des chercheurs Italiens.
Dans le séquençage de la truffe relatif à l'ADN de celle-ci, un peu comme si on prenait chaque pièces d'un véhicule pour savoir à quoi ils servaient. J'ai retenu que le génome de la truffe( la chaine de l'ADN) est le plus complexe (composition de 4 lettres ATGN je ne suis pas sûr) de l'ensemble des champignons connus à ce jour, la truffe sur les 7 500 compositions de ces groupes de lettres , tuber mélanosporum en a 1 370 propres à sa composition soit 18 % ce qui est paradoxalement peu.Par contre sur les 139 mélanosporums testées, 132 avaient des groupes de lettres différents ce qui démontrent que pour une même définition ( chez nous), les mélanos sont composées de différentes "pièces". Les prochaines avancées vont être poussées pour savoir à quoi servent l'ensemble de ces pièces ou groupes de lettres et ainsi pouvoir par exemple récupérer celles qui serviraient à obtenir la meilleure odeur ou autre.
Cela peut vous effrayer car nous pourrions envisager de cloner des arbres " super super champion" (pour éviter de faire référence à un pépiniériste connu) mais malgré ce, rien ne remplacera le sol l'emplacement , la pluviométrie et l'amour du trufficulteur. CQFD
Malgré certains mots relativement incompréhensibles je vais tenter de vous synthétiser ce que j'ai retenu.
La truffe qui a servi pour expérimenter la découverte du génome provient d'une truffière de St Rémy de Provence ( Bouches du Rhône : je n'y suis pour rien), expérience menée par l'INRA de Nancy associée avec des chercheurs Italiens.
Dans le séquençage de la truffe relatif à l'ADN de celle-ci, un peu comme si on prenait chaque pièces d'un véhicule pour savoir à quoi ils servaient. J'ai retenu que le génome de la truffe( la chaine de l'ADN) est le plus complexe (composition de 4 lettres ATGN je ne suis pas sûr) de l'ensemble des champignons connus à ce jour, la truffe sur les 7 500 compositions de ces groupes de lettres , tuber mélanosporum en a 1 370 propres à sa composition soit 18 % ce qui est paradoxalement peu.Par contre sur les 139 mélanosporums testées, 132 avaient des groupes de lettres différents ce qui démontrent que pour une même définition ( chez nous), les mélanos sont composées de différentes "pièces". Les prochaines avancées vont être poussées pour savoir à quoi servent l'ensemble de ces pièces ou groupes de lettres et ainsi pouvoir par exemple récupérer celles qui serviraient à obtenir la meilleure odeur ou autre.
Cela peut vous effrayer car nous pourrions envisager de cloner des arbres " super super champion" (pour éviter de faire référence à un pépiniériste connu) mais malgré ce, rien ne remplacera le sol l'emplacement , la pluviométrie et l'amour du trufficulteur. CQFD
Salut Raoul,
je savais pour le congrès, mais je n'ai pas pu y aller.... boulot !!!
Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire peur effectivement, mais entre les progrès concernant la connaissance du champignon et la maitrise de sa culture il y a un abîme.... mais comme pour toute chose, le temps viendra....
joel
je savais pour le congrès, mais je n'ai pas pu y aller.... boulot !!!
Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire peur effectivement, mais entre les progrès concernant la connaissance du champignon et la maitrise de sa culture il y a un abîme.... mais comme pour toute chose, le temps viendra....
joel
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stef@
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J'y connais rien, mais à mon avis et le peu d'experience que j'ai, l'odeur ne ce fera qu'avec le sol, je suis persuadé que c'est le sol et ces composants qui font l'odeur.Les prochaines avancées vont être poussées pour savoir à quoi servent l'ensemble de ces pièces ou groupes de lettres et ainsi pouvoir par exemple récupérer celles qui serviraient à obtenir la meilleure odeur
Je cave des truffes dans des endroits sablonneux noirâtres et ces truffes ont dix longueur de retard question odeur par rapport à une truffe cavé dans de la terre argileuse et ferreuse.
aprés rentre en compte la maturité, la fraicheur et les différentes attaquent du tubercule (gel, liodes ...)
donc, meme s'ils trouvent le groupe de lettres qui fait qu'une truffe peut etre la meilleur du monde question odorat LOL il restera toujours des parametres que rien n'y personne ne pourront changer, et ça c'est tant mieux
A+ stef@
PS merci Raoul pour ce compte rendu
Oui, mais rien ne dit que la truffe qui pousse dans l'argile n'est pas le fruit d'une longue évolution génétique qui fait qu'elle a des gènes particuliers qui lui permettent de pousser à cette endroit et d'avoir ce parfum.
La diffusion des parfums dans une terre lourde, argileuse est sans doute plus difficile que dans un sol sableux très poreux. Il n'est pas à exclure que seules les truffes les plus odorante aient pu attirer les prédateurs et assurer ainsi leur dissémination provoquant une sélection naturelle impitoyable vis à vis des individus les mieux équipés en terme organoleptique (présence de gènes spécifiques).
Et voilà ! Retour au point de départ. On ne sait pas si c'est génétique, environnemental ou les deux en même temps.
Fred
La diffusion des parfums dans une terre lourde, argileuse est sans doute plus difficile que dans un sol sableux très poreux. Il n'est pas à exclure que seules les truffes les plus odorante aient pu attirer les prédateurs et assurer ainsi leur dissémination provoquant une sélection naturelle impitoyable vis à vis des individus les mieux équipés en terme organoleptique (présence de gènes spécifiques).
Et voilà ! Retour au point de départ. On ne sait pas si c'est génétique, environnemental ou les deux en même temps.
Fred
http://truffe54.blogspot.com/
le sexe des truffes expliqué et abordable au plus grand nombre.
Je suis désolé, impossible de de selectionner l'article seul, il faut faire défiler le curseur un peu.
le sexe des truffes expliqué et abordable au plus grand nombre.
Je suis désolé, impossible de de selectionner l'article seul, il faut faire défiler le curseur un peu.
Dans la vie tout n'est qu'une histoire de dosage , encore faut-il avoir le courage d'oser doser !
ho ho !!bernard a écrit :http://truffe54.blogspot.com/
le sexe des truffes expliqué et abordable au plus grand nombre.
Je suis désolé, impossible de de selectionner l'article seul, il faut faire défiler le curseur un peu.
un kit pour étudier la répartition des sexes sur les plants et cartographier la répartition des sexe en truffière !!!!
http://truffe54.blogspot.com/2011/01/le ... -sexe.html
Voici le lien de l'article (paru de la revue de l'INRA en décembre 2010)
Fanny
Voici le lien de l'article (paru de la revue de l'INRA en décembre 2010)
Fanny
Dernière modification par Truffe54 le 08 févr. 2011 00:35, modifié 1 fois.
Semaine de la Truffe de Bourgogne à Nancy du 7 au 13 novembre 2010
plus d'info ici
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